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djinn

djinn [ dʒin ] n. m.
• 1760; dgen 1671; mot ar.
Esprit de l'air, bon génie ou démon, dans les croyances arabes. « Les Djinns », poème de V. Hugo. ⊗ HOM. Gin, jean.

djinn nom masculin (arabe djinn) Dans les croyances musulmanes, génie ou démon, généralement hostile à l'homme. (Les djinns jouent un grand rôle dans le folklore.) ● djinn (homonymes) nom masculin (arabe djinn) gin nom masculin jean nom masculin

djinn
n. m.
d1./d Génie, lutin, esprit de l'air, chez les Arabes. Les Djinns, poème de Victor Hugo, dans les Orientales.
d2./d Démon, diable dans la mythologie musulmane.

⇒DJINN, subst. masc.
[Dans le Coran et les légendes musulmanes] Être intelligent, généralement malfaisant, créé de feu, entre l'homme et l'ange, qui peut apparaître sous différentes formes (d'apr. Encyclop. de l'Islam, Paris, A. Picard, t. 1, 1908, p. 1076). Le culte rendu aux djinns. Croyez à tout, aux djinns, aux faunes, aux démons apportant Dieu tremblant et pâle sur les monts (HUGO, Légende, 1883, p. 708) :
Je crois voir danser des flammes sur l'autre rive. Sont-ce les djinns qui m'appellent (...)? On dit qu'il est parmi les djinns des êtres féminins (...) Ah! que j'aimerais connaître les amours des djinns avec les mortels!
BARRÈS, Une Enquête aux pays du Levant, t. 2, 1923, p. 21.
Rem. Le mot a pu être popularisé par le célèbre poème de V. Hugo, intitulé Les djinns (Les Orientales, XXVIII).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1666 dgin (J. DE THÉVENOT, Suite du Voyage de Levant, Paris 1674, p. 263 ds Fr. mod. t. 21, p. 293); 1829 djinn (HUGO, Les Orientales, p. 84). Empr. à l'ar. « démon, bon ou mauvais » (FEW t. 19, p. 57b). Fréq. abs. littér. :32.

djinn [dʒin] n. m.
ÉTYM. 1760; dgin, 1689; dgen, 1671; arabe djǐnn « esprit bon ou mauvais », répandu par V. Hugo.
tableau Mots français d'origine arabe.
Mythol. Esprit de l'air, bon génie, ou démon, dans les croyances arabes. || Les Djinns, poème de Victor Hugo. || Djinn, texte de Robbe-Grillet.
1 C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant.
Hugo, les Orientales, XXVIII.
2 Je donne la main à tous les assistants, et je m'assieds pour écouter le conteur des veillées d'hiver (les longues histoires qui durent huit jours, et où figurent les djinns et les génies).
Loti, Aziyadé, Eyoub à deux, XXII, p. 100.
HOM. Gin, jean.

Encyclopédie Universelle. 2012.