snow-boot [ snobut ] n. m. ♦ Vieilli Bottillon, bottine de caoutchouc qui se porte par-dessus la chaussure. ⇒ caoutchouc, région. 1. claque (II, 2o). « mes snow-boots que j'avais pris par précaution contre la neige » (Proust).
● snow-boot, snow-boots nom masculin (anglais snow, neige, et boot, botte) Chaussure de caoutchouc qu'on peut mettre par-dessus les chaussures ordinaires.
⇒SNOW-BOOT, SNOWBOOT, subst. masc.
Gén. au plur., vieilli. Bottine de caoutchouc généralement fourrée que l'on porte sur la chaussure par temps de neige. Synon. caoutchouc (v. ce mot I B 2 c). [Lemoine, qui craignait] pour ses souliers troués, avait mis en guise de snowboots deux sacs à terre tout neufs qui lui venaient à mi-jambe (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 269). Dans le vestibule où je demandai aux valets de pied mes snow-boots (...) ne me rendant pas compte que c'était peu élégant, j'éprouvai, du sourire dédaigneux de tous, une honte qui atteignit son plus haut degré quand je vis que Madame de Parme n'était pas partie et me voyait chaussant mes caoutchoucs américains (PROUST, Guermantes 2, 1921, p. 546).
Prononc. et Orth.:[snobut]. Plur. des snow-boots. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 302: un snowbout, plur. des snowbouts. Étymol. et Hist. [1885 d'apr. DAUZAT 1938] 1888 (J. L. BIRD, Voyage d'une femme aux Montagnes Rocheuses, 167 ds HÖFLER Anglic.); 1892 (L'Écho de Paris, 20 févr., 1e, ibid.). Empr. à l'angl. snow-boot, comp. de boot « chaussure montante, botte » issu de l'a. fr. bote (v. botte2) et de snow (issu du vieil angl. snaw « neige »), et att. dep. 1773 (v. NED et NED Suppl.2). Bbg. BONN. 1920, pp. 137-138.
snow-boot [snobut] n. m.
ÉTYM. 1888; faux anglicisme (le composé n'existe pas en anglais); « bottine de neige », de boot (→ Boots) et snow « neige ».
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♦ Vieilli. Bottillon, bottine de caoutchouc qui se porte par-dessus la chaussure par temps de neige ou de pluie. || Une paire de snow-boots.
0 Dans le vestibule où je demandai aux valets de pied mes snow-boots que j'avais pris par précaution contre la neige (…) ne me rendant pas compte que c'était peu élégant, j'éprouvai, du sourire dédaigneux de tous, une honte qui atteignit son plus haut degré quand je vis que Madame de Parme n'était pas partie et me voyait chaussant mes caoutchoucs américains.
Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 546.
Encyclopédie Universelle. 2012.