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gerzeau

gerzeau [ ʒɛrzo ] n. m.
• 1752; jarzeu « ivraie » XIIe; p.-ê. de l'a. fr. jard « poil dur de la laine » → 2. jarre
Vx ou région. Nielle des blés.

⇒GERZEAU, subst. masc.
Plante parasite du blé. Synon. nielle des blés (cf. FRANCE 1907).
REM. Jargeau, subst. masc., région. (Canada). Même sens (cf. GUÈVREMONT, s.v. féverole A).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. de 1798 à 1878. Étymol. et Hist. a) 1er tiers XIIIe s. jarzeu « ivraie » (Sermons poit., éd. A. Boucherie, p. 212); b) 1re moitié du XIVe s. jardeau « espèce de nielle, mauvaise herbe » (Gl. Vat. ds ROQUES t. 1, 5856); c) 1752 gerzeau « id. » (Trév.). Mot d'orig. inc. (FEW t. 21, p. 142 b), empr. d'un parler de l'Ouest ou du Centre où, sous diverses formes, il désigne surtout la gesse tubéreuse. L'a. fr. gargerie « ivraie » (1176-84, G. D'ARRAS, Eracle, éd. G. Raynaud de Lage, 2391), var. de jarderie (1168-75, M. DE SULLY, Sermons, éd. C. A. Robson, p. 188, 16), est à rapprocher de gerzeau (v. Sermons poit., loc. cit., où les deux termes sont synon.) et pourrait être dér. de l'a. fr. gard « poil dur qui se trouve dans une toison et la déprécie » (1260, E. BOILEAU, Métiers, éd. G.-B. Depping, 124), lui-même issu de l'a. b. frq. gard « aiguillon » (v. jars) qui a pu servir pour désigner des mauvaises herbes (BL.-W.1-5).

gerzeau [ʒɛʀzo] n. m.
ÉTYM. 1752, Trévoux; jardeau, v. 1330; jarzeu « ivraie », XIIIe; p.-ê. de l'anc. franç. jard « poil long et dur de la laine » (→ 2. Jarre) ou (Guiraud) apparenté à l'anc. v. jarser « scarifier » (→ Gercer) et à son dér. jarse « lancette ».
Vx ou régional. Nielle des blés (plante).

Encyclopédie Universelle. 2012.