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fratricide

1. fratricide [ fratrisid ] n. m.
fratrecide XIIe; rare av. XVIIIe; bas lat. fratricidium
Meurtre d'un frère, d'une sœur. fratricide 2. fratricide [ fratrisid ] n. et adj.
XV e; lat. fratricida
1 N. Personne qui tue son frère ou sa sœur.
2 Adj. Qui conduit des hommes d'une même communauté (compatriotes, compagnons d'armes, etc.) à s'entretuer. Guerre, lutte fratricide.

fratricide nom (latin fratricida, de frater, -tris, frère, et-cide) Personne qui a tué son frère ou sa sœur. ● fratricide (difficultés) nom (latin fratricida, de frater, -tris, frère, et-cide) Emploi 1.Fratricide n.m. = meurtre d'un frère ou d'une sœur. Commettre un fratricide. 2. Un, une fratricide n. = un homme, une femme qui a commis un fratricide. 3. Fratricide adj. = qui oppose des personnes qui devraient s'entendre comme frères et sœurs. ● fratricide adjectif Qui oppose les membres d'une même communauté : Luttes fratricides.fratricide nom masculin (bas latin fratricidium) Meurtre d'un frère ou d'une sœur. ● fratricide (difficultés) adjectif Emploi 1.Fratricide n.m. = meurtre d'un frère ou d'une sœur. Commettre un fratricide. 2. Un, une fratricide n. = un homme, une femme qui a commis un fratricide. 3. Fratricide adj. = qui oppose des personnes qui devraient s'entendre comme frères et sœurs. ● fratricide (synonymes) adjectif Qui oppose les membres d'une même communauté
Contraires :
- fraternel
fratricide (difficultés) nom masculin (bas latin fratricidium) Emploi 1.Fratricide n.m. = meurtre d'un frère ou d'une sœur. Commettre un fratricide. 2. Un, une fratricide n. = un homme, une femme qui a commis un fratricide. 3. Fratricide adj. = qui oppose des personnes qui devraient s'entendre comme frères et sœurs.

fratricide
n. et adj.
d1./d n. Personne qui tue son frère ou sa soeur.
d2./d adj. Lutte, guerre fratricide, entre membres d'une communauté.
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fratricide
n. m. Meurtre du frère ou de la soeur.

I.
FRATRICIDE1, subst. masc.
Meurtre d'un frère ou d'une sœur. Un fratricide monstrueux. Hilperik, victorieux par un fratricide, s'avançait vers Paris (THIERRY, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 61) :
Romulus a tué son frère. La ville est fondée. La fondation de toute ville doit être consommée par un fratricide...
RENAN, Drames philos., Prêtre Némi, 1885, p. 606.
P. métaph. Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n'est point un trafic, c'est un brigandage et un fratricide (ROBESP., Discours, Subsist., t. 9, 1792, p. 113).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. Ca 1200 fratrecide (Moralités sur Job, 368, 27 ds T.-L.), rare jusqu'au XVIIe s. 1680 (RICH.). Empr. au b. lat. fratricidium de même sens, composé à partir de frater « frère » et de caedere « tuer ».
II.
⇒FRATRICIDE2, subst. et adj.
I.— Emploi subst. Celui (celle) qui a tué son frère ou sa sœur. Caïn le fratricide. Enfin on amène devant son tribunal un fratricide; et comme il a tué son frère, il se trouble, et refuse de juger le criminel (STAËL, Allemagne, t. 3, 1810, p. 145).
II.— Emploi adj., au fig. Qui fait se dresser les uns contre les autres les membres d'une même communauté. Haine, lutte fratricide. Cette inutile guerre d'Espagne, qu'on a pu appeler fratricide (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 271).
Prononc. et Orth. : Cf. fratricide1. Étymol. et Hist. Ca 1450 subst. (Myst. Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, V, 2856). Empr. au lat. class. fratricida de même sens, v. fratricide1.
STAT. — Fratricide1 et 2. Fréq. abs. littér. :55.

1. fratricide [fʀatʀisid] n. m.
ÉTYM. XVe; fratrecide, v. 1170, rare jusqu'au XVIIe; bas lat. fratricidium de frater « frère » et cædere « tuer ».
Meurtre d'un frère, d'une sœur ( Assassinat, meurtre). || Être accusé de fratricide. || Le fratricide commis par Caïn.
REM. Le mot a été critiqué au XVIIe s. : « Ceux qui disent fratricide parlent mal et composent un mot qui n'est pas français » écrit Vaugelas (rem., t. II, p. 513 in Littré). On lit dans les Remarques sur Vaugelas que « ce mot (…) n'a point eu assez de voix pour être reçu » dans la Première éd. de l'Académie, mais on trouve fratricide dans Furetière et les deux acceptions dans les dict. du XVIIIe s. : « Pourquoi ne dirait-on pas fratricide, comme on dit homicide, suicide, etc. » (Trévoux).
0 Pierre Calas, accusé d'un fratricide, et qui en serait indubitablement coupable, si son père l'eût été, demeure auprès de mes terres (…)
Voltaire, Lettres, À Thiroux de Crosne, 2245, 30 janv. 1763.
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2. fratricide [fʀatʀisid] n. et adj.
ÉTYM. V. 1450; lat. fratricida, de frater et cædere « tuer ».
1 N. Personne qui tue son frère ou sa sœur ( Assassin, meurtrier).REM. Sororicide, enregistré par Littré, est inusité.
1 Romulus qui fut allaité
D'une louve fut fratricide;
Horace fut sororicide.
Scarron, Poésies diverses, Œ., t. VII, p. 147, in Littré, Dict., art Sororicide.
2 Il est étonnant, disent les critiques, que Dieu pardonne (…) à Caïn (…) Il est étonnant qu'il protège un assassin, un fratricide (…)
Voltaire, la Bible enfin expliquée, Genèse.
Adj. || Un roi, un tyran fratricide. || Arme fratricide.
3 (…) c'est l'orgueil qui arma Caïn de la massue fratricide (…)
Chateaubriand, le Génie du christianisme, I, II, 1.
2 Adj. (1871). Qui conduit à s'entretuer des hommes d'une même communauté (compatriotes, compagnons d'armes, etc.). || Combat, lutte, haine, guerre fratricide.
4 Deux banderas, à la suite de certains troubles sanglants à Madrid et dans le Nord, venaient d'être embarquées, l'une à Melilla, l'autre à Ceuta, pour Carthagène, prêtes à intervenir au service du Roi. On avait choisi, naturellement, les unités où la proportion des étrangers était la moins forte. Officiers et soldats répugnaient à cette besogne qui pouvait devenir fratricide.
P. Mac Orlan, la Bandera, VIII.

Encyclopédie Universelle. 2012.