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tranquilliser

tranquilliser [ trɑ̃kilize ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1420 ; du lat. tranquillus tranquille
Rendre tranquille; délivrer de l'inquiétude. calmer, rassurer. Cette idée « me console, me tranquillise, et m'aide à me résigner » (Rousseau). Pronom. Tranquillisez-vous. P. p. adj. Je suis tranquillisé. ⊗ CONTR. Affoler, alarmer, angoisser, effrayer, inquiéter.

tranquilliser verbe transitif Délivrer quelqu'un d'une inquiétude, d'un souci. ● tranquilliser (synonymes) verbe transitif Délivrer quelqu'un d'une inquiétude, d'un souci.
Synonymes :
- calmer
- rasséréner
- rassurer
Contraires :
- affoler
- alarmer
- inquiéter
- obséder
- tourmenter
- troubler

tranquilliser
v. tr. Rendre tranquille, faire cesser l'inquiétude de (qqn). Syn. rassurer.
|| v. Pron. Tranquillisez-vous: rassurez-vous.

⇒TRANQUILLISER, verbe trans.
A. — Empl. trans. Rendre tranquille; redonner à quelqu'un le calme de l'esprit en le délivrant de l'inquiétude, en le débarrassant de ses soucis, de ses préoccupations. Synon. apaiser, calmer. Gilbert était parfois pris de pitié. Il s'imposait alors de la tranquilliser, passait avec elle sa soirée, lui lisait un livre nouveau, tandis que la jeune femme attachait sur lui un regard reconnaissant (ARLAND, Ordre, 1929, p. 418). Augustin (...) pensa que dix points d'avance devaient la tranquilliser largement sur son épreuve de latin (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 56).
B. — Empl. pronom. Retrouver le calme, cesser de s'inquiéter. Synon. se calmer, se rassurer. En sa contemplation du nid, le philosophe se tranquillise en poursuivant une méditation de son être tranquille du monde (BACHELARD, Poét. espace, 1957, p. 103).
REM. Tranquillisé, -ée, part. passé en empl. adj. Qui a retrouvé son calme, son assurance après avoir éprouvé de l'inquiétude. Enfin, quittant le théâtre pendant un entr'acte de l'Ami Fritz, il revient de l'hôtel, cette dépêche en main, tranquillisé, rasséréné (GONCOURT, Journal, 1893, p. 410).
Prononc. et Orth.:[], (il) tranquillise [-li:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1420 (Traicté de Troyes, VII ds GDF. Compl.: tranquiliser, appaiser et gouverner icelui royaume), rare av. le XVIIe s., période où le mot est d'abord « reçu avec peine » (v. R. Philol. fr. t. 24, p. 114); 2. 1960 tranquillisant « médicament sédatif » (POROT). Dér. de tranquille; suff. -iser; le m. fr. a empl. également tranquiller (1420, v. GDF. — NICOT 1606). Fréq. abs. littér.:369. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 557, b) 697; XXe s.: a) 642, b) 331.
DÉR. Tranquillisation, subst. fém. Action de tranquilliser; résultat de cette action. Plutôt encore que le plaisir, c'est le repos qui le suit, que je cherche; le clair regard désintéressé que cette satisfaction de la chair permet de porter sur le monde, et cette tranquillisation de tout l'être (GIDE, Journal, 1931, p. 1072). []. 1re attest. 1931 id.; de tranquilliser, suff. -(a)tion.

tranquilliser [tʀɑ̃kilize] v. tr.
ÉTYM. 1420; du lat. tranquillus. → Tranquille.
Rendre tranquille (I., 2.), délivrer de l'inquiétude. Calmer, rassurer.
1 Cette idée, loin de m'être cruelle et déchirante me console, me tranquillise, et m'aide à me résigner.
Rousseau, Rêveries…, IIe promenade.
2 Elle se contraignait à sourire afin de le tranquilliser plus vite; et ce sourire, en fait, était une capitulation momentanée.
Martin du Gard, les Thibault, t. I, p. 118.
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se tranquilliser v. pron.
ÉTYM. (1677, « se calmer », en parlant du sang).
(Réfl.). Redevenir tranquille, cesser d'être inquiet. || Il a fini par se tranquilliser. Calmer (se), rassurer (se); → 1. Dire, cit. 28. — Tranquillisez-vous à ce sujet.
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tranquillisé, ée p. p. adj.
|| Tranquillisé, il reprit sa lecture.
CONTR. Affoler, agiter, alarmer, angoisser, effaroucher, effrayer, inquiéter, obséder, troubler.
DÉR. Tranquillisant, tranquillisation.

Encyclopédie Universelle. 2012.