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• 1948; angl. amér. jeans, angl. jean, ellipse de Jene fustyan « futaine de Gênes », altér. de l'a. fr. Janne(s) « Gênes » d'où venait la toile

1 ♦ Pantalon de toile très solide (bleue à l'origine ⇒ blue-jean), à coutures apparentes. Un jean noir, vert. — REM. On dit aussi un jeans [ dʒin; dʒins ] . Elle était en jean, en jeans. Des jeans.

2 ♦ (v. 1960) Toile très serrée et très solide servant à confectionner des vêtements. ⇒ denim. Veste en jean marron.

3 ♦ Pantalon coupé comme un jean. Un jean de velours, en daim.

Synonymes :

Jean ou Jean l'évangéliste

(saint) (? - v. 100) fils de Zébédée, l'un des douze apôtres et le disciple préféré du Christ. Ses souvenirs forment la trame du quatrième évangile, écrit en grec et dit de saint Jean; on lui attribue aussi l'Apocalypse et trois épîtres du Nouveau Testament.

(1726 - 1805) né dans le Poitou (France) et ses deux fils,

(1867 - 1936) fils du préc.; océanographe; explorant les rég. polaires, il disparut lors du naufrage de son bateau, le Pourquoi-Pas?, près du Groenland.

(1894 - 1977) fils du préc.; biologiste: travaux sur la parthénogenèse, la tératologie, l'hérédité. Essais: l'Homme (1941), la Génétique des batraciens (1951). Acad. fr. (1959).

(1894 - 1979) fils du préc.; cinéaste français, maître du réalisme poétique: Nana (1926), Boudu sauvé des eaux (1932), Toni (1934), le Crime de M. Lange (1936), Une partie de campagne (1936, puis 1946), la Grande Illusion (1937), la Bête humaine (1938), la Règle du jeu (1939), le Carrosse d'or (1952).

⇒JEAN, subst. masc.

A. — Abrév. de blue-jean. La belle en « jeans » aux pieds nus est remplacée par la femme qui veut paraître « habillée », même à la plage (Le Monde, 14 juill. 1967 ds GILB. 1971). Il est grand (...) avec des épaules larges, des jambes longues et musclées auxquelles colle la toile du jean (J.-P. BASTID, Méchoui-massacre, Paris, Gallimard, 1974, p. 59). Elle a réussi à arracher Ronnie à ses rôles de série B, ses rodéos, ses jeans (Elle, janv. 1981, n° 1828, p. 32).

Rem. Employé indifféremment au sing. ou au plur., comme blue-jean.

B. — Au sing. Tissu dans lequel sont faits les blue-jeans. Du jean délavé. Vous portez un pantalon, un gilet, un blouson ou une jupe en jean (100 Idées, févr. 1976, n° 28, p. 63).

— Emploi apposé avec valeur d'adj. Tissu jean épais 100 % coton (Catal. La Redoute, printemps-été 1981, p. 458).

Prononc. et Orth. : []. Au plur. des jeans. Étymol. et Hist. 1948 jean (S. DE BEAUVOIR, L'Amérique au jour le jour, 54 ds HÖFLER Anglic.); [1949 blue-jeans (M. VAN MOPPÈS, Les Nouveautés en Californie in Adam, n° 192, avr.-mai, 74 ds QUEM. DDL t. 16)]; 1956 jeans (H. H. HANSEN, Hist. du costume, n° 683, Légende, ibid.). Empr. à l'angl. désignant gén. au plur. aux État-Unis les pantalons assez étroits en toile appelée jean (1843 ds NED Suppl.²), v. blue-jean, étymol.

jean [dʒin] ou jeans [dʒins] n. m.

ÉTYM. 1948, attestation isolée, S. de Beauvoir, in Höfler (écrit jean); mot amér. « treillis », abrév. de blue-jean.

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♦ Anglicisme.

1 ⇒ Blue-jean. || « Le barbu au jean effiloché qui dessine sur le trottoir » (le Nouvel Obs., 30 avr. 1973, p. 52). || Un jean, des jeans. — Un jeans.