gaillet [ gajɛ ] n. m.
• 1786; lat. sc. galium, gr. galion, par crois. avec caille-lait, autre nom du gaillet
♦ Bot. Plante herbacée (rubiacées), astringente et vulnéraire, à fleurs jaunes. Gaillet qui accroche. ⇒ grateron.
● gaillet nom masculin (latin scientifique galium, croisé avec caille-lait) Herbe (rubiacée) à tige quadrangulaire, à feuilles opposées paraissant verticillées, à petites fleurs blanches, jaunes ou rouges. (Principales espèces : croisette, gratteron, mollugine, gaillet jaune, etc.) [Nom usuel caille-lait.]
⇒GAILLET, subst. masc.
BOT. Plante herbacée dicotylédone, de la famille des Rubiacées et dont les petites fleurs sont jaunes et blanches. Synon. pop. caille-lait. Caille-lait ou gaillet. On en distingue deux espèces : le blanc, Gallium Mollugo (...); et le jaune, Gallium Verum (...) : ce dernier est le plus fréquemment employé en médecine (KAPELER, CAVENTOU, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 137).
REM. Gal(l)ium, (Galium, Gallium)subst. masc. Nom sc. On lui prescrira des boissons anti-spasmodiques, soit avec l'infusion de fleurs de tilleul ou de gallium, soit avec celle de rhue ou d'oranger (GEOFFROY, Méd. pratique, 1800, p. 522).
Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. dep. 1835 (renvoi à caille-lait). Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méthod. Bot.). Croisement de caille-lait et du lat. des botanistes gallium 1694, TOURNEFORT Bot. t. 1, p. 93; XVIe s. galium MATTIROLO, Illustr. del primo vol. dell' erbario di Ul. Aldrovandi [1522-1607] ds ROLL. Flore t. 6, p. 248 [d'où le fr. galium 1561, MATHIOLUS sur Dioscoride, p. 418 ds IGLF : Le galium a pris son nom de ce qu'il sert de presure à cailler le laict]; lat. médiév. gal(l)ium (DIEFENBACH, Glossarium latino-germanicum mediae et infimae aetatis d'apr. ROLL. Flore, loc. cit.); lat. de l'époque imp. galion (TLL s.v., 1678, 74), transcr. du gr. 
, v. aussi ANDRÉ Bot.
]. Ds Ac. dep. 1835 (renvoi à caille-lait). Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méthod. Bot.). Croisement de caille-lait et du lat. des botanistes gallium 1694, TOURNEFORT Bot. t. 1, p. 93; XVIe s. galium MATTIROLO, Illustr. del primo vol. dell' erbario di Ul. Aldrovandi [1522-1607] ds ROLL. Flore t. 6, p. 248 [d'où le fr. galium 1561, MATHIOLUS sur Dioscoride, p. 418 ds IGLF : Le galium a pris son nom de ce qu'il sert de presure à cailler le laict]; lat. médiév. gal(l)ium (DIEFENBACH, Glossarium latino-germanicum mediae et infimae aetatis d'apr. ROLL. Flore, loc. cit.); lat. de l'époque imp. galion (TLL s.v., 1678, 74), transcr. du gr. , v. aussi ANDRÉ Bot.
gaillet [gajɛ] n. m.
ÉTYM. 1786; du lat. sc. gal(l)ium (lat. médiév. gal[l]ium), grec galion, par croisement avec caille-lait.
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♦ Plante dicotylédone (Rubiacées), herbacée annuelle ou vivace, qui croît dans les régions tempérées. ⇒ Caille-lait. || Variétés de gaillet : croisette (Galium cruciata), gaillet vrai ou caille-lait jaune, gaillet mollugine ou caille-lait blanc, gaillet grateron ou grippe ou rièble. || Faux-gaillet. ⇒ Aspérule.
Encyclopédie Universelle. 2012.