fair-play [ fɛrplɛ ] n. m. inv.
• 1849; loc. angl. « franc jeu », « jeu loyal »
♦ Acceptation loyale des règles (d'un jeu, d'un sport). « Toute la vie anglaise n'est qu'une partie de sport, un fair-play qui a ses lois et ses usages chevaleresques » (Cendrars). — Par ext. Loyauté, bonne foi (en affaires, en politique, etc.). — Recomm. offic. franc-jeu.
♢ Adj. Il n'est pas très fair-play, beau joueur. ⇒ loyal, régulier.
● fair-play nom masculin invariable (anglais fair-play, de fair, loyal, et play, jeu) Pratique du sport dans le respect des règles, de l'esprit du jeu et de l'adversaire. ● fair-play (difficultés) nom masculin invariable (anglais fair-play, de fair, loyal, et play, jeu) Orthographe Avec un trait d'union et invariable : ils sont fair-play. Emploi 1. N.m. : terme de sport. Recommandation OFF. : franc-jeu. 2. Adj. et n.m. : dans le domaine non sportif, le mot n'a pas d'équivalent français officiellement recommandé. ● fair-play (synonymes) nom masculin invariable (anglais fair-play, de fair, loyal, et play, jeu) Pratique du sport dans le respect des règles, de l'esprit...
Synonymes :
● fair-play
adjectif invariable
Être fair-play, être beau joueur, agir avec loyauté et franchise.
● fair-play (difficultés)
adjectif invariable
Orthographe
Avec un trait d'union et invariable : ils sont fair-play.
Emploi
1. N.m. : terme de sport.
Recommandation OFF. : franc-jeu.
2. Adj. et n.m. : dans le domaine non sportif, le mot n'a pas d'équivalent français officiellement recommandé.
● fair-play (expressions)
adjectif invariable
Être fair-play, être beau joueur, agir avec loyauté et franchise.
fair-play
n. m. inv. et adj. inv. (Anglicisme) Respect loyal des règles (d'un jeu, d'un sport, des affaires).
⇒FAIR(-)PLAY, (FAIR PLAY, FAIR-PLAY) adj. et subst. masc. invar.
Dans le domaine du jeu, du sp. (Qualité de celui) qui respecte les règles du jeu et sait accepter la défaite. Jouer fair play, Être, se montrer fair play. Synon. beau joueur, loyal, régulier (adj.), franc jeu (subst.). Grand-Gala devait vaincre, et ceci dans une atmosphère de fair-play total (VIALAR, Éperon arg., 1952, p. 245).
— P. ext., dans d'autres domaines, p. ex. les affaires, la politique, etc. Loyauté, bonne foi, équité. L'exorbitante destruction de l'ancienne capitale du duché de Normandie et de ses sanctuaires, qui (...) restera dans l'histoire comme un exemple typique de l'esprit de revanche anglo-saxon exercé avec des siècles de retard et pas tout à fait comme un « fair-play », mais comme l'expression prévoyante d'une concurrence économique à très longue échéance (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 334).
Rem. Le terme ne figure pas ds Ac. et, en tant qu'anglicisme, est qualifié de ,,mal assimilé par notre langue`` par DUPRÉ 1972.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1856 (MONTALEMBERT, De l'Avenir politique de l'Angleterre ds MACK., t. 1, p. 224); 1895 (Vie parisienne, p. 499, ibid., p. 250). Expr. angl. composée de fair « clair, franc, honnête, sans tricherie » et de play « jeu », désignant une conduite honnête dans un jeu, puis dans toutes circonstances.
fair-play [fɛʀplɛ] n. m. invar.
ÉTYM. 1922, in Höfler; fair play, 1849; syntagme angl., de fair « franc, loyal », et play « jeu » (de to play « jouer »), proprt « franc-jeu », « jeu loyal ».
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♦ Acceptation loyale des règles (d'un jeu, d'un sport, des affaires). || Faire preuve de fair-play, d'un fair-play remarquable.
1 Inutile de dire qu'elle ne se faisait pas faute de citer à tout propos l'expression de fair play pour montrer les Anglais trouvant les Allemands des joueurs incorrects, et « ce qui faut c'est gagner la guerre, comme disent nos braves alliés ».
Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 788-789.
2 Grands palabreurs, ils ne jouent pas souvent le « fair-play ». Quand Ménélas est vaincu, dans la course des chars, après les funérailles de Patrocle, il apostrophe son vainqueur et se répand en reproches.
G. Duhamel, Refuges de la lecture, p. 30.
3 On ne dit pas d'un escrimeur qu'il est lâche parce qu'il dissimule son intention de riposter en dégageant. Il est de glorieuses fourberies; nous en connaissons pas mal sous le nom de fair-play, sans parler des illustres perfidies drapées à la grecque.
Jacques Perret, Bande à part, p. 307.
♦ Adj. invar. (1938, in Höfler). || Être fair-play : être beau joueur (→ Être sport, sportif). || Il n'est pas très fair-play.
4 Ne dis pas de mal de notre province, Pierrot, tu n'es pas fair-play.
Bernard Barbey, Chevaux abandonnés sur le champ de bataille, p. 98.
♦ Recomm. off. (1973) : franc-jeu.
Encyclopédie Universelle. 2012.