1. q [ ky ] n. m. inv. ♦ Dix-septième lettre et treizième consonne de l'alphabet : q majuscule (Q), q minuscule (q). — Prononc. Lettre, toujours suivie d'un u en français, sauf en finale (cinq, coq), qui note l'occlusive vélaire sourde [ k ] sauf dans des emprunts où il note [ kw ] (quetsche, quick, quinto). — Trigrammes comportant q : qua, qui note [ ka ] (quarante) ou [ kwa ] (équation); qui, qui note [ ki ] (quitter) ou [ kɥi ] (équilatéral). ⊗ HOM. Cul. q 2. q abrév. et symboles
1 ♦ ℚ [ ky ] n. m. inv. Ensemble des nombres rationnels.
2 ♦ q [ kɛ̃tal ] n. m. Quintal.
● Q Électricité Désigne la puissance réactive. Électronique et Télécommunications Désigne le facteur de qualité (ou de surtension) d'un circuit, d'une réactance. Pathologie et Médecine vétérinaire Fièvre Q, rickettsiose dont l'agent pathogène est Coxiella burneti (rickettsiale). [Chez le mouton et la chèvre, elle provoque des avortements ou des broncho-pneumonies. La maladie est transmise de l'animal à l'homme par contact direct ou par morsure de tique.] Télécommunications Code Q, code d'abréviation à trois lettres, d'usage international pour les communications radiotélégraphiques et radiotéléphoniques, spécialement dans les services mobiles maritime et aéronautique. ● Q Symbole de l'ensemble des nombres rationnels ou corps des fractions de l'anneau Z des entiers relatifs. (Les éléments de Q sont les nombres égaux au quotient d'un entier relatif a par un entier relatif non nul b, noté à l'aide des notations fractionnaires .) ● Q (expressions) Fièvre Q, rickettsiose dont l'agent pathogène est Coxiella burneti (rickettsiale). [Chez le mouton et la chèvre, elle provoque des avortements ou des broncho-pneumonies. La maladie est transmise de l'animal à l'homme par contact direct ou par morsure de tique.] Code Q, code d'abréviation à trois lettres, d'usage international pour les communications radiotélégraphiques et radiotéléphoniques, spécialement dans les services mobiles maritime et aéronautique.
q
n. m. Dix-septième lettre (q, Q) et treizième consonne de l'alphabet, employée seule en fin de mot (ex. coq ou, dans le groupe qu, notant les sons (ex. quatre), (ex. équateur) ou (ex. équidistant).
⇒Q, q, lettre
La dix-septième lettre de l'alphabet; un spécimen de cette lettre.
A. — [La lettre en tant que telle]
1. [L'attention porte sur le nom de la lettre, [ky]]
— [Latence de l'homon. obscène du nom de la lettre] Une Canadienne m'écrit qu'on ne dit pas « lettre indécente » pour q, dans les écoles religieuses de son pays, contrairement à ce qu'a pu affirmer un journal. On dit, m'assure-t-elle:que (GREEN, Journal, 1949, p. 282).
— [Le nom de la lettre, en all., [ku], reproduit phoniquement, une syll. d'un signe lex.] Le coucou prononce le q à l'allemande (RENARD, Journal, 1901, p. 667).
2. [La lettre en tant que constituant de mot]
— [L'omission d'un q] Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre: « Mes couilles » [pour « mes coquilles »]. Un prote, négligent et malicieux, avait laissé tomber le q... J'écris ceci pour me consoler [d'une mésaventure analogue] (GIDE, Journal, 1937, p. 1276).
— [L'init., abrév., du mot corresp.] C.q.f.d. Le pamphlet (...) se terminait orgueilleusement par les trois lettres q.e.d.: quod erat demonstrandum (MAUROIS, Ariel, 1923, p. 39).
3. [L'attention porte sur le graphisme du caractère] Q majuscule, q minuscule, Q, à la face ronde et joviale d'amateur de faciles jeux de mots, au double menton s'appuyant sur le petit nœud de cravate (M. LEIRIS, Biffures, Paris, Gallimard, 1948, p. 43).
4. [L'attention porte sur la valeur phon. de la lettre] Victorine posait des questions. D'où vient que ch dans orchestre a le son d'un q et celui d'un k dans archéologique? (...) Tout cela n'est pas juste (FLAUB., Bouvard, t. 2, 1880, p. 153).
Rem. La différence postulée n'existe pas.
B. — [La lettre en tant que signe abréviatif, symb., etc.; l'abrév. est sans restriction pour l'écrit; à l'oral, le mot corresp. peut ou doit lui être substitué]
— q, quintal.
— Q, (facteur de) qualité; quantité d'électricité, de chaleur (d'apr. Électron. 1963-64).
— Fièvre Q, pour fièvre du Queensland.
— QE, QO, question écrite, orale, à l'Assemblée Nationale.
— Q.G.
— Q.H.S., quartier de haute sécurité, et ses var., Q.G.S., quartier de plus grande sécurité, et Q.S.R., quartier de sécurité renforcée (d'apr. M. GENDREL, Dict. des princ. sigles utilisés dans le monde jur., 1980).
— Q.I.
— qq., [Attribué à l'arg. de l'École polytechnique] Quelque, quelqu'un, quelconque. J'ai rencontré qq personnes de ma connaissance; j'ai à faire qq visites (FRANCE 1907).
— qqn, qqc., quelqu'un, quelque chose.
— qs, dans une prescription médicale, quantum satis ou quantité suffisante (d'apr. J.-P. POINSOTTE, Dict. des sigles méd., 1981).
Prononc. et Orth.:[ky]. Toujours suivi d'un u, sauf à la fin du mot et dans les sigles et les abrév. La graph. qu se prononce [k] en gén. et dans certains cas [kw] ou []. V. en partic. quadr(i)-. On trouve le nom de la lettre écrite qu (Ac. 1835, 1878), cu (Ac. 1935), ku (Ac. 1835, 1878, Lar. 19e), kû (Lar. 20e). Fréq. abs. littér.:140.
q [ky] n. m.
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REM. 1. En français, q est toujours suivi d'un u, sauf à la fin d'un mot (cinq, coq) et dans des sigles.
2. Le groupe qu se prononce tantôt [k] (quarante), tantôt [kw] (équation, quartz), tantôt [kɥ] (équilatéral); pour certains mots, l'usage n'est pas fixé.
♦ Math. || ℚ : notation de l'ensemble des nombres rationnels.
♦ q : symbole du quintal.
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HOM. Cul.
Encyclopédie Universelle. 2012.