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stroboscope

stroboscope [ strɔbɔskɔp ] n. m.
• 1866; de strobo- et -scope
1Anciennt Appareil rotatif (disque, cylindre) donnant l'illusion du mouvement par une suite d'images fixes. Le stroboscope, ancêtre du cinéma, des dessins animés.
2Phys. Instrument qui émet de brefs éclairs lumineux à une certaine fréquence, destiné à faire apparaître immobile ou animé d'un mouvement lent ce qui est animé d'un mouvement périodique rapide.

stroboscope nom masculin Appareil permettant d'illuminer, par des éclairs brefs et périodiques, un phénomène rapide.

stroboscope
n. m. TECH Appareil qui permet d'observer et de mesurer la fréquence des mouvements périodiques rapides.

⇒STROBOSCOPE, subst. masc.
A. — HIST. DE LA PHYS. Appareil rotatif (disque, cylindre) permettant de faire défiler rapidement une suite d'images donnant l'illusion du mouvement, en vertu de la persistance des images rétiniennes. Stampfer, de Vienne, était professeur de géométrie et la Roue de Faraday, dont il s'inspirait, lui avait montré des secteurs coloriés dérivés du Disque de Newton. L'Autrichien, dans son Stroboscope, fit d'abord mouvoir des rosaces, des engrenages, des solides en révolution (SADOUL, Cin., 1949, p. 14).
B. — Spécialement
1. MÉD. ,,Appareil destiné à émettre des éclairs lumineux à intervalles réglables, utilisé pour déclencher expérimentalement des crises convulsives chez les épileptiques`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
2. ART MILIT., rare. Périscope mobile utilisé sur certains chars de combat. Monté notamment sur le char français 2 C en 1919, le stroboscope donne une clarté réduite (Lar. encyclop.).
3. PHYS. ,,Appareil permettant d'observer des objets en mouvement rapide, en donnant l'illusion qu'ils sont immobiles ou en mouvement très lent`` (DEW. Électr. 1973). Dispositif destiné à contrôler la vitesse de rotation d'une platine de tourne-disque ou d'un projecteur cinématographique (d'apr. DEW. Électr. 1973). ,,Appareil qui rend observables les vibrations laryngées`` (Ling. 1972).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1890 « appareil rotatif donnant l'illusion du mouvement » (Lar. 19e Suppl.); 2. 1933 terme milit. (Lar. 20e). Comp. des élém. strobo- et -scope.
DÉR. 1. Stroboscopie, subst. fém. Observation d'objets en mouvement (rapide) à l'aide du stroboscope. L'étude des cordes vocales en vibration nécessite l'emploi de la stroboscopie (Arts et litt., 1935, p. 36-4). []. 1re attest. 1890 (Lar. 19e Suppl.); de stroboscope, suff. -ie. 2. Stroboscopique, adj. Relatif au stroboscope ou à la stroboscopie. Disque stroboscopique; éclairage, effet, mouvement stroboscopique; observation stroboscopique. Les méthodes stroboscopiques avaient été mises en lumière dès 1866 par Topler (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 196). []. 1res attest. a) 1842 table stroboscopique (Ac. Compl.), b) 1890 « qui se rapporte au stroboscope ou à la stroboscopie » (Lar. 19e Suppl.), 1945 mouvement stroboscopique (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, p. 263); de stroboscope malgré le hiatus chronol.
BBG. — GALL. 1955, p. 131, 147.

stroboscope [stʀɔbɔskɔp] n. m.
ÉTYM. 1890, P. Larousse, Deuxième Suppl.; de strobo-, et -scope.
1 Vx. Appareil rotatif (disque, cylindre) donnant l'illusion de mouvement par une suite d'images (grâce à la persistance des images rétiniennes). || Le stroboscope, ancêtre du cinéma, des dessins animés.
2 (1933). Milit. (Rare). Périscope mobile de certains chars lourds.
3 (1964). Phys. et cour. Instrument destiné à faire apparaître immobiles ou animés d'un mouvement lent des objets animés d'un mouvement périodique rapide. || Dans le cas d'un mouvement périodique assez lent, le stroboscope permet d'observer le phénomène à travers des ouvertures pratiquées dans un disque tournant à une vitesse convenable; dans le cas d'un mouvement périodique rapide, une succession d'éclairs à une fréquence bien choisie permettent de ne voir ou de ne photographier qu'une phase déterminée du phénomène.
4 Méd. Appareil qui émet des éclairs lumineux de fréquence réglable, employé pour l'étude des crises convulsives des épileptiques.
DÉR. Stroboscopie, stroboscopique.

Encyclopédie Universelle. 2012.