grenier [ grənje ] n. m.
1 ♦ Partie d'un bâtiment de ferme, d'ordinaire située sous les combles, où l'on conserve les grains et les fourrages. ⇒ fenil, grange, 1. pailler. (vieilli sauf dans grenier à blé, à foin, à mil). Par ext. ⇒ silo. Par anal. Grenier à sel : au temps de la gabelle, dépôt où l'on venait s'approvisionner en sel.
♢ Fig. Pays, contrée fertile en blé. La Sicile « qui fut appelée le grenier de l'Italie » (Maupassant).
2 ♦ Par ext. cour. Étage supérieur d'une maison sous les combles. ⇒ 1. comble, mansarde. Ranger des vieilles affaires au grenier. Aménager des chambres dans un grenier. — De la cave au grenier.
● grenier nom masculin (latin granarium, de granum, grain) Partie d'un bâtiment de ferme, généralement l'étage supérieur, aménagée pour loger les grains et les fourrages. Étage supérieur d'une maison, dans le comble, et qui sert en général de débarras. Littéraire. Pays, région très fertile en blé, en céréales : La Beauce est le grenier de la France. ● grenier (citations) nom masculin (latin granarium, de granum, grain) Pierre Jean de Béranger Paris 1780-Paris 1857 Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! Chansons ● grenier (expressions) nom masculin (latin granarium, de granum, grain) De la cave au grenier, depuis le bas de la maison jusqu'au haut, de fond en comble. Grenier à sel, magasin royal où le sel était entreposé, puis vendu à un prix fixé par l'État et incluant le droit de gabelle. ● grenier (synonymes) nom masculin (latin granarium, de granum, grain) Partie d'un bâtiment de ferme, généralement l'étage supérieur, aménagée pour...
Synonymes :
- fenil
- grange
Étage supérieur d'une maison, dans le comble, et qui sert...
Synonymes :
- combles
- mansarde
Contraires :
- cave
grenier
n. m.
d1./d Lieu où l'on conserve le grain, et, par ext., le fourrage, le sel. Les greniers à riz de l'Asie, de Madagascar.
— Fig. Région fertile en céréales. La Sicile fut le grenier de Rome.
|| Loc. De la cave au grenier: dans toute la maison.
⇒GRENIER, subst. masc.
A. — Bâtiment rural ou partie élevée d'un bâtiment rural où l'on conserve des céréales, du fourrage ou de la paille. Grenier à blé, à mil, à foin; grenier sur pilotis. L'étendue de nos prairies et de nos moissons, qui comblent chaque année nos greniers et nos granges (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 178). Qu'est-ce que tes fermiers qui serrent leur blé trois ans en grenier pour attendre qu'il hausse sur les marchés, au risque de le voir pourrir et germer? (GOZLAN, Notaire, 1836, p. 176) :
• 1. Eh bien! enfants, une forte journée devant nous! Si l'héritage est tout labouré ce soir, je paye une tournée de vin rouge!... Qui va me rentrer mes foins avant l'orage?... Qui portera le plus de sacs au grenier?... Qui est assez brave pour monter à la fine pointe du châtaignier et gauler les châtaignes?
R. BAZIN, Blé, 1907, p. 51.
— HISTOIRE
♦ Le plus souvent au plur., ANTIQ. ROMAINE. Grenier public. Bâtiment servant en particulier à emmagasiner les denrées de l'annone, dont le blé, ou les approvisionnements militaires. Caligula : Pardonnez-moi, mais les affaires de l'État, elles aussi, sont pressantes. Intendant, tu feras fermer les greniers publics. Je viens de signer le décret (CAMUS, Caligula, 1944, II, 9, p. 45).
♦ Le plus souvent au plur. Grenier d'abondance. Grenier de réserve créé sous la Convention pour emmagasiner le surplus des années d'abondance. Les réserves, les greniers d'abondance, ne sont que des moyens subsidiaires d'approvisionnement, et pour les temps de disette seulement (SAY, Écon. pol., 1832, p. 209) :
• 2. On a dû renoncer à Paris à l'accaparement des blés fait pour le bon motif; les greniers construits sous l'Empire (...) sont restés inachevés. Des greniers [it. ds le texte] d'abondance nous avons fait un hôpital, à l'époque du choléra...
STENDHAL, Mém. touriste, t. 1, 1838, p. 456.
P. métaph. Ces usuriers maltais qui trouvaient un grenier d'abondance dans la misère et la prodigalité arabes (THARAUD, Fête arabe, 1912, p. 178). Grenier d'abondance de l'homme, la femme se sait à peu près inépuisable (COLETTE, Ces plais., 1932, p. 42).
♦ Grenier (à sel). [Sous l'Ancien Régime] Dépôt de sel où les sujets du roi étaient tenus de s'approvisionner. L'impôt exécré, celui dont le souvenir grondait encore au fond des hameaux, c'était la gabelle odieuse, les greniers à sel (ZOLA, Terre, 1887, p. 78) :
• 3. Pays de petite gabelle. — Ils comprenaient les provinces du Sud-Est qui étaient alimentées par les marais salants du Midi. L'impôt [la gabelle] atteignait cinq à dix fois la valeur du sel. Le devoir du sel n'existait pas et les habitants pouvaient acheter dans le grenier de leur choix la quantité qu'ils désiraient. Il leur était simplement délivré un récépissé prouvant que le sel avait acquitté les droits.
STOCKER, Sel, 1949, p. 100.
P. ext. Juridiction compétente pour traiter les causes relatives à la gabelle. Le côté Sconin [de la famille de J. Racine] a plus de brillant : l'aïeul Pierre fut procureur du roi des eaux et forêts, et président du grenier à sel (MAURIAC, Vie Racine, 1928, p. 9).
— Au fig.
♦ Région, pays qui produit beaucoup de blé. La Beauce, l'antique grenier de la France, la Beauce plate et sans eau, qui n'avait que son blé (ZOLA, Terre, 1887p. 151). C'est ici le Xaintois, que César disait un grenier (BARRÈS, Amit. fr., 1903, p. 117).
♦ Expr. proverbiale. C'est du blé en grenier (cf. blé A 2 b).
♦ Fam., vieilli
Souvent p. iron. Un grenier à + subst. Chose qui abonde en. Je ne me suis point sali les pieds dans ce bouge à commentaires, dans ce grenier à bavardages, appelé l'École de Droit (BALZAC, Contrat mar., 1835, p. 211). Je sens les mots tomber de ce grenier à sottises [l'âme des causeurs de tables d'hôte] dans leurs bouches d'imbéciles (MAUPASS., Sur l'eau, 1888, p. 266).
Grenier à coups de poings. Celui, celle que l'on bat sans cesse. Elle devenait un vrai grenier à coups de poing. Coupeau avait un gourdin qu'il appelait son éventail à bourrique; et il éventait la bourgeoise, fallait voir! (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 751). ,,Enfant qu'on ne peut corriger, quelque châtiment qu'on lui inflige`` (LITTRÉ) :
• 4. ... le dégoûtant Bruzelin (...), celui que notre maître, qui n'était pas doucereux, appelait le grenier [it. ds le texte] à coups de poings.
MICHELET, Mémor., 1820-22, p. 191.
Grenier à lentilles. Celui, celle dont le visage est marqué par la petite vérole. Tous des portiers et des lampistes, clama-t-il, et avec cela des gonsesses en soie et des pommadins! Il n'y a dans tout le public qu'un Andalou qui reluise et encore il est grêlé, un vrai grenier à lentilles! (HUYSMANS, Marthe, 1876, p. 57).
B. — P. ext. Partie la plus haute d'une maison, située immédiatement sous les combles, servant le plus souvent de débarras ou de logement. Mettre qqc. au grenier; être relégué dans un grenier; vivre dans un grenier; habiter un grenier. Va, va, un écrivain public est plus estimable que toi. Je finirai par te couper les vivres, et tu mourras dans un grenier (MUSSET, Il ne faut jurer, 1840, I, 1, p. 98). Pour un bon bout de temps encore, j'ai mon petit grenier rue Racine et mes habitudes de quartier Latin (SAND, Corresp., 1862, p. 323). V. enchevêtrement ex. 1 :
• 5. Bravant le monde et les sots et les sages,
Sans avenir, riche de mon printemps,
Leste et joyeux je montais six étages.
Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans!
BÉRANGER, Chans., t. 3, 1829, p. 165.
— PSYCHANAL. [À propos de la rêverie dans le grenier] L'escalier du grenier plus raide, plus fruste, on le monte toujours. Il a le signe de l'ascension vers la plus tranquille solitude. Quand je retourne rêver dans les greniers d'antan, je ne redescends jamais (BACHELARD, Poét. espace, 1957, p. 41).
SYNT. Grimper, monter au grenier; explorer, ranger un grenier; dormir, loger dans un grenier; servir de grenier; faux grenier; misérable, triste grenier; grenier d'artiste, d'étudiant, de peintre, de poète; lucarne, mansarde, soupente du grenier; richesses, trésors d'un grenier.
— Loc. fam. De la cave au grenier. De bas en haut, de fond en comble; à fond, complètement. Courir, errer de la cave au grenier; faire visiter une maison de la cave au grenier. De longs couloirs étroits à travers les murs, qui vont de la cave au grenier, de la chambre de la servante à la chambre du seigneur (MAUPASS., Contes et nouv., t. 2, Chats, 1886, p. 1065). Ellen fut touchée parce qu'il lui ôta l'aspirateur des mains et qu'il nettoya la maison de la cave au grenier : mais cette rage ménagère était suspecte (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 453) :
• 6. Elle décidait de l'entrée au logis et de la mort des cochons, grondait le jardinier, arrêtait le menu du déjeuner et du dîner, allait de la cave au grenier, du grenier à la cave, en y balayant tout à sa fantaisie sans rien trouver qui lui résistât.
BALZAC, Méd. camp., 1883, p. 31.
♦ Loc. proverbiale. Aller de la cave au grenier (cf. cave3 A 1).
— [P. allus. littér. à la célèbre chanson de Béranger (cf. ex. 5)] Je n'ai jamais compris que dans un grenier on fût bien à vingt ans. Et dans un palais, y sera-t-on mal? (FLAUB., Corresp., 1847, p. 67). L'accoutumance ainsi nous rend tout familier. D'ailleurs un grenier a son charme : dans un grenier qu'on est bien à vingt ans! (AMIEL, Journal, 1866, p. 235).
— HIST. LITTÉR. Étage élevé de la maison des Goncourt à Auteuil où avaient lieu des réunions littéraires; p. méton., les habitués de ces réunions. Venir au Grenier; les amis, les familiers, les habitués du Grenier; les causeries, les conversations du Grenier. Zola vient chercher les impressions du Grenier sur sa pièce de Renée, qui va être jouée au Vaudeville (GONCOURT, Journal, 1887, p. 657). Dimanche 8 avril. Voici Paul Margueritte qui pousse la porte du Grenier, bien vivant, bien portant (GONCOURT, Journal, 1894, p. 550) :
• 7. Je me rappelle comment Leconte de Lisle passait ses après-midi à faire des bouts-rimés. Je me rappelle les fastidieuses conversations de métier du grenier Goncourt, de tous les cénacles.
BARRÈS, Cahiers, t. 10, 1913, p. 181.
Rem. La docum. enregistre l'emploi de grenier pour désigner un lieu de spectacle (théâtre, cabaret, café-concert) situé à un étage élevé d'une maison. L'échelle de Jacob montant de la rue au grenier de Lampourde. À cette heure, le cabaret présentait un aspect lamentablement ridicule (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 325). Des coulisses du café-concert le « Grenier-Mondain » en face au 96, voilà qu'il débouche un orchestre de parfaits solistes (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 105).
C. — MAR. Plancher mobile constitué de claies, recouvert ou non d'une bâche, servant à protéger les marchandises chargées à même le fond du bateau. (Dict. XIXe et XXe s.).
♦ Loc. En grenier. Synon. en vrac. Charger un navire, un bateau de grains en grenier; charger en grenier du blé, du sel, du charbon. Les blés, les avoines de cette province nous arrivent en grenier (Ac.).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Cf. égrener. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 guernier « endroit où l'on entrepose le grain » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, 2e part., 4188); 1er quart XIIIe s. grenier (RECLUS DE MOLLIENS, Charité, 129, 5 ds T.-L.); 2. 1570 « partie située sous le toit d'une maison et servant de débarras » (Archives hist. de la Gironde, 31, 163 ds R. Ling. rom. t. 20, p. 81). Du lat. granarium (plus souvent employé au plur. granaria) « endroit où l'on conserve le grain, grenier ». Fréq. abs. littér. : 1 396. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 021, b) 1 960; XXe s. : a) 3 116, b) 2 139. Bbg. BRÜCH (J.). Franz. grenier, menottes und ramer. Rom. Forsch. 1941, t. 55, pp. 207-209. - KEMNA 1901, p. 94.
grenier [gʀənje] n. m.
ÉTYM. Déb. XIIIe; guernier, 1160; du lat. granarium, de granum. → Grain.
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1 Partie d'un bâtiment rural, d'ordinaire située sous les combles, où l'on conserve les grains et les fourrages. ⇒ Fenil, grange, pailler. — Dans d'autres civilisations, Construction isolée où l'on emmagasine les grains. || Les greniers africains sont en général cylindriques et couverts d'un toit conique en paille. || Mettre, abriter les foins, le blé au grenier. || Les greniers se sont emplis de foin (cit. 3). || Grenier à blé (cit. 10), à mil… — Greniers publics, greniers d'abondance organisés par la Convention. ⇒ Magasin. — Fig. (→ ci-dessous, cit. 2 et 3). Pays, contrée fertile, qui produit beaucoup de blé. || La Beauce et la Brie, greniers de la France. — Par métaphore. → ci-dessous, cit. 5.
1 (Mme de Neuillan) la chargea (Mlle d'Aubigné) donc de la clef de son grenier pour donner le foin et l'avoine (…)
Saint-Simon, Mémoires, I, XLIX.
2 Et c'était ainsi que la Beauce, l'antique grenier de la France, la Beauce plate et sans eau, qui n'avait que son blé, se mourait peu à peu d'épuisement (…)
Zola, la Terre, II, V.
3 On sait combien est fertile et mouvementée cette terre (la Sicile), qui fut appelée le grenier de l'Italie, que tous les peuples envahirent et possédèrent l'un après l'autre (…)
Maupassant, la Vie errante, La Sicile.
4 Trente et trois années de fertilité vinrent donc; et le blé ayant été mis en gerbes, fut serré ensuite dans les greniers d'une Égypte éternelle.
Ch. Péguy, Mystère des saints Innocents, p. 393.
5 Maintenant plus que jamais, il veut sentir son avenir comme un grenier chargé de ressources abondantes.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. IV, XIX, p. 210.
6 Sous la lucarne du grenier, avec sa poulie de bois et sa corde, s'ouvrent deux petites fenêtres d'où s'échappe une odeur de maïs et de fruits.
H. Bosco, le Jardin d'Hyacinthe, Borisols, I.
♦ Grenier à sel. — Par métaphore. || Un grenier à… : ample réserve. ☑ Loc. fam. (vx). Un grenier à coups de poings : personne battue (Michelet, Zola, in T. L. F.). — ☑ Grenier à puces : animal, personne malpropre.
2 Hist. || Grenier à sel : juridiction qui traitait les causes concernant la gabelle.
1 (1570). Étage supérieur d'une maison sous les combles, souvent non habité, servant en général à des rangements (→ Arpenter, cit. 4; coiffer, cit. 16; fatras, cit. 5). || Mettre des hardes, des meubles, des objets inutilisables au grenier. || Reléguer un tableau au grenier. || Grenier poussiéreux, sombre, éclairé par une simple lucarne (→ Araignée, cit. 10). || En être réduit à loger au grenier. ⇒ Mansarde. || Aménager un grenier en débarras. || Grenier où l'on monte par un escalier, une échelle (→ Faire, cit. 216). — Aménager une chambre dans un grenier. || Grenier aménageable.
7 Au-dessus de ce troisième étage étaient un grenier à étendre le linge et deux mansardes où couchaient un garçon de peine, nommé Christophe, et la grosse Sylvie, la cuisinière.
Balzac, le Père Goriot, Pl., t. II, p. 854.
8 Aveugle, goutteuse, presque sourde, elle vivait seule dans un grenier (…)
A. de Musset, Nouvelles, « Croisilles », VI.
9 (…) quelques ateliers bouillonnaient du mélange écumant des arts. Même un grenier (celui des Goncourt) devint illustre; et le seul grenier au monde capable d'une telle fécondité, il enfanta une Académie excellente qui s'accorde aimablement avec son aînée, et dont il vous plaira, Messieurs, que je salue les gloires et les talents au passage.
Valéry, Variété IV, p. 12.
10 À dix ans, nous trouvions refuge dans la charpente du grenier. Des oiseaux morts, de vieilles malles éventrées, des vêtements extraordinaires : un peu les coulisses de la vie.
Saint-Exupéry, Courrier Sud, III, III.
11 Un grenier éclairé par une lucarne. Pêle-mêle d'objets hétéroclites : des malles; un vieux fourneau, un mannequin de couturière.
Sartre, Morts sans sépulture (décor du 1er tableau).
♦ ☑ Loc. De la cave au grenier : dans toute la maison. || Fouiller une maison de la cave au grenier, depuis le bas jusqu'en haut.
♦ Allus. littér. || Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans, refrain d'une chanson de Béranger (1829), qu'on cite généralement par ironie (→ Étudiant, cit. 4).
12 (…) il n'en est pas moins vrai qu'à vingt ans même, une jolie chambre bien close, bien calfeutrée, bien saine, est préférable à un grenier, dans lequel toute la gaîté française ne saurait empêcher que le rire n'y soit beaucoup plus rare que les larmes.
Ch. Paul de Kock, la Grande Ville, t. I, p. 140 (éd. 1842).
2 Lieu de réunion (→ ci-dessus cit. 9, le Grenier des Goncourt), de spectacle (ex. : le Grenier de Toulouse) situé à un étage élevé.
3 (1736). Mar. Plancher, claies mobiles protégeant des marchandises. — (1680). || Charger en grenier, en vrac.
Encyclopédie Universelle. 2012.