pyrogravure [ pirogravyr ] n. f. ♦ Procédé de décoration du bois consistant à graver un dessin à l'aide d'une pointe métallique portée au rouge. — Gravure réalisée par ce procédé.
● pyrogravure nom féminin Procédé de décoration du bois, ou d'un autre matériau, consistant à y graver un dessin au moyen d'une pointe métallique portée au rouge vif.
pyrogravure
n. f. Procédé de décoration qui consiste à dessiner, au moyen d'une pointe métallique chauffée, sur un objet de bois, de cuir, etc.; gravure ainsi obtenue.
⇒PYROGRAVURE, subst. fém.
Procédé de décoration qui consiste à graver un dessin à l'aide d'une pointe métallique chauffée au rouge. Pyrogravure sur bois, sur cuir, sur ivoire, sur os; technique, appareil de pyrogravure. Il aurait peut-être appris, sans trop de peine, quelque petit art d'agrément, à faire de la pyrogravure, à tourner des bibelots de bois. Mais non, mais non, il veut devenir un saint, tout simplement (DUHAMEL, Journal Salav., 1927, p. 144). Le cuir est une matière très employée en pyrogravure. Ses qualités de souplesse, sa facilité à être attaqué par le feu, et ses applications nombreuses permettent de l'utiliser pour une foule de travaux divers (CLOSSET, Trav. artist. cuir, 1930, p. 33).
— Loc. En pyrogravure. En utilisant ce procédé. Déjà les relieurs du début du siècle avaient travaillé dans ce sens, recouvrant les plats extérieurs de véritables illustrations, tableaux minuscules en pyrogravure ou en mosaïque de cuir, reproduisant scènes ou paysages (Arts et litt., 1936, p. 14-4). Laissant choir son alpenstock décoré d'edelweiss en pyrogravure (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 116).
REM. Pyrographe, subst. masc. Appareil à pyrograver. Pyrographe électrique. Le cuir, aussi bien préparé qu'il soit, abîmera toujours beaucoup plus le pyrographe (CLOSSET, Trav. artist. cuir, 1930, p. 34).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1895 (GUÉRIN Suppl.). Comp. de pyro- et de gravure; cf. aussi l'angl. pyrogravure « id. » en 1888 (v. NED).
DÉR. 1. Pyrograver, verbe trans. Décorer (un objet), graver (un dessin) par le procédé de la pyrogravure. Pyrograver sur cuir; pyrograver un bibelot. Il lisait les noms allemands, pyrogravés sur les caisses de bon vin de France: « Heidsieck, Walbaum, Giesler (...) » (HAMP, Champagne, 1909, p. 195). On peut pyrograver une foule d'objets: depuis la petite table de bois blanc, qui se transforme ainsi en un meuble de salon original et riche, jusqu'à la moindre boîte (Lar. mén. 1926). Soyez prudent et ayez la main légère, pour ne pas gâter votre ouvrage; aussi, nous vous recommandons, pour cela comme pour tout le reste, de faire des essais à part. Enfin, ne pyrogravez pas sur des teintures (CLOSSET,Trav. artist. cuir, 1930, p. 34). Empl. pronom. passif. Le velours se pyrograve au moyen d'un outil spécial (...) et d'une pointe aiguë (Lar. mén. 1926). Part. passé adj. Il m'est offert une superbe paire de bottes en cuir ouvragé, des calebasses pyrogravées et coloriées, qui, pour ne valoir que quelques sous, n'en sont pas moins ravissantes (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 960). — [piRO], (il) pyrograve [-]. Att. ds Ac. 1935. — 1re attest. 1898 (O. UZANNE ds Art et décor, t. 4, p. 8); comp. de pyro- et de graver, d'apr. pyrogravure. 2. Pyrograveur, subst. masc. Artiste en pyrogravure. Ses artisans servent la France, ses écrivains, ses ingénieurs, ses pyrograveurs. Ses miniaturistes la servent, car on ne peut plus la servir qu'en l'ornant, fût-ce sur un centimètre carré (GIRAUDOUX, Siegfried, 1928, IV, 3, p. 167). — [piRO]. — 1re attest. 1898 (O. UZANNE, op. cit., p. 2); comp. de pyro- et de graveur, d'apr. pyrogravure.
BBG. — QUEM. DDL t. 4.
pyrogravure [piʀogʀavyʀ] n. f.
ÉTYM. 1888, la Science illustrée, t. I, p. 115; de pyro-, et gravure.
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♦ Procédé de décoration du bois consistant à graver un dessin à l'aide d'une pointe métallique portée au rouge. — Une pyrogravure : une gravure réalisée par ce procédé.
0 Nous n'étions plus pareilles. En même temps, je n'étais pas « pareille » aux jeunes filles qui prenaient des leçons de tennis, de chant ou de pyrogravure pendant que j'apprenais la dactylographie.
F. Giroud, Si je mens, p. 22.
Encyclopédie Universelle. 2012.