Akademik

gueuleton

gueuleton [ gɶltɔ̃ ] n. m.
• 1743; de gueule
Fam. Repas gai, d'ordinaire entre amis, où l'on mange et boit avec excès. festin. Faire un gueuleton, un bon petit gueuleton.

gueuleton nom masculin (de gueule) Familier. Repas copieux et excellent : Faire un gueuleton.gueuleton (synonymes) nom masculin (de gueule) Familier. Repas copieux et excellent
Synonymes :
- banquet
- bombance (familier)
- festin
- ripaille (familier)

gueuleton
n. m. Fam. Bon repas.

⇒GUEULETON, subst. masc.
Fam. Repas de qualité au cours duquel on mange et on boit beaucoup. Un gueuleton à tout casser (DUHAMEL, Cécile, 1938, p. 190). J'accompagnai Rodolphe à la coupée et nous prîmes congé, avec des vœux et la promesse de nous revoir bientôt à Paris, le portier jurant d'envoyer tout valser et de rentrer dare-dare prendre sa retraite dans son village natal des Carpathes, et qu'il passerait par Paris, et que nous ferions une noce à tout casser, un gueuleton monstre, etc., etc... (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 46).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1751 (VADÉ, La Pipe cassée, p. 16). Dér. de gueule, -t- épenthétique; suff. -on1. Fréq. abs. littér. :40.
DÉR. Gueuletonner, verbe intrans. Faire un gueuleton. Bien des vieilles gaupes ont profité de ce miracle car, depuis, je ne puis en rencontrer une, la nuit, aux Champs-Élysées, sans l'inviter à venir gueuletonner et boire le coup, et ces vieilles édentées roucoulantes et combien, combien emmerdantes me racontent leur vie (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 202). [], (il) gueuletonne []. 1re attest. 1858 (LARCHEY ds Revue anecdotique, p. 558 ds Fr. mod. t. 16, p. 302); de gueuleton, dés. -er.

gueuleton [gœltɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1743, Vade; de gueule, II., 2.
Fam. Bon repas (en général bien arrosé, souvent collectif et gai). Festin. || Faire un gueuleton, un gueuleton formidable, un gueuleton à tout casser, un bon petit gueuleton. || On va se taper un gueuleton chez X.
1 (…) l'Étude a été mise en possession cejourd'hui de ces témoignages du culte que nos prédécesseurs ont constamment rendu à la dive bouteille et à la bonne chère (…) nous célébrerons la conquête de ce livre qui contient la charte de nos gueuletons.
Balzac, Un début dans la vie, Pl., t. I, p. 716.
1.1 (…) il regardait Napoléon III comme son ennemi personnel, une canaille qui s'enfermait avec de Morny et les autres, pour faire des « gueuletons ».
Zola, le Ventre de Paris, t. I, p. 94.
2 Et les nôtres, dis donc, nos députés, qu'est-ce qu'ils avaient comme idéal ? Se remplir les poches, oui, et les petites femmes et tout le tremblement. Ils se payaient des gueuletons avec notre argent.
Sartre, la Mort dans l'âme, p. 275.
DÉR. Gueuletonner.

Encyclopédie Universelle. 2012.