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fixe

1. fixe [ fiks ] adj. et n. m.
fix v. 1265; lat. fixus, p. p. de figere « enfoncer, fixer »
I(Position)
1Qui ne bouge pas, qui demeure toujours à la même place à l'intérieur d'un système donné. immobile. Un point fixe. Châssis fixe d'une fenêtre. dormant. Barre fixe d'une salle de gymnastique. Personne sans domicile fixe. Virgule fixe. Math. Point fixe, invariant dans une fonction ou une transformation. — Hist. astron. Étoile fixe.
2(1680) Avoir le regard fixe, les yeux fixes : regarder le même point, sans dévier; regarder dans le vague, les yeux grands ouverts et immobiles. « Une de ces figures mélancoliques où le regard trop fixe, signifie qu'on se fait pour un rien de la bile » (Proust). Regarder d'un œil fixe.
3 interj. (1845) FIXE ! Commandement militaire prescrivant aux hommes, soit de replacer la tête en position directe, soit de se tenir immobiles. garde-à-vous. À vos rangs, fixe !
II(État)
1Qui ne change pas; qui est établi d'une manière durable dans un état déterminé. continu, immuable, invariable, persistant, stationnaire. Menu à prix fixe. Couleur fixe. inaltérable. Encre bleu fixe. Feu fixe (opposé à feu clignotant) .
Météorol. BEAU FIXE : beau temps durable. Le baromètre est au beau fixe. Fig. Avoir le moral au beau fixe.
2Réglé d'une façon précise et définitive. défini, déterminé. Emprunt à taux fixe. constant, invariable, stable. Prélèvement à date fixe. Recevoir à jour fixe, manger à heure fixe.
♢ IDÉE FIXE : idée dominante, dont l'esprit ne peut se détacher. ⇒ dada, monomanie, obsession. « Les préventions qu'il avait contre moi sont devenues une idée fixe, une espèce de folie » (Balzac ). L'« Idée fixe », œuvre de Valéry.
3Assuré et régulier. Revenu fixe, appointements fixes. N. m. Un fixe : appointements fixes (opposé à commission). Représentant qui touche un fixe.
⊗ CONTR. Mobile. Changeant, mouvant, variable. 1. Incertain, instable. Éventuel. fixe 2. fixe [ fiks ] n. m.
• v. 1974; angl. amér. fix, de to fix
Anglic. Injection de drogue. shoot. Se faire un fixe.

Fixé peinture exécutée sur une plaque de verre de manière à être regardée à travers ce verre, ou peinture sur toile dont la face est collée sur verre dans la même intention (art populaire, religieux notamment).

fixe
adj. et n. m.
rI./r adj.
d1./d Qui ne se meut pas, qui garde toujours la même position.
|| Interj. MILIT Commandement enjoignant de se mettre au garde-à-vous à l'arrivée d'un supérieur.
d2./d Qui est certain, déterminé, qui ne varie pas. Venir à heure fixe. Restaurant à prix fixe.
Beau fixe: beau temps stable.
Idée fixe.
|| FIN Change, parité fixe, dont le niveau est déterminé par les autorités officielles.
rII./r n. m. Traitement régulier assuré. Il n'a pas de fixe, il travaille au pourcentage.

⇒FIXE, adj., subst. masc. et interj.
I.— Adjectif
A.— 1. Qui ne se déplace pas, qui demeure immobile. Synon. stable; anton. mobile.
a) [En parlant d'un inanimé] Barre, cadre, châssis, point, poulie, roue fixe. Sur la pédale fixe de la bicyclette, sa jambe infirme reposait (CAMUS, Exil et roy., 1957, p. 1595).
Domicile fixe. Lieu d'habitation permanente. Sans domicile fixe (souvent abrégé S.D.F.) :
1. À dix-sept ans, je regardais avec envie ceux qui n'avaient pas de domicile fixe; et c'est à eux que je souhaite encore de ressembler quand je veux que mon esprit soit une source d'inattendu, qu'il se fasse net de toute idée préconçue concernant ma personnalité. Je poursuis un rêve d'adolescence. Rendre sensible en moi toute la mobilité de l'élément.
J. BOUSQUET, Trad. du silence, 1935-36, p. 15.
b) Moins usuel. [En parlant d'une pers. ou d'une collectivité] Population fixe. Mon oncle demeura fixe; puis il dévisagea les oisillons qui contournaient le ruisseau (FABRE, Xavière, 1890, p. 87). Je jouis comme personne de cette magnifique liberté [d'une danseuse]. Les autres, maintenant, sont fixes, et comme enchantées (VALÉRY, Eupalinos, 1923, p. 20).
2. P. ext.
a) [En parlant d'un astre] Qui offre des mouvements imperceptibles à l'œil, à première approximation. Astres, étoiles fixes. Anton. errant.
P. métaph. Revu une dernière fois la vierge d'Hemling, — étoile fixe dans mes admirations, toujours à la même place de mon âme! (BARB. D'AUREV., Memor. 3, 1856, p. 80).
Emploi subst. fém. plur. Le tableau de ces belles nuits d'hiver ou d'été, sans lune, où, sur un fond d'azur bien sombre, presque noir, les fixes (...) ressortent nettement (POMMIER, Athéisme, 1857, p. 123).
b) [En parlant de la vue] Qui donne l'apparence de l'immobilité. Regard fixe. Synon. figé. Elle le regardait ardemment, d'un œil fixe et ne semblait plus rien voir autour d'elle (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Passion, 1882, p. 825).
P. ext. Sur ses lèvres un sourire fixe comme celui d'un ivrogne (BALZAC, Peau chagr., 1831, p. 16).
B.— 1. Qui demeure dans un état donné; qui ne change pas, reste stable. Éclat, état fixe. Anton. changeant, variable. Les boutiques sont achalandées par leur clientèle, fixe comme celle d'un faubourg (BOURGET, Disciple, 1889, p. 12). L'âme est prise pour un être fixe, permanent, que l'on analyse comme un corps de la nature (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 181) :
2. ... un rouge se transformant en un jaune près d'un bleu, par exemple, tout un paysage changeant de ton, et par les reflets, et par la décomposition même de la lumière, selon les nuages qui passent. Il en tirait cette conclusion vraie, que les objets n'ont pas de couleur fixe, qu'ils se colorent suivant les circonstances ambiantes...
ZOLA, Œuvre, 1886, p. 270.
2. Spécialement
a) CHIM. [En parlant d'un corps] Qui ne se volatilise qu'à des températures exceptionnelles ou qu'on ne volatilise point, comme l'or. L'alcali fixe était resté sec, excepté vers les bords de la capsule (Voy. La Pérouse, t. 4, 1797, p. 3). Titre sans alliage d'or fixe (PROUST, Fugit., 1922, p. 487). V. aboi ex. 7.
Rem. Ne s'emploie guère auj. que dans le syntagme or fixe.
b) MAR. Feu fixe. ,,Phare qui présente un feu brillant toujours de la même intensité et dans la même direction`` (SOÉ-DUP. 1906). Le soleil semble un phare à feux fixes et blancs (HEREDIA, Trophées, 1893, p. 147).
c) MÉD. Douleur fixe. Douleur incessante et localisée en un endroit précis. Elle sentait une douleur fixe dans l'épaule, vers le haut de l'omoplate gauche (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 231).
d) MÉTÉOR. Beau fixe. Beau temps, sans variation notable de température ou de pression atmosphérique. Une sangsue dans un bocal devait monter en cas de pluie, se tenir au fond par beau fixe, s'agiter aux menaces de la tempête (FLAUB., Bouvard, t. 1, 1880, p. 34).
P. métaph. Depuis notre amitié subit des fortunes diverses; telle toute chose humaine, mais le beau fixe a fini par triompher (VERLAINE, Œuvres posth., t. 1, Souv. et fantais., 1896, p. 204).
e) PSYCHOL. et PSYCHANAL. Idée (moins souvent, pensée) fixe.
Idée dominante dont le sujet ne parvient pas à se libérer. Synon. obsession. On eût dit qu'une pensée fixe l'obsédait (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Héritage, 1884, p. 466). Cette demoiselle qui ne rêve que de têtes coupées et dont l'idée fixe est d'avoir pour amant un condamné à mort (GREEN, Journal, 1932, p. 88).
P. ext. Thème, sujet sur lequel on revient sans cesse, par une sorte de manie :
3. Puis la voix s'assourdit : « Mon Dieu, je ne suis pas sûr de votre pardon... Qu'as-tu fait de ton fils? »
— « Père », risqua Antoine.
— « Je n'ai pas su le protéger... Les influences! Les machinations des Huguenots! »
— « Ah, les Huguenots », pensa Antoine.
(C'était une idée fixe du vieux, et personne n'en avait jamais bien compris l'origine...).
MARTIN DU G., Thib., Sorell., 1928, p. 1153.
C.— 1. Rare. [En parlant d'un animé] Qui a des contours, des traits définis. Elle [l'apparition] devenait plus précise et plus fixe à mesure que la voix lugubre débitait sa lugubre prière (SAND, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1858, p. 49). Elle [l'imagination des tyrans] n'a point de dieux fixes; les siens sont fluides comme les choses (TAINE, Nouv. Essais crit. et hist., 1865, p. 261).
2. [En parlant d'un inanimé] Qui est défini, déterminé; qui est réglé, régulier. Anton. indéfini, indéterminé, variable. Des règles fixes pour traduire le langage euclidien dans le langage non-euclidien (POINCARÉ, Valeur sc., 1905, p. 245). Je n'avais pas d'opinion fixe sur les étoiles, ni sur la lune (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 438) :
4. Une orthographe fixe est nécessaire. La permanence des signes imprimés a certainement été un grand progrès. Il est évident que cette permanence n'est pas grandement troublée quand on supprime un des p d'appréhension ou quand on transforme en è le second é d'événement...
GOURMONT, Esthét. lang. fr., 1899, p. 71.
Domaine du commerce. Prix fixe, vendre à prix fixe.
♦ Prix fixé d'avance. Nous ne servons pas à la carte, mais à prix fixe (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 744). Le cabaretier n'avait pas de prix fixe (CHAMPFL., Avent. Mlle Mariette, 1853, p. 89).
P. méton., emploi subst. masc., vieilli. Un prix fixe. Restaurant à prix fixe. Il avait lié connaissance avec une petite gosse qu'il avait invitée dans un prix fixe à cent sous (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 278).
SYNT. Adresse fixe; capital, coût, intérêt, revenu, salaire, somme, traitement fixe; à date, heure, jour fixe; fixe et déterminé, et durable, et immuable, et stable.
II.— Subst. masc.
A.— Au sing., à valeur de neutre. Ce qui est fixe, invariable. Le fixe engendre le faux (VALÉRY, Variété II, 1929, p. 160) :
5. L'anti-intellectualisme qu'est la proscription de toute fixité constitue chez certains poètes modernes un article organique de leur esthétique. Immobiliser une forme d'art, même parfaite, était pour Mallarmé, assure Thibaudet, « un péché originel de l'art ». Toutefois un tel trait étonne moins ici que chez des écrivains qui prétendent manier des idées. Cette haine du fixe conduit à une conception spéciale de la beauté...
BENDA, Fr. byz., 1945, p. 38.
B.— Au sing. et au plur. Part garantie du salaire (annuel ou mensuel) à laquelle s'ajoutent des rémunérations variables. Favier estimait son fixe et son tant pour cent à cinq mille cinq cents (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 661). Morel, fils supposé d'un « intendant » qui gagnait trente mille francs par an de fixe (PROUST, Sodome, 1922, p. 1031).
III.— Interj. Fixe! [Commandement militaire prescrivant le garde-à-vous à la troupe quand un officier entre dans un local] [Dans le maniement d'armes] Fixe!... Repos!... Fixe! Les hommes s'exécutaient, scandalisés. D'une voix très sûre, il continua : — Arme sur l'épaule... Droite! (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 60).
À vos rangs, fixe! [Même commandement prescrivant de s'aligner et de se mettre au garde-à-vous quand un officier supérieur entre dans un local].
Prononc. et Orth. :[fiks]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1re moitié XIVe s.; ca 1362-63 « qui demeure au même endroit, déterminé de façon précise » (ORESME, Quadrip., B.N. 1349, f. 8b ds GDF. Compl. : les estoiles fixes; B.N. 1348, f° 39 r°, ibid. : les signes fix ou establis). Empr. au lat. class. fixus part. passé adj. de figere « ficher, enfoncer », fig. « fixer, attacher » (v. ficher) « fixé, fiché; déterminé, arrêté ». Fréq. abs. littér. : 3 140. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 4 774, b) 3 945; XXe s. : a) 4 346, b) 4 547. Bbg. QUEM. DDL t. 12.

1. fixe [fiks] adj.
ÉTYM. V. 1265, fix, au sens 2.; lat. fixus, p. p. de figere « enfoncer, planter, fixer ».
1 (Position). a (1668). Qui ne bouge pas, qui demeure toujours à la même place à l'intérieur d'un système donné. Immobile. || Un point fixe. || Support fixe. || Chargement bien arrimé qui reste fixe malgré les cahots. || Essieu, axe fixe. || Roue fixe sur un essieu mobile (par oppos. à roue libre). || Barrage fixe. || Châssis fixe d'une fenêtre. Dormant.Cellules (cit. 7) fixes qui forment les organes. || Demeure, poste fixe. Permanent, sédentaire. || Vagabond sans domicile fixe.Astron. || Étoile fixe. N. f. (Vx). || La sphère des fixes.
1 Pas une étoile fixe, et tant d'astres errants (…)
Racine, les Plaideurs, III, 3.
2 On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrêtés (…)
La Bruyère, les Caractères, VIII, 13.
3 Ton atmosphère est fixe, et tu rêves, figée
En climats de silence, écho de l'hypogée
D'un ciel atone (…)
J. Laforgue, Poésies, « Climat, faune et flore de la lune ».
Loc. Barre fixe. Barre.
Par métaphore. || Éviter de s'enliser (cit. 2) en se raccrochant à quelque chose de fixe. Solide, stable.
4 Je me cramponnne à ces feuillets comme à quelque chose de fixe parmi tant de choses fuyantes.
Gide, Journal, mai 1905.
b (1680). || Avoir la vue, le regard fixe, les yeux fixes : tenir les yeux fermement attachés sur un objet (vieilli; → Assuré, cit. 71). Mod. || Regarder dans le vague, les yeux grands ouverts et immobiles. || Regarder d'un œil fixe. Atone (→ Contradiction, cit. 10). || Regard fixe d'un fou.
5 Figurez-vous une femme assise, d'une laideur immobile, et d'une figure invariable; n'ayant l'air ni de penser, ni d'écouter, ni d'entendre; dont les yeux fixes laissent échapper des larmes assez continues (…)
Laclos, les Liaisons dangereuses, Lettre CXXV
6 (…) une de ces figures mélancoliques où le regard trop fixe, signifie qu'on se fait pour un rien de la bile, même des idées noires.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. X, p. 44.
c Interj. (1845). || Fixe ! : commandement militaire prescrivant aux hommes, soit de replacer la tête en position directe, soit de se tenir immobiles ( Garde-à-vous), après l'exécution d'un mouvement ou en présence d'un officier. || À vos rangs, fixe !
2 (V. 1265). a Chim. Vx. || Gaz fixe, qu'on n'avait pu liquéfier.
Mod. || Corps fixe, se disait des corps qui ne se volatilisent qu'à des températures exceptionnelles.
b Mod. Cour. Qui ne change pas; qui est établi d'une manière durable dans un état déterminé. Continu, immuable, invariable, persistant, stationnaire. || Douleur fixe (→ Brider, cit. 3). || Couleur fixe. Inaltérable. || Il n'emploie que l'encre bleue fixe. || Feu fixe, par oppos. à feu clignotant.Beau fixe : graduation d'un baromètre, indiquant la probabilité d'un beau temps durable. || Le baromètre est au beau fixe. — ☑ Fig. Leurs relations sont au beau fixe.
3 (1690). Réglé d'une façon précise et définitive. Défini, déterminé. || Poser des règles fixes. Arrêté, constant, définitif, ferme, invariable, irrévocable, stable. || Mesure fixe qui sert d'étalon (cit. 1). || Plan, direction, itinéraire fixe. || Date, durée fixe. Certain. || Cela revient à date fixe. || Recevoir à jour fixe, manger à heure fixe. || Repas, menu, restaurant, magasin à prix fixes.
7 C'était un grand prêtre maigre, fanatique, d'âme toujours exaltée, mais droite. Toutes ses croyances étaient fixes, sans jamais d'oscillations.
Maupassant, Clair de lune, p. 7.
8 Elle n'avait pas d'heures fixes, comme nos deux frères aînés. Elle arrivait tantôt par le train, tantôt par le tramway.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, III, I, p. 9.
4 Loc. Idée fixe : idée dominante, obsédante, dont l'esprit ne peut se détacher (→ Aboutir, cit. 4). Obsession. || C'est une idée fixe chez lui. || Encore ! c'est une manie, une idée fixe. || L'Idée fixe, de Valéry.
9 (…) mais sa raison s'est altérée, et les préventions qu'il avait contre moi sont devenues une idée fixe, une espèce de folie, l'effet de sa maladie.
Balzac, Gobseck, Pl., t. II, p. 664.
5 Assuré, régulier. || Revenu fixe, appointements fixes.N. m. || Un fixe. Appointement, salaire. || Représentant qui touche un fixe en dehors de ses commissions. || Un fixe mensuel (→ Casuel, cit. 2).
10 (…) au total, quinze mille francs de fixe, plus les dix mille francs que rapportait la poésie, bon an, mal an; en tout vingt-cinq mille livres.
Balzac, Modeste Mignon, Pl., t. I, p. 404.
11 Tu toucheras pour cela deux cents francs par mois de fixe, plus deux sous la ligne pour les échos intéressants de ton cru (…)
Maupassant, Bel-Ami, I, 3.
Capital fixe (par oppos. à circulant).
CONTR. Mobile. — Amovible. — Ambulant, branlant, changeant, circulant, errant, flottant, mouvant, nomade, vacillant, variable, volant, volatil. — Altérable, incertain, inconsistant, indéterminé, instable. — Accidentel, discontinu, facultatif. — Casuel, éventuel.
DÉR. Fixement, fixer, fixisme, fixité.
HOM. 2. Fixe.
————————
2. fixe [fiks] n. m.
ÉTYM. V. 1974; angl. des États-Unis fix, de to fix. → Fixer (se).
Anglic. Argot de la drogue. Injection d'un stupéfiant (morphine, cocaïne). || Prendre un fixe. Shoot.
DÉR. Fixer (se).

Encyclopédie Universelle. 2012.