perce-oreille [ pɛrsɔrɛj ] n. m. ♦ Cour. Forficule. Il « ne trouvait aucun plaisir à torturer des perce-oreilles, bien qu'il les détestât » (Maurois).
● perce-oreille, perce-oreilles nom masculin Nom usuel de la forficule.
perce-oreille
n. m. Nom cour. de la forficule. Des perce-oreilles.
⇒PERCE-OREILLE, subst. masc.
ENTOMOL. Insecte orthoptère dont l'abdomen se termine par deux crochets en forme de tenaille. Synon. sav. forficule auriculaire. J'ai considéré, je vous l'avoue, ces sortes de questions comme l'histoire du perce-oreille qui entre dans la tête des enfants endormis sur l'herbe avec l'intention arrêtée de leur perforer le cerveau. Je n'ai réellement jamais vu de cerveaux perforés par les perce-oreilles (GOBINEAU, Pléiades, 1874, p. 60). Les perce-oreille rongent les boutons des arbres en espaliers (DU BREUIL, Cult. arbres, 1876, p. 244).
Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Plur. des perce-oreilles. Étymol. et Hist. 1564 perc'oreille (J. THIERRY, Dict. fr.-lat. ds GDF. Compl.). De perce- et oreille, cet insecte étant nommé ainsi autrefois parce que sa queue en forme de fourche faisait penser à la pincette avec laquelle l'orfèvre perçait les oreilles pour le port de boucles d'oreilles (v. FEW t. 1, p. 180); par la suite ce rapprochement n'a plus été compris et la croyance populaire a attribué à cet insecte le désir de s'introduire dans l'oreille de l'homme pour manger la cervelle (v. ROLL. Faune t. 3, p. 302). Fréq. abs. littér. :11. Bbg. BALDINGER (K.). À propos de l'infl. de la langue sur la pensée. R. Ling. rom. 1973, t. 37, n° 147/148, p. 257.
perce-oreille [pɛʀsɔʀɛj] n. m.
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♦ Insecte dont l'abdomen porte un appendice en forme de pince. ⇒ Forficule. || Des perce-oreilles.
0 Quelques-uns des articles étaient si violents que ses amis voulaient qu'il poursuivît les diffamateurs. Il répondit qu'il pouvait éprouver de la haine pour un égal, mais ne trouvait aucun plaisir à torturer des perce-oreilles, bien qu'il les détestât.
A. Maurois, Vie de Byron, II, XX.
➪ tableau Classification des insectes.
Encyclopédie Universelle. 2012.