stèle [ stɛl ] n. f.
• 1694; lat. stela, gr. stêlê
♦ Monument monolithe (colonne, cippe, pierre plate) qui porte une inscription, des ornements sculptés. Stèle commémorative, funéraire. « C'était une de ces spacieuses sépultures familiales [...] . Une huitaine d'inscriptions couvraient la stèle » (Duhamel).
● stèle nom féminin (latin stela, du grec stêlê) Pierre dressée, parfois revêtue d'inscriptions ou de reliefs. Colonne brisée, cippe, plaque de pierre destinés à porter une inscription, le plus souvent funéraire. Région différenciée des axes végétaux où sont rassemblés tous les organes conducteurs (vaisseaux du bois et tubes libériens), entourés d'un endoderme filtrant et sélectif. (Unique en général, la stèle est multiple chez les fougères [polystélie].) ● stèle (difficultés) nom féminin (latin stela, du grec stêlê) Genre Féminin : une stèle commémorative.
stèle
n. f. Monument monolithe (obélisque, colonne tronquée, pierre plate dressée, etc.) portant, le plus souvent, une inscription ou une représentation figurée. Stèle funéraire.
⇒STÈLE, subst. fém.
I. A. — ARCHÉOL. Monument monolithe ayant la forme d'un obélisque, d'un cippe ou d'une dalle placée en position verticale, parfois orné de sculptures ou de peintures, sur lequel sont gravées des inscriptions commémoratives ou des textes législatifs. Stèle funéraire, législative, votive; stèle peinte; stèles attiques, égyptiennes, étrusques. Immobile sur son pied grêle, L'ibis (...) Déchiffre au bout de quelque stèle Le cartouche sacré de Thot (GAUTIER, Émaux, 1852, p. 44). Qu'est devenue la stèle, près du tombeau de Léonidas, où les enfants épelaient les noms des trois cents morts aux Thermopyles? (BARRÈS, Voy. Sparte, 1906, p. 188).
B. — Mémorial (en particulier monument funéraire) de forme analogue. Stèle commémorative; stèle d'une tombe; stèle de granit, de marbre; ériger une stèle à la/en mémoire de qqn. Soixante-cinq des nôtres tombés au champ d'honneur. La stèle, le granit consacré à leur mémoire (...) est tout ruisselant (...) de noms ensanglantés (PESQUIDOUX, Livre raison, 1928, p. 78). Une stèle dressée sur place rappellera qu'ils [les maquisards] sont tombés là. La Croix de Lorraine, gravée sur la pierre, dira pourquoi et comment (DE GAULLE, Mém. guerre, 1956, p. 251). V. funéraire B ex. de Flaubert.
II. — BOT. Partie centrale des tiges et des racines des plantes vasculaires entourée de l'endoderme et comprenant la moelle, le bois et le liber ainsi que les formations secondaires libéro-ligneuses (d'apr. GDEL, s.v. cylindre). Les travaux de Van Tieghem sur la structure des plantes, et notamment sa formulation de la théorie de la stèle, ont été d'une importance primordiale (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 428).
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1694 « monolithe en forme de colonne » (CORNEILLE); 1850 stèles funéraires (FLAUB., Corresp., p. 275); 2. 1904 bot. (Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat. stela, empr. au gr. . Fréq. abs. littér.:67. Bbg. BORN. 1967, p. II, 62.
stèle [stɛl] n. f.
ÉTYM. 1694; lat. stela, grec stêlê.
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1 Monument monolithe, colonne, cippe, pierre plate dressée, qui porte une inscription, des ornements sculptés, etc. || Stèle commémorative; stèle d'une tombe, stèle funéraire (→ Monument, cit. 4). || Stèle de marbre, de granit.
0 C'était une de ces spacieuses sépultures familiales où, de lustre en lustre, les places sont âprement réclamées et prises. Une huitaine d'inscriptions couvraient la stèle.
G. Duhamel, le Voyage de P. Périot, I.
2 (1904). Bot. Partie centrale de l'axe d'une plante comportant essentiellement du bois et du liber, et entourée d'un endoderme.
Encyclopédie Universelle. 2012.