1. huilier [ ɥilje ] n. m.
• 1260; de huile
1 ♦ Rare Fabricant, marchand d'huile.
2 ♦ (1693) Cour. Ustensile de table contenant deux burettes pour l'huile et le vinaigre.
huilier 2. huilier, ière [ ɥilje, jɛr ] adj.
• 1868; de huile
♦ Qui a rapport à la fabrication des huiles. Industrie huilière. ⇒ huilerie.
● huilier nom masculin Accessoire de table réunissant les burettes d'huile et de vinaigre et parfois les salières et le moutardier. Industriel fabricant de l'huile alimentaire.
huilier, ère
adj. et n. m.
rI./r adj. Relatif à l'huile et à sa fabrication.
rII./r n. m.
d1./d Rare Fabricant, marchand d'huile.
d2./d Ustensile portant des burettes contenant de l'huile et du vinaigre. Huilier d'argent.
I.
⇒HUILIER1, subst. masc.
A. — Fabricant, marchand d'huile. Nous récoltons le colza. La graine, traitée par un huilier du pays, fournit notre consommation d'huile pour l'année (DEBATISSE, Révol. silenc., 1963, p. 24).
B. — Accessoire de table composé de deux burettes pour l'huile et le vinaigre (et parfois d'une salière et d'un moutardier). J'avais entendu dire que le vinaigre donne des maux d'estomac, et, sans en prévenir M. Goulden, dans ma peur j'avalai tout le vinaigre qui se trouvait dans la petite burette de l'huilier (ERCKM.-CHATR., Conscrit 1813, 1864, p. 49). La monture en métal de l'huilier est soit massive et repoussée d'ornements, soit ciselée à jour (palmettes sous l'Empire napoléonien, galeries d'ogives à l'époque du « Regency » anglais et du début de la restauration française) (GRANDJEAN, Orfèvr. XIXe s., 1962, p. 52).
Rem. On relève un emploi au sens de « bateau destiné au transport de l'huile ». Départ de Coquillatville à huit heures sur un petit huilier qui devait nous mener au lac Tomba (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 705).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. A. 1260 huilier « fabricant d'huile » (E. BOILEAU, Métiers, éd. G.B. Depping, p. 159). B. 1693 un huilier d'argent (RICH.). Dér. de huile; suff. -ier; cf. lat. olearius « fabricant, marchand d'huile ».
II.
⇒HUILIER2, -IÈRE, adj.
Industrie huilière. Relative à la fabrication des huiles. (Dict. XXe s.).
Rem. Les dict. du XIXe s. mentionnent un emploi subst. fém. au sens de « petite cruche servant à conserver l'huile des lampes sur les bateaux ».
Prononc. : [], fém. [-]. Étymol. et Hist. 1490 « qui contient, fournit de l'huile » poisson huilier (Ord., XX, 248 ds GDF.), très rare jusqu'au XXe s. (Ac. 1935 : industrie huilière). Dér. de huile; suff. -ier. Fréq. abs. littér. : 21.
1. huilier [ɥilje] n. m.
ÉTYM. 1260; de huile.
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I Rare. Fabricant, marchand d'huile.
➪ tableau Noms de métiers.
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II (1693). Cour. Ustensile de table contenant deux burettes pour l'huile et le vinaigre.
0 (…) elle l'aida complaisamment à déballer et ranger les louches, les cuillers à ragoût, les couverts, les huiliers, les saucières, plusieurs plats, des déjeuners en vermeil (…)
Balzac, le Père Goriot, Pl., t. II, p. 861.
➪ tableau Noms de récipients.
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HOM. 2. Huilier; forme du v. huiler.
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2. huilier, ière [ɥilje, jɛʀ] adj.
ÉTYM. 1867, in Année sc. et industr. 1868, p. 352; cf. en moy. franç. poisson huilier, 1490; de huile.
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♦ Qui a rapport à la fabrication des huiles. || Industrie huilière : huilerie.
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HOM. 1. Huilier; forme du v. huiler.
Encyclopédie Universelle. 2012.