buvable [ byvabl ] adj.
1 ♦ Qui peut se boire, n'est pas désagréable au goût. Eau buvable. ⇒ potable. Ce vin est à peine buvable. — Pharm. Ampoule, soluté buvable, à prendre par la bouche (opposé à injectable).
2 ♦ Fam. (dans une tournure négative) Ce type n'est pas buvable, il est insupportable.
⊗ CONTR. Imbuvable.
● buvable adjectif Qui peut se boire sans danger ou qui est passable comme boisson : Ce vin n'est pas buvable. Qui doit être ingéré par la bouche : Ampoule buvable. Familier. Qui est acceptable, passable : Un film buvable. ● buvable (synonymes) adjectif Qui peut se boire sans danger ou qui est passable...
Synonymes :
- potable
Contraires :
Familier. Qui est acceptable, passable
Synonymes :
- possible (familier)
- potable (familier)
- tolérable
Contraires :
- impossible (familier)
- intolérable
buvable
adj. Qui peut être bu, qui n'a pas un goût déplaisant.
⇒BUVABLE, adj.
A.— [En parlant d'une boisson] Qui peut être bu sans offenser le goût. Synon. partic. potable. Il a fait une marmite de bouillon. Il n'était pas buvable. Il était infect (RENARD, Journal, 1903, p. 855).
— PHARM. Ampoule buvable (p. oppos. injectable). Dont le contenu doit être absorbé par la bouche.
— P. anal. :
• En français, une fortune liquide, une situation liquide, c'est quelque chose d'adapté à un usage immédiat. Ce désir en toutes choses de ce qu'elles ont de buvable. c'est-à-dire d'approprié à notre usage immédiat et interne, comment il s'applique à la traction de Dieu sur l'âme, pour le comprendre, il nous faut considérer les différents modes de son appel sur le monde physique : ...
CLAUDEL, Un Poète regarde la Croix, 1938, p. 127.
B.— Au fig., à la forme négative, fam.
1. [En parlant d'une pers.] Il n'est pas buvable. Désagréable, insociable (d'apr. Ch.-L. CARABELLI, [Lang. pop.]).
2. [En parlant d'une chose] ,,Acceptable, supportable.`` (Cohen 63 dans GILB. 1971). ,,Votre article n'est pas buvable`` (Cohen 63 dans GILB. 1971). Synon. fam. potable.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. A. Subst. 1275 beuvable « buveur » (J. DE MEUNG, Ep. d'Abeil. et d'Hel., Richel. 920, f° 122 v° dans GDF.), attest. isolée. B. Adj. début XIVe s. bevable « qui peut être bu » (Ovide Moralisé, éd. C. de Boer, IX, 2588); 1611 buvable (COTGR.). Dér. du rad. beuv-, bev-, buv- de boire1; suff. -able. Fréq. abs. littér. :8.
buvable [byvabl] adj.
ÉTYM. 1611; bevable, déb. XIVe; n. m., « buveur », 1272; du rad. buv- de boire.
❖
1 Qui peut se boire, n'est pas désagréable au goût. || Ce vin est à peine buvable. — Pharm. || Ampoules buvables, à prendre par la bouche.
0 Il a fait une marmite de bouillon. Il n'était pas buvable. Il était infect.
J. Renard, Journal, p. 855, in T. L. F.
2 Fam. (dans une tournure négative). Supportable, tolérable. || Ce type n'est pas buvable. ⇒ Imbuvable.
❖
CONTR. Imbuvable.
Encyclopédie Universelle. 2012.