promptement [ prɔ̃ptəmɑ̃; prɔ̃tmɑ̃ ] adv.
• v. 1300; de prompt
♦ Littér. D'une manière prompte, en peu de temps. ⇒ rapidement, vite. Le désir d'arriver plus promptement à la célébrité. ⇒ tôt. Expédier promptement son travail. ⇒ rondement. « éloignons-nous promptement, il y a du péril à passer par ici » (Lesage).
⊗ CONTR. Doucement.
● promptement adverbe De façon prompte : Exécuter promptement les ordres. ● promptement (synonymes) adverbe De façon prompte
Synonymes :
- immédiatement
promptement
adv. En peu de temps, sans tarder.
⇒PROMPTEMENT, adv.
Sans tarder, rapidement. Synon. rondement (fam.), vivement; anton. lentement. Aller, revenir promptement; faire promptement qqc. C'est ça, cria-t-il, cassez-moi les os, après avoir cassé mes machines! Il repoussa promptement la porte. Une bordée de cailloux s'abattit dans le bois (ZOLA, Germinal, 1885, p.1448). Allez, allez, foutez-moi le camp et promptement (COURTELINE, Train 8 h 47, 1888, 1re part., 6, p.73). Wren put saisir la plus belle occasion qui jamais s'offrit à un architecte: la nécessité de rebâtir promptement une ville entière (MORAND, Londres, 1933, p.29).
REM. Prompto, adv., pop., synon. rapido (pop.). Comme conclusion de cet épisode Baponot m'orna la paume de la main d'un billet de mille et me pria de disparaître, ordre que j'exécutai prompto en prenant le train pour Paris (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p.217).
Prononc. et Orth.:[
]. G. STRAKA ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t.19 n° 1 1981, p.236: ,,Promptement, promptitude étaient d'abord sans p au XVIes. (...) puis avec p au début du XVIIes. (...) et de nouveau sans p à partir d'Oudin et jusqu'à présent``. En effet seuls MARTINET-WALTER 1973 et ROB. 1985 admettent à côté de [
], la prononc. influencée par l'orth. [
]. Comparer avec dompter, dompteur, (in)domptable où ,,la prononciation avec p (...) est devenue au moins aussi répandue que celle sans p`` (G. STRAKA, op. cit., p.235). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Déb. du XIVes. (Ystoire de li Normant, éd. V. De Bartholomaeis, VI, 12, p.275). Dér. de prompt; suff. -ment2. Fréq. abs. littér.:1141. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 3568, b) 1278; XXes.: a) 706, b) 697.
]. G. STRAKA ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t.19 n° 1 1981, p.236: ,,Promptement, promptitude étaient d'abord sans p au XVIes. (...) puis avec p au début du XVIIes. (...) et de nouveau sans p à partir d'Oudin et jusqu'à présent``. En effet seuls MARTINET-WALTER 1973 et ROB. 1985 admettent à côté de [], la prononc. influencée par l'orth. []. Comparer avec dompter, dompteur, (in)domptable où ,,la prononciation avec p (...) est devenue au moins aussi répandue que celle sans p`` (G. STRAKA, op. cit., p.235). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Déb. du XIVes. (Ystoire de li Normant, éd. V. De Bartholomaeis, VI, 12, p.275). Dér. de prompt; suff. -ment2. Fréq. abs. littér.:1141. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 3568, b) 1278; XXes.: a) 706, b) 697.
ÉTYM. V. 1300; de prompt.
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♦ Littér. D'une manière prompte, en peu de temps. ⇒ Rapidement, vite. || Le désir d'arriver plus promptement à la célébrité (cit. 6). ⇒ Tôt. || Impressions fugitives (cit. 14) qui s'effacent promptement. ⇒ Bientôt. || Enthousiasme (cit. 23) qui s'éteindra promptement. — « Il fallait promptement s'armer » (cit. 11, La Fontaine). ⇒ Hâte (en). || Aviser (cit. 12) promptement aux moyens de s'en tirer. || Dépêcher, expédier promptement son travail. ⇒ Rondement (→ Perler, cit. 3). || Saisir promptement les bonnes occasions. ⇒ Volée (à la). || « Deux hommes demandaient (cit. 18) à le voir promptement ». ⇒ Immédiatement.
1 (…) éloignons-nous promptement, il y a du péril à passer par ici.
A. R. Lesage, le Diable boiteux, X.
2 La beauté s'use promptement par la possession (…)
Rousseau, Émile, V.
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CONTR. Doucement, lentement.
Encyclopédie Universelle. 2012.