couchette [ kuʃɛt ] n. f.
• 1374; de couche
1 ♦ Petit lit. « deux couchettes d'enfant, sans matelas » (Flaubert).
2 ♦ Mar. Lit de bord escamotable. ⇒ bannette. Cabine à un lit et une couchette. — Ch. de fer Banquette d'un compartiment aménagée pour pouvoir dormir. Compartiment à couchettes (différent de la voiture-lits). Réserver une couchette de seconde.
● couchette nom féminin (de couche 1) Lit employé sur les navires. Banquette d'un compartiment de chemin de fer sur laquelle on s'allonge pour dormir.
couchette
n. f.
d1./d Lit étroit, dans une cabine de navire, un compartiment de chemin de fer, etc.
d2./d (Québec) Petit lit pour jeune enfant, comportant des côtés élevés faits de barreaux.
d3./d (Afr. subsah.) Ce sur quoi l'on couche, endroit où l'on couche. Une natte lui servait de couchette.
⇒COUCHETTE, subst. fém.
A.— Vieilli, littér. Lit simple, sans ciel ni tour et généralement sans rideau :
• 1. ... les meubles étaient modernes (...). Le lit à colonnes chastement drapé de vieille perse à ramage était remplacé par une couchette de noyer garnie du rideau à flèche; ...
NERVAL, Les filles du feu, Sylvie, 1854, p. 615.
♦ Mignon de couchette. Jeune galant.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., LITTRÉ et DG.
B.— Usuel. Petite couche, lit étroit, plus ou moins rudimentaire, peu confortable, parfois escamotable. Couchettes superposées. Tout ce logis de Gaverni est nu, dur, comme une couchette de cénobite (GONCOURT, Journal, 1859, p. 611). Une chambre (...) où l'on voyait deux couchettes d'enfants, sans matelas (FLAUB., Trois contes, Un Cœur simple, 1877, p. 5).
— En partic.
1. MAR. Lit de bord. Je descendis (...) dans ma cabine obscure; je me jetai sur ma couchette de marin (LOTI, Mariage, 1882, p. 202). Je fais retenir une couchette dans le bateau qui quitte le 2 mai Marseille pour Tunis (GIDE, Journal, 1942, p. 115).
2. CH. DE FER. Banquette escamotable ou non, aménagée de manière à pouvoir y dormir. Réserver une couchette; compartiment à couchettes; wagon (à) couchettes; trains autos couchettes. D'autres voyageurs pouvaient survenir. Ça ne leur était pas défendu! Il n'avait pas loué les quatre couchettes (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 410) :
• 2. C'est grâce à des fantasmagories de tout genre que j'ai pu avoir in extremis couchette à l'aller, sleeping au retour, et les deux avec inconnus au-dessus. Je n'aime pas cela. Les deux couches, en outre, dures comme des planches nues.
VALÉRY, Correspondance [avec Gide], 1940, p. 521.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1374 couchete « petit lit » (Inventaire mobilier des ducs de Bourgogne, I, 405 ds IGLF); spéc. dans un bateau 1882 (LOTI, loc. cit.); 1908 ch. de fer (G. LEROUX, Parfum, p. 29). Dér. de couche; suff. -ette. Fréq. abs. littér. : 195. Bbg. STRAKA (G.). En relisant Menaud, maître-draveur. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, n° 1, p. 291.
couchette [kuʃɛt] n. f.
ÉTYM. 1374; de couche, et -ette.
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1 Petit lit. || Couchette pliante. ⇒ Couche-partout.
0 Elle (la chambre) communiquait avec une chambre plus petite, où l'on voyait deux couchettes d'enfant, sans matelas.
Flaubert, Trois contes, « Un cœur simple », I.
2 Plus cour. Lit étroit, peu confortable, souvent escamotable.
♦ (1882). Mar. Lit de bord. ⇒ Bannette (2.), et aussi branle, hamac. || Installer une toile à roulis au fond de sa couchette. || Couchette à tiroirs : dans les chambres d'officiers, couchettes en bois formant meuble avec tiroirs. Par ext. ⇒ Cabine.
♦ (1908). Cour. Banquette aménagée pour pouvoir dormir dans un train (→ Sleeping-car, cit. 1). || Réserver une couchette de seconde, de première (classe). || Train autos-couchettes (⇒ Autos-couchettes). || Wagon, voiture à couchettes, ou wagon-couchettes. || Compartiment à couchettes (différent du wagon-lit, du sleeping-car).
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COMP. Autos-couchettes.
Encyclopédie Universelle. 2012.