literie [ litri ] n. f.
• 1832; h. 1614; de lit
1 ♦ Ce qui entre dans la composition d'un lit; matériel de couchage.
2 ♦ Spécialt Ensemble des objets qui recouvrent le châlit et le sommier : matelas, traversin, oreiller, couverture, couette, édredon, couvre-lit (parfois aussi le linge : draps et taies). ⇒ couchage. Elle « laisse la literie s'aérer longuement à la fenêtre » (Romains).
● literie nom féminin (de lit) Tout ce qui concerne l'équipement d'un lit (sommier, matelas, oreiller, couverture, etc.).
literie
n. f. Ensemble des objets dont se compose un lit.
|| Spécial. (Excluant le sommier et le châlit.) Garniture d'un lit (matelas, traversin, oreillers, draps, couvertures, etc.).
⇒LITERIE, subst. fém.
A. — Ensemble des éléments (meuble, sommier, matelas, draps, etc.) qui servent à confectionner et à garnir un lit; matériel de couchage. Anna replia tout à fait ses couvertures et fit un effort pour se lever. La literie craqueta (REIDER, Mlle Vallantin, 1862, p. 82). Et, au-dessus de cette confusion, tout en haut, le rayon de la literie, comme suspendu, mettait des petits lits de fer garnis de leurs matelas, drapés de leurs rideaux blancs (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 628).
— Littér. Synon. de couche, lit. [Cyprien cherchait] sur des literies de rencontre l'apaisement de ses folies charnelles (HUYSMANS, En mén., 1881, p. 119).
B. — En partic. Ensemble des pièces (traversin, couvertures, édredon, draps, etc.) qui recouvrent le lit. [Elle] laisse la literie s'aérer longuement à la fenêtre (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 61).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1832 (RAYMOND). Dér. de lit; suff. -erie. Fréq. abs. littér. : 52.
literie [litʀi] n. f.
ÉTYM. 1614, attestation isolée; 1832; de lit.
❖
1 Techn. Ce qui entre dans la composition d'un lit (y compris le châlit); matériel de couchage.
2 (1867). Cour. Spécialt. Ensemble des objets qui recouvre le châlit et le sommier : matelas, traversin, oreiller, couverture, édredon, couvre-lit (parfois aussi le linge : draps et taies).
0 Il ne reste donc à Mme Maillecotin que deux lits dont elle ait à s'occuper. Elle y passe beaucoup de temps, laisse la literie s'aérer longuement à la fenêtre, non sans déplorer que les deux autres lits ne profitent pas des mêmes soins.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. I, V, p. 61.
Encyclopédie Universelle. 2012.