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none

none [ nɔn ] n. f.
XIIe; lat. nona, fém. de nonus « neuvième »
IAu sing. (de nona [hora] « neuvième [heure] »)
1Antiq. rom. Neuvième heure du jour. Quatrième partie du jour qui commençait à la fin de la 9e heure.
2Liturg. cathol. Petite heure canoniale qui se récite après sexte, à la neuvième heure du jour (vers 15 h).
IIAu plur. (de nonæ [dies] « neuvièmes [jours] ») Antiq. rom. Division du mois qui tombait le neuvième jour avant les ides. ⊗ HOM. Nonne.

none nom féminin (latin nona hora, la neuvième heure) Dans la Rome antique, heure correspondant à peu près à nos 15-16 h. Heure de l'office canonial dont la place propre est à trois heures après midi. ● none (homonymes) nom féminin (latin nona hora, la neuvième heure) nones nom féminin pluriel nonne nom féminin nonne nom masculin

⇒NONE, subst. fém.
A.ANTIQ. ROMAINE. Neuvième heure du jour (quinzième heure selon notre manière de compter); p. méton., quatrième partie de la journée qui débutait à la fin de la neuvième heure du jour. (Dict. XIXe et XXe s.).
B.LITURG. CATH. Une des sept heures canoniales qui se récite à la neuvième heure du jour, après sexte. Chacun se rendait à ses affaires et l'on retournait à la petite chapelle, à cinq heures, pour psalmodier none et vêpres et l'on récitait les complies avant de se coucher, chez soi (HUYSMANS, Oblat, t.2, 1903, p.257). En négligeant les Matines, les Laudes, les Petites Heures (Prime, Tierce, Sexte et None), (...) nous trouvons dans le cadre liturgique paroissial: la messe chantée (Grand'messe); les Vêpres et les Complies (POTIRON, Mus. église, 1945, p.9).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. nones, nonne. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 980 nona «neuvième heure du jour» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 309); 2. 1121-34 liturg. cath. nune (PHILIPPE DE THAON, Bestiaire, éd. E. Walberg, 281). Empr. au lat. nona (hora) «neuvième heure du jour (c.-à-d. 3 heures de l'après-midi)» pour 1, et au lat. eccl. nona «office de la neuvième heure» (début Ve s. ds BLAISE Lat. chrét.) pour 2, dér. de nonus «neuvième», de novem «neuf». Fréq. abs. littér.:27.

none [nɔn] n. f.
ÉTYM. V. 1130; lat. nona, fém. de nonus « neuvième ».
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I Au sing. (De nona [hora] « neuvième heure »).
1 Antiq. rom. Neuvième heure du jour.Par ext. Quatrième partie du jour qui commençait à la fin de la 9e heure (soit approximativement, dans notre système horaire, vers 14 h 15 en hiver et 15 h 30 en été).
2 Liturgie cathol. Petite heure canoniale qui se récite après sexte, à la neuvième heure du jour selon la computation juive (soit vers 15 h).
0 None se déroula simplement psalmodié (sic) et lorsque les moines eurent terminé, ils restèrent debout, inclinés encore, en silence, jusqu'à ce que l'Abbé eût donné le signal d'entonner Vêpres.
Huysmans, l'Oblat, II.
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II Au plur. (De nonæ [dies] « neuvièmes jours »). Dans le calendrier de la Rome antique, Division du mois qui tombait le neuvième jour avant les ides, c'est-à-dire le 7 en mars, mai, juillet, octobre, et le 5 dans les autres mois. || Nones d'avril, de juin…
HOM. 1. Nonne, 2. nonne.

Encyclopédie Universelle. 2012.