1. seiche [ sɛʃ ] n. f.
• 1270; sècheXIIe; lat. sepia, gr. sêpia
♦ Mollusque céphalopode à coquille interne en forme de bouclier (os de seiche), pourvu d'une poche à encre sécrétant un liquide brun foncé qu'il peut projeter pour s'abriter en cas d'attaque. ⇒ calmar. On met dans les cages des os de seiche pour que les oiseaux s'y aiguisent le bec.
⊗ HOM. Sèche (sec), sèche.
seiche 2. seiche [ sɛʃ ] n. f.
• 1742; de sèche « écueil à fleur d'eau »; de sec
♦ Géogr. Oscillation de la mer dans un golfe fermé ou de l'eau d'un lac. — Phys. Onde superficielle stationnaire dans un liquide contenu entre deux parois.
● seiche nom féminin (latin sepia, du grec sêpia) Mollusque céphalopode, à coquille interne lacuneuse (os), fréquent sur les côtes d'Europe. ● seiche (difficultés) nom féminin (latin sepia, du grec sêpia) Orthographe Attention au groupe -ei-. L'orthographe sèche pour désigner l'animal n'est plus en usage. ● seiche (homonymes) nom féminin (latin sepia, du grec sêpia) sèche adjectif féminin sèche nom féminin sèche forme conjuguée du verbe sécher sèchent forme conjuguée du verbe sécher sèches forme conjuguée du verbe sécher ● seiche nom féminin (peut-être de sec) Oscillation libre de la surface d'un bassin, d'une baie, d'un lac, écartée de sa position d'équilibre sous l'effet du vent, de longues houles ou de la pression atmosphérique. ● seiche (homonymes) nom féminin (peut-être de sec) sèche adjectif féminin sèche nom féminin sèche forme conjuguée du verbe sécher sèchent forme conjuguée du verbe sécher sèches forme conjuguée du verbe sécher
seiche
n. f. GEOGR Variation subite du niveau de certains lacs.
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seiche
n. f. Mollusque céphalopode marin (genre Sepia) comestible, au corps bordé d'une nageoire continue, qui, lorsqu'il est menacé, rejette une encre noire qui camoufle sa fuite (V. sépia).
I.
⇒SEICHE1, subst. fém.
MALACOL. Mollusque céphalopode qui possède une coquille interne plate, une tête assez grosse munie d'un bec de perroquet, deux longues nageoires et une glande (dite poche à encre) sécrétant un liquide brun foncé qu'il projette pour s'abriter en cas d'attaque. Les pigments colorés utilisés dans la fabrication des encres d'imprimerie et des différentes sortes de couleurs, peuvent se classer comme suit: couleurs d'origine animale. Telles sont: la sépia provenant de la dessiccation de la liqueur foncée contenue dans une poche située près du cœur de la seiche (Civilis. écr., 1939, p. 6-9). La ponte, ayant une forme et une structure bien déterminées dans chaque espèce, parfois très compliquées; je me bornerai à citer le raisin de mer, ponte de la seiche, qui ressemble à une grappe de raisin noir (CAULLERY, Embryol., 1942, p. 24).
— Os de seiche ou seiche. Coquille interne plate en calcaire friable. Synon. pop. biscuit de mer (v. biscuit1). Il songeait à ces volières dans lesquelles on suspend parfois une petite glace scintillante, à côté de l'os de seiche sur lequel les oiseaux diaprés viennent s'affûter le bec (DUHAMEL, Suzanne, 1941, p. 281).
♦ P. métaph. Le baron fait la cour à votre ex-maîtresse, un os de seiche (BALZAC, Illus. perdues, 1839, p. 336).
Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: seche; 1740-1798: sèche; 1835, 1878: sèche, seiche; 1935: sèche. Étymol. et Hist. 1. XIIe s. seche (Gloss. Tours, éd. L. Delisle, p. 328 ds T.-L.: sipia: seche); 1197 (HÉLINANT, Vers de la mort, éd. F. Wulff et E. Walberg, XXX, 11: saumon et seche); 1269-78 seiche (JEAN DE MEUNG, Rose, éd. F. Lecoy, 11223); 2. XIIIe s. os de seche (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 851: os de seche [...] el ventre de la seiche); 1839 p. ell. seiche « os de seiche » (BALZAC, op. cit., p. 349). Du lat. sepia « seiche; encre », empr. au gr. 
« seiche ». Fréq. abs. littér.:88.
]. Ac. 1694, 1718: seche; 1740-1798: sèche; 1835, 1878: sèche, seiche; 1935: sèche. Étymol. et Hist. 1. XIIe s. seche (Gloss. Tours, éd. L. Delisle, p. 328 ds T.-L.: sipia: seche); 1197 (HÉLINANT, Vers de la mort, éd. F. Wulff et E. Walberg, XXX, 11: saumon et seche); 1269-78 seiche (JEAN DE MEUNG, Rose, éd. F. Lecoy, 11223); 2. XIIIe s. os de seche (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 851: os de seche [...] el ventre de la seiche); 1839 p. ell. seiche « os de seiche » (BALZAC, op. cit., p. 349). Du lat. sepia « seiche; encre », empr. au gr. « seiche ». Fréq. abs. littér.:88.II.
⇒SEICHE2, subst. fém.
A. — HYDROL. ,,Oscillation (allant de quelques minutes à plusieurs heures) du niveau d'un lac ou d'un autre plan d'eau, causée par de petites secousses sismiques, des vents ou des variations de la pression atmosphérique`` (Hydrol. 1978).
B. — PHYS. ,,Onde superficielle stationnaire dans un liquide contenu entre deux parois distantes d'un nombre entier de demi-longueurs d'onde`` (MATHIEU-KASTLER Phys. 1983).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1730 (FATIO DE DUILLIER ds J. SPON, Hist. de Genève, Genève, 1730, t. 2, p. 464: cette sorte de flux et reflux s'apelle à Genève des Seiches). Mot dial. d'orig. obsc., peut-être à rapprocher de sèche1 (cf. FEW t. 11, p. 586b).
]. Étymol. et Hist. 1730 (FATIO DE DUILLIER ds J. SPON, Hist. de Genève, Genève, 1730, t. 2, p. 464: cette sorte de flux et reflux s'apelle à Genève des Seiches). Mot dial. d'orig. obsc., peut-être à rapprocher de sèche1 (cf. FEW t. 11, p. 586b).
1. seiche [sɛʃ] n. f.
ÉTYM. 1270; du lat. sepia, grec sêpia.
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♦ Mollusque céphalopode (Dibranchiaux décapodes), à coquille interne en forme de bouclier (dite sépion ou os de seiche), pourvu d'une glande (dite poche à encre) sécrétant un liquide brun foncé (⇒ Sépia) qu'il peut projeter pour s'abriter en cas d'attaque. ⇒ Calmar. || On met dans les cages des os de seiche pour que les oiseaux s'y aiguisent (cit. 7) le bec. ⇒ Biscuit (de mer). || Œufs de seiche. ⇒ Raisin (de mer).
REM. On écrit parfois sèche.
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2. seiche [sɛʃ] n. f.
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♦ Régional. Vague stationnaire du lac Léman, consistant en une « oscillation sur place sans progression » (Baulig), due à une différence de pression atmosphérique aux deux extrémités du lac.
0 Un phénomène beaucoup moins rare que nous offre le Lac Léman, est une espèce de flux et reflux qu'on y remarque sous le nom vulgaire et ridicule de seiches; cette espèce de flux et reflux (…) doit être vraisemblablement produit par la fonte des neiges, conformément au détail exact et savamment raisonné qu'en a fait M. Jallabert dans l'hist. de l'acad. des Scienc. ann. 1742.
♦ Géogr. Oscillation de la surface d'un lac (analogue aux seiches du Léman).
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Encyclopédie Universelle. 2012.