vénerie [ vɛnri ] n. f.
1 ♦ Art de la chasse à courre. Petite, grande vénerie.
2 ♦ Administration des officiers des chasses. Chef de la vénerie. ⇒ veneur. — On écrirait mieux vènerie.
● vénerie ou vènerie nom féminin (ancien français vener, chasser, du latin venari) Art de chasser avec des chiens courants des animaux sauvages, tels que le cerf, le chevreuil, le sanglier, le lièvre, le renard. Autrefois, administration des officiers de chasse d'un souverain. ● vénerie ou vènerie (synonymes) nom féminin (ancien français vener, chasser, du latin venari) Art de chasser avec des chiens courants des animaux sauvages...
Synonymes :
- chasse à courre
vénerie
n. f. Art de la chasse à courre.
⇒VÉNERIE, subst. fém.
A. — Art de chasser à courre. Grande, petite vénerie; terme, traité de vénerie; règlements, usages propres à la vénerie. C'est un vrai comte de Soyecourt : il sait par cœur tout le vocabulaire de la vénerie, et ne sort jamais, dans Paris sur-tout, sans être suivi d'un chien d'arrêt, d'un chien courant et d'un lévrier (JOUY, Hermite, t. 2, 1812, p. 88). Le cerf, le chevreuil et le sanglier sont d'abord animaux de vénerie. (...) La vénerie, toute imprégnée de traditions séculaires, ne peut, dans un pays comme la France, qu'avoir le pas sur la chasse à tir (VIDRON, Chasse, 1945, p. 83).
B. — P. méton.
1. Équipage d'une chasse. Il y avait dans la vénerie de Sonneck un piqueur, drôle fort habile, de libre parole et de malicieux conseil (HUGO, Rhin, 1842, p. 188).
2. Administration des officiers des chasses d'un souverain, d'un puissant personnage. La vénerie impériale attendait là depuis une heure, les piqueurs à cheval, en culotte de drap rouge (ZOLA, E. Rougon, 1876, p. 179).
— P. méton. Lieu où logeaient les officiers et tout l'équipage de chasse d'un souverain. La chambre du roi, la chapelle-musique, la chapelle-oratoire, le garde-meuble, la grande écurie, la petite écurie, la vénerie, la louveterie (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 98).
Prononc. et Orth.:[], []. Lar. Lang. fr.: []; ROB. 1985: []. WARN. 1987: ,,cour. -Ri et parfois ven-``. Ac. 1694, 1718: venerie; dep. 1740: vénerie. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 « pratique, art de la chasse, spéc. de la chasse à chien courant » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, 10529: De bois, de chiens, de venerie Conoisseit tote la maistrie); 2. 1267 « tout ce qui est nécessaire à cette chasse » (doc. Arch. Meurthe ds GDF. Compl.); 3. 1550, 20 janv. « ensemble des chasseurs, équipage de chasse » la venerye de Madame (ds POPPE, p. 268); 4. a) 1611 « lieu où logent les chiens d'une chasse » (COTGR.); b) 1718 « lieu où logent les officiers et l'équipage de la Vénerie royale » (Ac.). Dér. de vener; suff. -erie. Fréq. abs. littér.:31.
vénerie [vɛnʀi] n. f.
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1 Art (cit. 1), technique de la chasse à courre. ⇒ Chasse (infra cit. 3). || Petite, grande vénerie. || Termes de vénerie, concernant : les chasseurs (⇒ 2. Étranger, forhuer, forlancer, hucher, rebaudir; relancer, requêter; trompe; hallali, taïaut), les chiens (⇒ Meute, piqueur, relais; contre-pied, outrepasser; curée, fouaille), la bête (⇒ Bois, fumée[s], laissées, porchaison), ses mouvements (⇒ Change, débucher, forlonge, forlonger, refuir, refuite, rembucher, revenue), ses traces et ses repos (⇒ Brisée, connaissances [supra cit. 8]; 3. fort (I., 3.), repaire, reposée, ressui).
0 Le soir, pendant le souper, son père déclara que l'on devait à son âge apprendre la vénerie; et il alla chercher un vieux cahier d'écriture contenant, par demandes et réponses, tout le déduit des chasses.
Flaubert, Trois contes, « Légende de Saint Julien l'Hospitalier », I.
2 (1550). Vx. L'équipage d'une chasse.
♦ (1718). Lieu où l'on logeait la vénerie d'un souverain.
Encyclopédie Universelle. 2012.