raidillon [ redijɔ̃ ] n. m.
• 1762; de raide
♦ Courte partie d'un chemin qui est en pente raide. ⇒ côte, montée. « Les deux raidillons les plus traîtres se trouvaient de part et d'autre du carrefour » (Romains).
♢ Petit sentier en pente raide.
● raidillon nom masculin Sentier en pente raide.
raidillon
n. m. Court sentier escaladant une pente raide.
⇒RAIDILLON, subst. masc.
Petit chemin en pente raide; partie en pente raide d'une route, d'un chemin, d'une rue. Passé la rue Montholon (...) la pente de la rue Rochechouart se relevait vivement. Les deux raidillons les plus traîtres se trouvaient de part et d'autre du carrefour Condorcet. Et chaque raidillon était précédé d'une halte, qui coupait l'élan de la voiture (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 260). Ils n'avaient pas encore entamé le raidillon abrupt qui menait à l'école, bâtie au flanc d'une colline (CAMUS, Exil et roy., 1957, p. 1609).
Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1762-1878: roi-; dep. 1878: rai- (id. ds Lar. Lang. fr., ROB. 1985); LITTRÉ: roi-, rai-. V. raide. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. de raide; suff. -illon (v. -ille et -on). Fréq. abs. littér.:49.
]. Ac. 1762-1878: roi-; dep. 1878: rai- (id. ds Lar. Lang. fr., ROB. 1985); LITTRÉ: roi-, rai-. V. raide. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. de raide; suff. -illon (v. -ille et -on). Fréq. abs. littér.:49.
raidillon [ʀɛdijɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1762; roidillon, encore chez Littré, est vieux; de 1. raide.
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1 Partie d'un chemin, d'une route, qui est en pente rapide, mais sur une faible longueur. ⇒ aussi Côte (supra cit. 9), montée (B., 1.).
2 Petit chemin, sentier, raccourci, ruelle qui escalade une pente raide (I., 5.). || Gravir un raidillon.
1 (…) il se décidait à prendre une ruelle escarpée, un raidillon qui menait devant l'église, lorsque la vue d'un vieux paysan l'arrêta.
Zola, la Terre, I, IV.
2 Passé la rue Montholon, en effet, la pente de la rue Rochechouart se relevait vivement. Les deux raidillons les plus traîtres se trouvaient de part et d'autre du carrefour Condorcet. Et chaque raidillon était précédé d'une halte, qui coupait l'élan de la voiture.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. I, XXII, p. 260.
Encyclopédie Universelle. 2012.