garde-boue [ gardəbu ] n. m. inv. ♦ Bande de métal incurvée qui recouvre en partie la roue d'une bicyclette, d'une moto, des anciennes automobiles, et protège le véhicule et les passants contre les éclaboussures. ⇒ aile (de voiture). Des garde-boue.
● garde-boue nom masculin invariable Pièce placée au-dessus des roues des cycles et des motocycles pour protéger des projections de boue.
garde-boue
n. m. inv. Pièce incurvée qui couvre partiellement la roue d'une bicyclette, d'une motocyclette, etc., et qui protège des éclaboussures.
⇒GARDE-BOUE, subst. masc.
Bande de métal épousant le dessus d'une roue de voiture, de motocyclette, de bicyclette pour empêcher les projections de boue. En bas, vingt cadets nous attendent, abattus comme des mouches sur deux autos : serrés dans les sièges, accrochés aux garde-boue, assis dans la capote, debout sur les marchepieds (MALRAUX, Conquér., 1928, p. 91).
REM. Garde-crotte, subst. masc., fam. Synon. vieilli de garde-boue. Les pans de sa jaquette limée battaient le garde-crotte de son vélocipède (ALAIN-FOURNIER, Meaulnes, 1913, p. 256).
Prononc. et Orth. : [
]. WARN. 1968 indique ,,parfois`` [
] malgré la juxtaposition des 2 consonnes. Au plur. des garde-boue, des garde-crotte (supra rem.), cf. garde-. Étymol. et Hist. 1869 (Brevet 85478, 15 janv., in Jeanes, 154 ds QUEM. DDL. t. 3) Composé de garde (forme de garder) et de boue. Bbg. QUEM. DDL t. 5.
]. WARN. 1968 indique ,,parfois`` [] malgré la juxtaposition des 2 consonnes. Au plur. des garde-boue, des garde-crotte (supra rem.), cf. garde-. Étymol. et Hist. 1869 (Brevet 85478, 15 janv., in Jeanes, 154 ds QUEM. DDL. t. 3) Composé de garde (forme de garder) et de boue. Bbg. QUEM. DDL t. 5.
garde-boue [gaʀdəbu] n. m.
ÉTYM. 1869; de garde-, et boue.
❖
♦ Bande de métal incurvée qui recouvre en partie la roue d'une bicyclette, d'une moto, des anciennes automobiles, et protège contre les éclaboussures. ⇒ Aile (de voiture), garde-crotte. — Plur. || Des garde-boue (invar.) ou des garde-boues.
0 Il regardait filer les voitures (…) Elles filaient, si lourdement chargées qu'à chaque ressaut les garde-boue raclaient les pneus (…)
Sartre, le Sursis, p. 90.
Encyclopédie Universelle. 2012.