buvard [ byvar ] n. m.
• 1828; du rad. buv- de boire
1 ♦ Sous-main garni de papier poreux qui boit l'encre. « elle a soulevé le buvard » (Bosco).
2 ♦ (1867) Papier buvard, ou buvard, ce papier; feuille de ce papier. Sécher une lettre avec un buvard. Appos. Rose buvard.
● buvard adjectif masculin (du radical buv-, de boire) Papier buvard, papier poreux non collé, propre à absorber l'encre fraîche. ● buvard (expressions) adjectif masculin (du radical buv-, de boire) Papier buvard, papier poreux non collé, propre à absorber l'encre fraîche. ● buvard nom masculin Papier buvard. Sous-main garni de papier buvard. ● buvard (difficultés) nom masculin Orthographe Papier buvard. - Plur. : des papiers buvards, avec s à chaque mot. → papier
buvard
n. m.
d1./d Sous-main composé ou recouvert d'un papier qui absorbe l'encre.
d2./d (En appos.) Papier buvard ou buvard: papier qui absorbe l'encre.
⇒BUVARD, subst. masc.
A.— Papier poreux servant à boire, à sécher l'encre d'une écriture, d'une tache fraîche.
— En appos. Papier buvard :
• Marin d'eau douce, la nuit profonde
Se moque de vos ancres d'or,
Et boit, debout, en silence,
Comme du papier buvard,
Votre dos bleu qui encense Puissamment le boulevard.
COCTEAU, Poèmes, 1916-23, p. 147.
— En constr. ell. Tampon (à) buvard.
B.— En partic. Le buvard du sous-main (cf. GIONO, Le Grand troupeau, 1931, p. 132).
— P. méton. Portefeuille contenant des feuilles de papier buvard ou sous-main recouvert de buvard. Une de ces enveloppes telles qu'on en trouve dans les buvards des cafés pauvres (BERNANOS, L'Imposture, 1927, p. 479).
Rem. Le verbe buvarder « sécher avec un buvard » est attesté dans Lar. Lang. fr. avec la mention ,,familier``.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1828, 31 déc. « papier non collé » d'où « sous-main » (Journal des Dames et des Modes, p. 571 cité dans Fr. mod., t. 15, p. 130); 1830 « feuilles de papier absorbant l'encre » (La Mode, Revue des Modes, IV, 92 dans Fr. mod., t. 13, p. 117). Dér. du rad. buv- de boire; suff. -ard. Fréq. abs. littér. :125.
buvard [byvaʀ] n. m.
ÉTYM. 1830; « papier non collé; sous-main », 1828; du rad. buv- de boire.
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1 Sous-main garni d'un papier spécial, non collé, qui boit l'encre; feuille de buvard (2.).
1 (…) elle a soulevé le buvard et lu le nom de Loselée sur le feuillet que j'avais trouvé et laissé là (…) Pensive et triste, Mme Millichel referma le buvard.
H. Bosco, Un rameau de la nuit, p. 174.
2 Chose singulière, lui qui avait plutôt une écriture petite et brouillonne, s'appliquait, cette nuit-là, à des caractères très nets, et, sans doute, craignait-il de faire des pâtés, car il n'avait pas plutôt tracé quelques mots qu'il prenait grand soin de les faire sécher sur le buvard qui garnissait le pupitre.
G. Leroux, Rouletabille chez Krupp, p. 182.
♦ Buvard-réclame : feuille de papier buvard portant une inscription publicitaire.
2 (1867). || Papier buvard (ou, vx, papier brouillard) ou buvard : ce papier; feuille de ce papier. || Sécher une lettre avec un buvard. || Acheter du buvard.
3 Enfin, nous avons appris comment Rouletabille avait mis à profit cette station répétée de Serge devant le pupitre de la porte B pour faire tenir au Polonais, par le truchement d'un papier buvard, les instructions nécessaires à une entreprise dont nous verrons les résultats.
G. Leroux, Rouletabille chez Krupp, p. 191.
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DÉR. Buvarder.
Encyclopédie Universelle. 2012.