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rater

rater [ rate ] v. <conjug. : 1>
• 1715; « prendre un rat » 1669, en parlant d'une arme à feu qui ne part pas, et fig. « manquer son coup »
I V. intr.
1Ne pas partir (en parlant du coup d'une arme à feu). Le coup a raté.
2Cour. Échouer. L'affaire a raté. fam. foirer, merder. « la race de ceux dont la présence fait tout rater » (F. Mauriac). Fam. Manquer. Ça n'a pas raté ! c'était inévitable, prévisible.
II V. tr.
1Ne pas atteindre (ce qu'on visait). fam. louper. Chasseur qui rate un lièvre. manquer. Ellipt Raté ! (cf. À côté !). Rater une balle au tennis. Rater son train, le train, l'avion, parce qu'on est en retard. — Rater qqn, le manquer, ne pas réussir à le rencontrer. « Je serais désolé de vous rater » (Flaubert). Pronom.(récipr.) Nous nous sommes ratés de peu. Fig. Je ne le raterai pas ! il aura le traitement, le châtiment qu'il mérite (cf. Je l'attends au tournant). Il ne l'a pas raté : il l'a remis en place comme il le fallait.
2Fig. Ne pas profiter de. Rater le début du spectacle. Rater une conférence. « Tu ne rateras pas une occasion de lui rentrer dedans » (Mac Orlan). P. p. adj. Occasion ratée. Fam. et iron. Il n'en rate pas une : il n'arrête pas de faire des maladresses, des sottises.
3Ne pas réussir, ne pas mener à bien. Rater son affaire, son coup, son effet. Rater un examen. Sauce impossible à rater ( inratable) . « C'est un sacrilège que de prouver à notre créateur qu'il a raté le monde » (Giraudoux). P. p. adj. Photos ratées. Rater sa vie : ne pas réussir comme on l'espérait. P. p. adj. Un écrivain raté ( raté, II) .
III V. pron. SE RATER. Fam. Échouer en essayant de se suicider. Il s'est raté deux fois déjà. ⊗ CONTR. Atteindre, obtenir, réussir.

rater verbe intransitif (de prendre un rat, ne pas partir, en parlant d'une arme à feu) En parlant du coup d'une arme à feu, ne pas partir par suite d'un défaut de fonctionnement. Familier. Ne pas réussir, échouer : Faire rater une affaire par sa maladresse. Projet qui rate.rater (homonymes) verbe intransitif (de prendre un rat, ne pas partir, en parlant d'une arme à feu) raté nom raté nom masculinrater (synonymes) verbe intransitif (de prendre un rat, ne pas partir, en parlant d'une arme à feu) Familier. Ne pas réussir, échouer
Synonymes :
- avorter
- échouer
- louper (familier)
- manquer
rater verbe transitif Ne pas atteindre la cible que l'on vise : Tirer trop vite et rater un lièvre. Ne pas atteindre à temps quelqu'un, quelque chose : Rater un rendez-vous de dix minutes. Ne pas profiter de quelque chose : Rater une occasion. Ne pas mener quelque chose à bien, ne pas réussir ce qu'on entreprend : Rater une sauce.rater (expressions) verbe transitif Familier. Ne pas en rater une, commettre gaffe après gaffe. Familier. Ne pas rater quelqu'un, le reprendre ou le châtier sévèrement au moment opportun. ● rater (homonymes) verbe transitif raté nom raté nom masculin

rater
v.
rI./r v. intr.
d1./d Ne pas partir, en parlant d'une arme à feu.
d2./d échouer. L'affaire a raté.
ça n'a pas raté: cela n'a pas manqué de se produire.
rII./r v. tr.
d1./d Ne pas atteindre, ne pas toucher (le but, la cible). La balle l'a raté de peu.
d2./d Manquer. Rater un train, un rendez-vous.
d3./d Ne pas réussir, ne pas mener à terme. Rater un plat.

⇒RATER, verbe
I. — Empl. intrans. Qqc. rate
A. — [Le suj. désigne une arme à feu, une charge explosive, une détonation] Ne pas partir, ne pas avoir lieu. Synon. louper (fam.), foirer (pop.). Louis tire à la fois avec les deux pistolets. Les deux coups ratent (CLAUDEL, Pain dur, 1918, II, 3, p. 455):
1. Les pièces pyrotechniques envoyées à l'adresse du sieur Tuvache avaient, par excès de précaution, été enfermées dans sa cave; aussi la poudre humide ne s'enflammait guère, et le morceau principal, qui devait figurer un dragon se mordant la queue, rata complètement.
FLAUB., Mme Bovary, t. 1, 1857, p. 174.
B. — Au fig., fam. [Le suj. désigne une réalité abstr.] Ne pas réussir, ne pas obtenir le résultat souhaité. Synon. avorter, échouer, foirer (pop.), louper (fam.). Affaire, entreprise, projet qui rate. C'est bien là (...) la grande péripétie de la vie de Cromwell. C'est le moment où (...) pour employer une vulgarité énergique, sa destinée rate (HUGO, Préf. Cromwell, 1827, p. 39).
[Empl. dans des tours impers.]
C'est raté, p. ell. raté (!). « Eh bien? » cria Jenny (...). — « Raté », fit Daniel sèchement (...). Nicole eut un sourire malicieux: — « Complètement raté! » répétait-elle (MARTIN DU G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 804). Ce n'est rien. L'os n'est pas touché. Et la balle est ressortie. Allons, c'est raté! (MALRAUX, Conquér., 1928, p. 141).
Ça ne rate pas/jamais, ça n'a pas raté. C'est, c'était prévisible, inévitable. Cet excellent homme se trompe toujours en rendant la monnaie. Avec des clients comme moi, ça ne rate pas (BLOY, Journal, 1904, p. 208). Je me disais: il a encore inventé quelque chose. Eh bien! ça n'a pas raté (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 256).
II. — Empl. trans. Qqn rate qqc., qqn. Synon. fam. louper.
A. — [Le suj. désigne un tireur, un chasseur] Manquer (la cible, la proie) en raison du mauvais fonctionnement de l'arme, ou par maladresse. Rater un faisan, un lièvre. Raté plusieurs coups de fusil, ce qui m'enlève beaucoup de mon assurance. D'avoir réussi mes premiers coups, m'avait rempli de superbe. Je ne visais déjà plus (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 753). Il s'est réellement suicidé à côté de moi, il y a quelques jours (...) après avoir vidé son chargeur sur les gardes mobiles qui couraient sur nous et les avoir tous ratés (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 29).
En partic., empl. pronom. réfl. Ne pas réussir son suicide (avec une arme à feu ou par un autre moyen). Ils délibérèrent sur le genre de mort. Le poison fait souffrir. Pour s'égorger, il faut trop de courage. Avec l'asphyxie, on se rate souvent (FLAUB., Bouvard, t. 2, 1880, p. 108). Avec du véronal, aucune chance que j'en revienne. — Pourquoi pas un bon coup de revolver? (...) avec un revolver, l'arme se redresse, et on risque de se rater (MONTHERL., Pitié femmes, 1936, p. 1180).
B. — P. anal. ou au fig., fam.
1. Rater qqc.
a) Ne pas atteindre, ne pas obtenir ce que l'on visait; ne pas saisir une occasion.
[Le compl. désigne une chose concr., une réalité tangible] Un jour, au tennis, chez les Dubreuil... Tu me regardais tout le temps... Tu ratais toutes les balles (H. BATAILLE, Maman Colibri, 1904, I, 12, p. 11). Les Anglaises que l'on rencontre à Saint-Moritz prétendent qu'elles s'y trouvent par erreur, ayant raté le train de Malte (MORAND, Londres, 1933, p. 76).
[Le compl. désigne une réalité abstr.] Synon. manquer. Rater une affaire, son effet. Il ratera son élection. Eh! bien, tant mieux: il sera déplacé et nous en serons délivrés (STENDHAL, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 121). Si draconien soit-il, un règlement trouve toujours des accommodements. Notre mère, qui avait raté sa vocation de surveillante pour centrale de femmes, se chargea de veiller à sa plus stricte application (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 51).
Locutions
Rater le coche. V. coche2.
Rater son coup.
Ne pas (ne jamais) rater une (l')occasion de (+ verbe inf.). Ne pas laisser échapper la possibilité de. Cet universel brochurier (...) ne rate jamais l'occasion de se faire un peu de réclame (BLOY, Journal, 1892, p. 24). Edmond, lui, n'était pas un compagnon pour son jeune frère (...) il ne rate pas une occasion de l'humilier, parce qu'il n'est pas fort (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 51). Ne pas en rater une (pop.). Accumuler les impairs, les gaffes. C'est le plus haut devoir des poètes, pendant les heures tragiques que nous traversons, déclara le professeur Bestombes, qui n'en ratait pas une, de nous redonner le goût de l'épopée (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 124).
b) Ne pas réussir. Rater une robe, une sauce, un tableau; rater un examen. Il suait de peur à l'idée qu'il pouvait le rater, son bouquin (MARTIN DU G., Thib., Sorell., 1928, p. 1235). — Tu arrives en plein drame! me dit-elle gaiement. La mayonnaise est ratée! — Bonjour, dit Lambert d'un air sombre. Oui, elle est ratée, moi qui ne les rate jamais! — Je te dis que ça peut se reprendre, continue, dit Nadine (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 214).
— En partic. Rater sa carrière, sa vie. Ne pas réussir comme on pouvait l'espérer. Certes, sa vie était ratée, tout à fait ratée. Pourtant il avait aimé, lui (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Regret, 1883, p. 904):
2. Barrès a raté sa carrière. Il a beaucoup de charme, mais pas grande valeur. S'il avait su quelle était sa séduction, il ne se serait peut-être pas lancé dans des affirmations qui en comportent si peu. C'est pourtant lui qui fait les meilleurs articles dans le genre dit: nationaliste, mais encore faut-il les choisir.
GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1899, p. 348.
2. a) Rater qqn. Ne pas réussir à joindre, à rencontrer quelqu'un. Je vous attends demain vers 10 heures, et pour vous je rate la mère Viardot. Voilà un sacrifice! (FLAUB., Corresp., 1873, p. 81). J'ai raté l'abbé Chevance d'un rien, d'un cheveu, Mme d'Arpenans a failli me le faire rencontrer chez votre ami Tissier (BERNANOS, Joie, 1929, p. 644).
b) Ne pas rater qqn. Régler son compte à quelqu'un en usant parfois de violences verbales ou physiques; lui répondre de façon imparable. Gêné, il cherche à faire l'aimable, mais en voilà un qui ne me ratera pas, dans quatre ans (RENARD, Journal, 1904, p. 916). Ah! ces deux dégoûtants-là, je vous promets que s'ils me tombent sous la main, je ne les raterai pas (AYMÉ, Mouche, 1957, p. 205).
REM. Rateur, subst. masc., hapax. S'il est un rateur et un raté de l'esprit, c'est bien lui [A. Daudet] (VERLAINE, Œuvres posth., t. 2, Voy. Fr., 1896, p. 121).
Prononc. et Orth.: [], (il) rate []. Homon. et homogr. rate (organe) et rate (fém. de rat). Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. a) 1715 verbe trans. « ne pas réussir (une entreprise) » (LESAGE, Gil Blas, éd. M. Bardon, p. 158); b) verbe trans. 1718 « ne pas mener à bien une tâche » (Ac.); 2. a) verbe intrans. 1718 « ne pas faire feu, en parlant d'une arme » (ibid.); b) 1722 « échouer » (MARIVAUX, Le Spectateur français, 117); 3. a) 1833 rater son coup (BOREL, Champavert, p. 350); b) 1873 rater qqn « ne pas le rencontrer » (FLAUB., Corresp., p. 81); c) 1904 ne pas rater qqn (RENARD, loc. cit.); d) 1929 ne pas en rater une (L. DAUDET, Cœur brûlé, p. 82); 4. a) 1867 part. passé subst. sing. « personne qui n'a pas réussi dans sa carrière » (GONCOURT, Man. Salomon, p. 138); b) 1890 part. passé subst. plur. « bruit anormal d'un moteur à explosion » (E. DELAMARE-DEBOUTEVILLE, Moteur à air dilaté, 5 ds QUEM. DDL t. 6). Dér. de l'expr. prendre un rat (v. rat); dés. -er. Fréq. abs. littér.: 356. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 199, b) 483; XXe s.: a) 621, b) 705.

rater [ʀate] v.
ÉTYM. 1715; de « prendre un rat », « manquer son coup ».
———
I V. intr.
1 (En parlant d'une arme à feu). Ne pas partir. || Son fusil, son pistolet a raté. || Coup de fusil qui rate. || Pièce d'artifice qui rate parce que la poudre est humide (cit. 3).
1 — Oh ! oh ! mon fusil pourra rater si je tire sur des oiseaux, mais sur des Bleus (…) jamais ! dit Galope-chopine en hochant la tête en signe de satisfaction.
Balzac, les Chouans, Pl., t. VII, p. 981.
2 (1718). Cour. Échouer. || L'affaire a raté. Foirer. || Coup qui rate au dernier moment. || Tout a raté. || Le voyage risque de rater (→ Occasion, cit. 14).
2 Je suis si habitué à voir tout me rater dans les mains que je ne compte sur rien.
Flaubert, Correspondance, 188, 23 févr. 1847.
3 (…) toutes les fois que le mouvement de la bourgeoisie voltairienne contre la bourgeoisie catholique rate, c'est contre et sur le prolétariat que retombe le ressentiment féroce de la bourgeoisie catholique (…)
Ch. Péguy, la République…, p. 101.
4 Je n'ai jamais su m'abandonner, ni rire, ni faire le fou. Il était inimaginable que je pusse m'agréger à aucune bande joyeuse : j'appartenais à la race de ceux dont la présence fait tout rater.
F. Mauriac, le Nœud de vipères, II.
4.1 Que l'U. R. S. S. ait intérêt à ce que Genève rate, à ce que les forces d'Indochine libérées ne viennent pas renforcer l'armée européenne, c'est si évident (…)
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 61.
Fam. Manquer. Ça n'a pas raté ! : c'était inévitable, prévisible.
5 Ils aimeraient ma manière de compter les puces jusqu'à la folie, j'en étais certain d'avance. Ça ne devait pas rater selon moi.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 171.
———
II V. tr.
1 (1718). Ne pas atteindre (ce qu'on visait).
6 (…) en parlant de deux hommes qui se battent à coups de pistolet, on dit de celui dont le pistolet a manqué en tirant sur son ennemi, qu'il a raté son ennemi (…)
Académie (1762), art. Rater.
Chasseur qui rate un lièvre. Ellipt. || Raté ! (→ À côté).Rater une balle qui est tombée près du filet, ne pas la recevoir, ne pas la renvoyer. 2. Louper. || Rater son train.Rater quelqu'un, le manquer (II., 2.).
7 On dit à un débiteur, si vous ne m'apportez pas de l'argent dans le temps que vous me le promettez, je ne vous raterai pas, c'est-à-dire je vous ferai certainement des frais.
Dict. de Trévoux (1771), art. Rater.
8 Ordinairement, je rentre dans mon domicile vers 4 heures (…) Comme je serais désolé de vous rater, imaginez un truc pour nous voir un peu longuement.
Flaubert, Correspondance, 1851, 2 juin 1879.
9 Si nous sommes en retard nous ratons Olga, qui prend le thé au Moulin de Garches avec Georgette.
Giraudoux, la Folle de Chaillot, II, p. 172.
10 En même temps, il tendait l'oreille : la porte de sa chambre était entre-bâillée, pour qu'il pût mieux entendre : il se disait : « Ce coup-ci je ne la raterai pas ».
Sartre, l'Âge de raison, p. 88.
Fam. Je ne le raterai pas ! : il aura le traitement, le châtiment qu'il mérite.Il ne l'a pas raté : il lui a cloué le bec; il l'a remis en place comme il le fallait, de la belle manière.Fig. || Rater une place, une situation. || Rater une occasion.Ne pas rater une occasion de… (→ Peinard, cit. 1). — ☑ Fam. et iron. Il n'en rate pas une : il les fait toutes (les bévues, les maladresses, les sottises).
10.1 Eh bien, le nommé Fléchard (Jules) a raté une belle occasion de se tenir tranquille !
A. Allais, l'Affaire Blaireau, p. 81.
11 Elle n'en ratait jamais une ma mère pour essayer de me faire croire que le monde était bénin et qu'elle avait bien fait de me concevoir.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 160.
2 (1718). Ne pas réussir, ne pas mener à bien. || Rater son affaire, son coup, son effet (→ Attendre, cit. 18). || Attentat raté (→ Commotion, cit. 2). || Rater un plat, une mayonnaise (→ 1. Foutre, cit. 15). || Rater une balle (→ Ping-pong, cit.).
12 (…) un poète qui a de l'habileté peut tout risquer : cet endroit-là est peut-être celui de ma pièce le plus propre à me fournir des vers pompeux; je ne le raterai pas, sur ma parole. Tous mes ouvrages (…) sont marqués au bon coin (…)
A. R. Lesage, le Diable boiteux, XIV (éd. de 1726; le passage est absent de l'éd. orig. de 1707).
13 C'est un sacrilège que de prouver à notre créateur qu'il a raté le monde. Les amabilités qu'il a pour lui viennent de ce qu'il croit parfait.
Giraudoux, Amphitryon 38, III, 1.
Rater sa vie : ne pas réussir comme on l'espérait (→ Intéressant, cit. 6; os, cit. 7). Gâcher, manquer, perdre.
14 Si tu n'es pas plus exact que ça, tu rateras ton avenir, toi. Le père Walter comptait sur ta copie. Je vais lui dire que ce sera pour demain.
Maupassant, Bel-Ami, I, IV.
——————
raté, ée p. p. adj.
|| Objectif raté.Coup raté. || C'est raté. || Raté ! || Toute la série est ratée. Défectueux.Un homme qui a tout raté. Raté, II. || Un écrivain (un musicien, un peintre, un acteur, etc.) raté, qui, faute de talent, n'a pas atteint au renom qu'il ambitionnait.
CONTR. Atteindre, obtenir, réussir.
DÉR. Ratage, raté.
HOM. Raté.

Encyclopédie Universelle. 2012.