pontage [ pɔ̃taʒ ] n. m.
• 1269 « péage »; de pont
♦ Techn.
1 ♦ Opération par laquelle on jette un pont provisoire.
2 ♦ Construction d'un pont de navire; manière dont un navire est ponté.
3 ♦ (1973) Chir. Union de deux veines (ou artères) distantes l'une de l'autre, par greffage sur un troisième segment, en aval de la lésion, ou par greffage d'un tube en plastique. Pontage coronarien. (Recomm. offic. pour by-pass).
● pontage nom masculin Action de construire un pont provisoire. Réunion de deux vaisseaux sanguins par une greffe vasculaire ou par un tube plastique afin de restaurer une circulation normale et de court-circuiter un rétrécissement ou une obstruction artériels. Opération consistant à réunir entre elles des macromolécules. ● pontage (expressions) nom masculin Pontage aortocoronarien, pose d'un greffon entre l'aorte et l'artère coronaire afin de rétablir une circulation sanguine normale dans un tronçon artériel rétréci ou occlus. ● pontage (synonymes) nom masculin Opération consistant à réunir entre elles des macromolécules.
Synonymes :
- réticulation
pontage
n. m.
d1./d Action de construire un pont.
d2./d CHIR Dérivation pratiquée sur une artère obstruée, par greffe d'un morceau de veine ou d'artère.
d3./d Didac. Réunion d'éléments par un pont (sens 8 et 9).
⇒, subst. masc.
A. —Construction d'un pont, en particulier d'un pont provisoire, d'un pont pour le passage des troupes. Dans le cours du mois de juin [1859] et les premiers jours de juillet, des travaux de pontage sont journellement exécutés (Journ. offic., 16 janv. 1875, p.400, 3e col. ds LITTRÉ).
B. —CHIR. MOD. ,,Procédé chirurgical pour l'union de deux conduits creux distants (en particulier de deux segments artériels) par interposition d'un greffon ou d'un tube artificiel`` (MAN.-MAN. Méd. 1980). Le pontage se fait couramment dans l'angine de poitrine (...) entre l'aorte et les artères coronaires pour rétablir la circulation dans celles-ci (Pt Lar. Méd. 1976).
Prononc.:[
]. Homon. pontage rem. s.v. ponter2. Étymol. et Hist.1. 1269 «droit qui se perçoit en quelques endroits sur les personnes, voitures ou marchandises qui traversent une rivière sur un pont ou dans un bac» (Layettes du Trésor des Chartes, éd. A. Teulet, t.4, p.380); 2. 1611 «action de construire un pont» (COTGR.); 3. 1903 «mode de disposition des poutrelles dans un pont militaire» (Nouv. Lar. ill.). Dér. de pont; suff. -age. Cf. lat. médiév. pontaticum att. vers 700 dans les Formulae Marculfi (Ét. sur la lang. et le style par A. Uddholm, 192) et au IXes. ds DU CANGE.
]. Homon. pontage rem. s.v. ponter2. Étymol. et Hist.1. 1269 «droit qui se perçoit en quelques endroits sur les personnes, voitures ou marchandises qui traversent une rivière sur un pont ou dans un bac» (Layettes du Trésor des Chartes, éd. A. Teulet, t.4, p.380); 2. 1611 «action de construire un pont» (COTGR.); 3. 1903 «mode de disposition des poutrelles dans un pont militaire» (Nouv. Lar. ill.). Dér. de pont; suff. -age. Cf. lat. médiév. pontaticum att. vers 700 dans les Formulae Marculfi (Ét. sur la lang. et le style par A. Uddholm, 192) et au IXes. ds DU CANGE.
pontage [pɔ̃taʒ] n. m.
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♦ Technique.
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2 Opération par laquelle on jette un pont provisoire (pont volant, pont de bateaux).
3 (Av. 1970; in la Recherche, no 3, p. 272). Chir. Union de deux veines (ou artères) distantes l'une de l'autre, par greffage sur un troisième segment, en aval de la lésion. (Recomm. off. pour by-pass). || « (…) une nouvelle méthode simple et efficace : le “pontage”. Il s'agit de greffer “en pont” un fragment de veine du malade — en général la veine saphène interne — en l'abouchant d'une part à l'aorte, de l'autre à la coronaire atteinte, en aval des lésions qui l'obstruent » (le Point, 9 oct. 1972, p. 92).
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II Mar. Construction d'un pont (II.) de navire; manière dont un navire est ponté.
Encyclopédie Universelle. 2012.