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roucoulement

roucoulement [ rukulmɑ̃ ] n. m.
• 1611; de roucouler
1Cri du pigeon, de la tourterelle, semblable à une plainte douce et monotone.
2Fig. Propos tendres et langoureux que se chuchotent les amoureux. roucoulade.

roucoulement nom masculin Roucoulade.

roucoulement
n. m.
d1./d Cri plaintif et caressant du pigeon et de la tourterelle.
d2./d Fig. Paroles tendres et langoureuses.

⇒ROUCOULEMENT, subst. masc.
A. — Cri du pigeon ou de la tourterelle. Synon. roucoulade. Le babil des enfants et le chant des oiseaux se découpaient sur un roucoulement continu de colombes et de tourterelles (HUGO, Rhin, 1842, p. 145). Il y eut un moment de silence, traversé de roucoulements de pigeons sur le toit de l'église (A. DAUDET, Pte paroisse, 1895, p. 85).
P. anal. [À propos d'une pers.] Ces cris [du petit enfant] paraissent s'ordonner en sons prolongés, en roucoulements soutenus, qui forment parfois des sortes de phrases, d'un dessin mélodique vague (Arts et litt., 1935, p. 50-9).
B. — Propos ou chant langoureux. Synon. roucoulade. [Racine] ne rompt pas d'un coup: le faux dans les sentiments dépare encore Alexandre, et il ne cessera d'y avoir, dans toutes ses tragédies et jusque dans Phèdre, des roucoulements (MAURIAC, Vie Racine, 1928, p. 110). Les murs qui écoutaient la voix des luths et le roucoulement des madrigaux, entendent les conversations des pères avec des parents gantés de coton noir (GREEN, Journal, 1935, p. 14).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1611 « bruit que font entendre les pigeons et les tourterelles » (COTGR.); 2. fig. 1832 (HUGO, N.-D. Paris, p. 389). Dér. de roucouler; suff. -ment1. Fréq. abs. littér.:116.

roucoulement [ʀukulmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1611; de roucouler.
1 Cri du pigeon, de la tourterelle, semblable à une plainte douce et monotone.
2 (1831). Fig. Propos tendre, chant langoureux. Roucoulade. || Roucoulements d'amoureux.
0 Ce qu'il y a de moins bon dans les Lettres écrites du Donjon de Vincennes, ce sont précisément les lettres d'amour (…) Mais quand Mirabeau s'adresse à son père, à M. Le Noir, au ministre, ou quand il entretient Sophie de ces sujets qui sortent de l'élégie et du roucoulement, il se dégage, il grandit (…)
Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 14 avr. 1851.

Encyclopédie Universelle. 2012.