effronterie [ efrɔ̃tri ] n. f.
• enfronterie mil. XIVe; de effronté
♦ Caractère, attitude d'une personne effrontée. ⇒ audace, impudence, insolence, sans-gêne; aplomb; fam. culot, toupet. Il a l'effronterie de soutenir ce mensonge. « Il la regardait avec une familiarité cynique, avec une effronterie audacieuse qui la fit rougir » (France).
⊗ CONTR. Modestie, réserve, respect, timidité.
● effronterie nom féminin Attitude, comportement d'une personne effrontée ; impudence, sans-gêne. ● effronterie (synonymes) nom féminin Attitude, comportement d'une personne effrontée ; impudence, sans-gêne.
Synonymes :
- aplomb
- culot (familier)
- cynisme
- front
- sans-gêne
- toupet (familier)
Contraires :
- modestie
- réserve
effronterie
n. f. Hardiesse excessive, impudence.
⇒EFFRONTERIE, subst. fém.
Aspect, comportement d'une personne effrontée :
• ... comme son texte ne cadrait plus avec les aveux de l'accusé, Hilperik, poussant à bout la duplicité et l'effronterie, n'hésita pas à le falsifier, soit de sa propre main, soit par la main d'un de ses secrétaires.
THIERRY, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 163.
— P. ext. Caractère effronté d'un acte. Elle rougit à la première question, pleura à la seconde, parce que l'effronterie de ces questions lui parut impudique (VIGNY, Journ. poète, 1837, p. 1058).
— Avec effronterie. Synon. effrontément (dér. de effronté). Il aperçut, (...), sa hardie bohémienne qui débitait avec effronterie la bonne aventure à tous ceux qui tendaient la main (GOZLAN, Notaire, 1836, p. 145).
Prononc. et Orth. :[]. Pour [] cf. effronté. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Mil. XIVe s. enfronterie [impudentia] (Gloss. abavus, 4114 ds ROQUES, t. 1, p. 360). Dér. du rad. de effronté; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :174.
effronterie [efʀɔ̃tʀi] n. f.
ÉTYM. Mil. XIVe, enfronterie; de effronté, et -erie.
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♦ Caractère, attitude d'une personne effrontée ou d'un acte effronté. ⇒ Audace, hardiesse, impudence, insolence, outrecuidance, sans-gêne; aplomb, culot, toupet. || Audacieux, hardi jusqu'à l'effronterie. || Regarder qqn avec effronterie. || Nier avec effronterie. || Un masque d'effronterie (→ Abjection, cit. 2). || Il a l'effronterie de soutenir ce mensonge.
1 Un insolent qui a eu l'effronterie d'entreprendre (…)
Molière, l'Amour médecin, III, 2.
2 (…) celui qui préférant une sorte d'effronterie aux bienséances et à la pudeur (…)
La Bruyère, les Caractères, VII, 19.
3 Serait-ce par un effet de la pudeur et du mortel ennui qu'elle doit imposer à plusieurs femmes, que la plupart d'entre elles n'estiment rien tant dans un homme que l'effronterie ? ou prennent-elles l'effronterie pour du caractère ?
Stendhal, De l'amour, XXVI.
4 Victurnien avait cette effronterie de page qui aide beaucoup à l'aisance.
Balzac, le Cabinet des antiques, Pl., t. IV, p. 382.
5 Il la regardait avec une familiarité cynique, avec une effronterie audacieuse qui la fit rougir.
France, Jocaste, Œ., t. V, p. 58.
♦ (Une, des effronteries). Littér. Action d'un effronté. || Ses effronteries continuelles le font détester de tous.
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CONTR. Modestie, réserve, timidité.
Encyclopédie Universelle. 2012.