Akademik

garde-malade

garde-malade [ gard(ə)malad ] n.
• 1754; de 2. garde et malade
Personne qui garde et soigne les malades. 3. garde. Des gardes-malades.

garde-malade, gardes-malades ou gardes-malade nom Personne qui aide les malades dans les actes élémentaires de la vie (alimentation, toilette, etc.) et éventuellement les surveille, sans pratiquer les soins relevant des infirmières. ● garde-malade, gardes-malades ou gardes-malade (synonymes) nom Personne qui aide les malades dans les actes élémentaires de...
Synonymes :
- garde
- infirmière

garde-malade
n. Personne qui garde et soigne les malades. Des gardes-malades: V. garde 2, sens II.

⇒GARDE-MALADE(S), (GARDE-MALADE, GARDE-MALADES)subst.
Personne qui garde des malades en leur donnant des soins élémentaires. J'y ai attaché un chirurgien et deux gardes-malades (COTTIN, C. d'Able, 1799, p. 89). Oui, vous avez du cœur, vous serez une bonne garde-malade! (CAMUS, Possédés, 1959, 3e part., 22e tabl., p. 1112).
Rem. La forme ell. garde, subst. fém. est couramment employée. Une garde du choix du docteur remplaçait tout le monde (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 554).
Prononc. et Orth. : [()malad]. [] facultatif ds BARBEAU-RODHE 1930, Pt ROB., WARN. 1968 et Lar. Lang. fr. Ds Ac. 1835 et 1878 s.v. garde-malade. Ds Ac. 1932 s.v. garde-malades avec le plur. des gardes-malades. Nous proposons des garde-malades, cf. garde-. Étymol. et Hist. [1684 « Garde de malade, Ein krancken-warter-Ægroti custos » (Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat., 463 ds QUEM. DDL t. 12)]; 1754 (juillet, Journal de méd., chir. et pharm., p. 68). Composé de garde2 et de malade. Fréq. abs. littér. : 159.

garde-malade [gaʀd(ə)malad] n. m. et f.
ÉTYM. 1754; garde de malade, 1684; de 3. garde, n., et malade.
Personne qui garde et soigne les malades. 3. Garde.Plur. || Des gardes-malades.
1 (…) il me fallait veiller mon maître et passer la nuit comme une garde-malade.
A. R. Lesage, Gil Blas, II, I.
2 On a, près de soi, pour compagne de lit, la seule force toute-puissante, la garde-malade voilée qui veille même les mieux-portants : la mort.
André Suarès, Trois hommes, « Ibsen », II.

Encyclopédie Universelle. 2012.