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chevau-légers

chevau-légers [ ʃ(ə)voleʒe ] n. m. pl.
• fin XVe; de cheval et léger
Anciennt Corps de cavalerie de la garde du souverain. Sing. Un chevau-léger : un cavalier de ce corps.

chevau-léger, chevau-légers nom masculin Soldat d'un corps de cavalerie légère organisé en France du XVIe au XIXe s. ● chevau-léger, chevau-légers (difficultés) nom masculin Orthographe Pas de x à chevau, même au pluriel. Emploi S'emploie surtout au pluriel pour désigner l'ancien corps de cavalerie : les chevau-légers. S'emploie au singulier pour désigner un membre de ce corps.

⇒CHEVAU-LÉGERS, subst. masc. plur.
HIST. Corps de cavalerie légère de la garde du roi.
Au sing. Un chevau-léger. Soldat appartenant à ce corps :
On a dit de celui-ci [le duc de Rohan-Chabot] qu'il avait été voué au rouge, ayant porté l'habit de chambellan, l'uniforme de chevau-léger et la robe de cardinal.
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 364.
Prononc. et Orth. :[()]. Ac. 1694-1740 : chevaux-legers; Ac. 1762-1932 : chevau-légers. Toutes les éd. de Ac. donnent la possibilité d'écrire au sing. : un chevau-léger. Ac. 1878 ajoute : ,,Quelques-uns écrivent chevaux-légers``; à ce sujet, BESCH. 1845, Lar. 19e et LITTRÉ préfèrent la forme chevaux-légers même au sing. d'apr. le nom de la compagnie des chevaux-légers et considèrent l'orth. chevau-légers comme un barbarisme. Étymol. et Hist. 1495 plur. chevaulx legiers (COMMYNES, Mémoires, éd. J. Calmette, t. 3, p. 168); 1535 subst. plur. cheuaux legers (RABELAIS, Lettre à Monseignevr de Maillezais, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 343); 1642 sing. cheuau leger (OUDIN, Recherches fr. et ital., Paris, 2e part.). Composé de cheval et de léger; chevau d'apr. le plur. chevaux, le mot n'étant que tardivement attesté au singulier. Fréq. abs. littér. :29. Bbg. RISOP (A.). Ein Beitrag zur « Superposition syllabique ». (Cheveau-léger und Verwandtes). Arch. St. n. Spr. 1930, t. 158, pp. 84-95, 243-258.

chevau-légers [ʃ(ə)voleʒe] n. m. pl.
ÉTYM. Fin XVe; de cheval, et léger.
Anciennt. Corps de cavalerie de la garde du souverain.Au sing. || Un chevau-léger : un cavalier de ce corps.
0 Les bonnes gens s'égayaient de son flamand nasillard, appris chez les chevau-légers du régiment de Cassel, et plus encore de sa taille fine, de ses mollets avantageux, de ses jolies hanches, de son pas dansant.
Bernanos, Monsieur Ouine, p. 36.

Encyclopédie Universelle. 2012.