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ambulant

ambulant, ante [ ɑ̃bylɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1558; lat. ambulans, de ambulare « marcher, se promener »
1Qui se déplace pour exercer à divers endroits son activité professionnelle. itinérant. Comédiens, musiciens ambulants. Marchand ambulant. Un cadavre, un squelette ambulant. Postier, postière ambulant(e), ou subst. un(e) ambulant(e) : employé(e) des postes chargé(e) d'effectuer le tri dans les wagons postaux pendant le trajet.
2Méd. Érysipèle ambulant, qui s'étend par plaques successives.
⊗ CONTR. 1. Fixe, sédentaire, stable.

ambulant, ambulante adjectif (latin ambulans, de ambulare, se promener) Qui se déplace d'un lieu à un autre pour l'exercice d'une profession ou d'une activité, tout en revenant périodiquement à un point fixe : Commerçant, comédien ambulant. Se dit de l'activité que l'on pratique en se déplaçant : Vente ambulante. Familier. S'emploie, après certains noms, pour indiquer qu'une personne rassemble en elle toutes les caractéristiques attribuées à ces noms : Il sait tout, c'est un dictionnaire ambulant.ambulant, ambulante (synonymes) adjectif (latin ambulans, de ambulare, se promener) Qui se déplace d'un lieu à un autre pour l'exercice...
Synonymes :
- errant
- itinérant
- mobile
- nomade
- vagabond
- voyageur
Contraires :
- casanier
- fixe
- immobile
- sédentaire
ambulant, ambulante nom Employé qui travaille dans un wagon-poste. Commerçant qui fréquente les marchés et les foires.

ambulant, ante
adj. Qui se déplace, va de lieu en lieu pour remplir sa fonction ou exercer sa profession. Hôpital ambulant. Comédien ambulant.
|| Marchand ambulant, qui se déplace avec ses marchandises.
|| Fam. Un cadavre ambulant.

⇒AMBULANT, ANTE, part. prés., adj. et subst.
I.— Part. prés. de ambuler.
II.— Emploi adj. [Se place presque exclusivement après le subst.]
A.— [Se rapporte à un animé] Qui se déplace d'un endroit à l'autre.
1. Vx, rare. [En parlant d'animaux] :
1. Alari, ce riche possesseur des troupeaux ambulants, aborde Mireille sur le seuil du mas, sous prétexte de lui demander le chemin, mais, en réalité, pour sonder son cœur.
A. DE LAMARTINE, Cours familier de littérature, 40e entretien, 1859, p. 283.
2. [En parlant de pers.] :
2. Assis ou ambulants, couplés pour un entretien intime ou groupés dans une conversation générale, la plupart de ces hommes écoutaient distraitement celui qui leur parlait ...
E.-M. DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, p. 120.
Spécialement
a) COMM., usuel. Marchand ambulant. Celui qui se déplace pour vendre sa marchandise selon un parcours précis et revient périodiquement à un domicile fixe. Synon. colporteur :
3. ... je reconnus que c'était un colporteur, un de ces marchands ambulants qui vendent par les campagnes, de porte en porte, de petits objets à bon marché...
G. DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 1, Le Colporteur, 1893, p. 1167.
4. Il était petit marchand ambulant; il allait de village en village, portant sur son dos un gros ballot, où il y avait de tout : de l'épicerie, de la papeterie, de la confiserie, des mouchoirs, des fichus, des chaussures, des boîtes de conserve, des almanachs, des chansons et des drogues.
R. ROLLAND, Jean-Christophe, L'Aube, 1904, p. 88.
Rem. Autres syntagmes boutiquier ambulant (Ch. BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose, Le Spleen de Paris, 1867); commerçant ambulant (J. JANIN, L'Âne mort et la femme guillotinées, 1829, p. 47); vendeur ambulant (A. FRANCE, Crainquebille, 1905, version pour la scène, I). Cf. en outre bijoutier ambulant, brocanteur, fripier, glacier, libraire, tailleur ambulant.
b) SPECTACLES. Comédien ambulant, troupe ambulante, musicien ambulant. Qui se déplace de ville en ville pour se produire en spectacle :
5. Ils menaient à eux deux la grande vie vagabonde des bohémiens, des musiciens ambulans, des gens sans famille et sans patrie. Tous deux, violon et guitare, donnaient des concerts partout où ils passaient. Ils ont erré ainsi assez longtemps dans différents pays. Mon Espagnol avait un talent tel, qu'il pouvait dire comme Orphée : « je suis le maître de la nature ».
Ch. BAUDELAIRE, Paradis artificiels, Du Vin et du hachish, 1860, p. 330.
6. « Vingt sous les premières (...) cinq sous les enfants et les personnes debout ». Tel était autrefois le tarif de nos divertissements artistiques quand une troupe de comédiens ambulants, s'arrêtait, pour un soir, dans mon village natal.
COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, p. 131.
Rem. Cf. en outre artiste ambulant, harpiste ambulant, ménétriers, poètes ambulants, violoniste ambulant.
c) FONCTION PUBL. Agent ambulant :
7. Lorsque le cortège de S. M. aura passé [,] les agens stationnaires dans les maisons, les agens ambulans, sur les places, engageront (...) des conversations avec les spectateurs. [Circulaire de police n° 3935; Restauration.]
RABAN et MARCO SAINT-HILAIRE, Mémoires d'un forçat ou Vidocq dévoilé, 1828-1829, p. 28.
Contrôleur ambulant. Celui qui parcourt un certain district pour percevoir les contributions indirectes :
8. [Bixiou :] — (...) Massol allait brutalement mettre son pays à la porte en lui jetant au nez quelque phrase brutale, lorsque le pays conclut ainsi : « Je ne demande donc pas à entrer dans l'administration où l'on va comme des tortues, que votre cousin est resté contrôleur ambulant depuis vingt ans...
H. DE BALZAC, Les Comédiens sans le savoir, 1846, p. 328.
Rem. Syntagmes instituteur ambulant (J. MICHELET, Tableau de la France, 1833-1861, p. 56); juge ambulant (A. FRANCE, Crainquebille, Les Juges intègres, 1904, p. 242).
3. [En parlant de collectivités]
HIST. Parlement ambulant (cf. ambulatoire ex. 4) :
9. Le Parlement, d'abord ambulant avec le monarque, fut ensuite rendu sédentaire; il eut des sessions fixes et devint enfin perpétuel...
F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Études historiques, 1831, p. 328.
Tribunal ambulant :
10. « Restait à régler le compte du Tribunal Révolutionnaire ambulant, qui n'avait pas rempli son devoir, et qui s'était même permis, sous la direction d'un ci-devant grand vicaire appelé Schneider, de juger ce qui ne le regardait pas, de frapper des amendes exorbitantes, d'imposer des contributions, et même de condamner à mort.
ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, t. 2, 1870, p. 278.
4. P. méton., ADMIN. MILIT., vx. [En parlant d'un local habité] Hôpital ambulant. Établissement provisoire où l'on reçoit les malades avant de les diriger sur un hôpital sédentaire :
11. En cas de décès dans les hôpitaux militaires ambulans ou sédentaires, l'acte en sera rédigé par le directeur desdits hôpitaux, et envoyé au quartier-maître du corps, ou à l'inspecteur aux revues de l'armée ou du corps d'armée dont le décédé faisait partie...
Code civil, 1804, p. 21.
P. anal. Bazar ambulant, cabane ambulante, cirque ambulant, commerce ambulant, demeure ambulante, hutte ambulante, logis ambulant, maison ambulante (= voiture), théâtre ambulant.
B.— [S'applique à des entités concr. ou abstr.]
1. [Entités concr.] :
12. Il faut bien se pénétrer de ce principe que, pour la plupart des gens, le livre n'est pas un plaisir de première nécessité, il faut le mettre sous la main du lecteur paresseux, il faut se pénétrer de ce principe que le livre doit être avant tout un objet mobilier, maniable, portatif, ambulant, circulant, la chose qui se prête par excellence et qu'on ne rend jamais, précisément parce qu'on l'a prêtée à un autre.
P. CLAUDEL, A. GIDE, Correspondance, lettre de P. C. à A. G., 1899-1926, p. 137.
a) MÉCAN. Moteur ambulant :
13. On appelle traction mécanique l'ensemble de l'appareil qui sert, à l'aide de machines fixes, soit à remorquer les trains en paliers, au lieu de les faire accompagner par des moteurs ambulants, soit à leur faire gravir des rampes.
J.-N. HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, p. 792.
b) MÉD. Se dit des maladies (dartres, œdèmes, rhumatisme, etc.) qui atteignent successivement plusieurs parties du corps. Érysipèle ambulant (ou erratique) ,,Érysipèle formé par des placards successifs qui restent séparés par des intervalles de peau saine.`` (GARNIER-DEL. 1958). (Cf. G.-M. ROGER ds F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine, 1926, p. 178.)
c) ZOOL., vx. Synon. de ambulatoire :
14. La même division se rencontre aussi dans les crabes si voraces : le père Dutertre en compare avec justesse les huit pattes et les deux pinces à deux mains ambulantes, adossées l'une à l'autre.
J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 91.
2. [Entités abstr.] ,,C'est un homme fort ambulant, qui mène une vie fort ambulante.`` (Ac. 1835) :
15. Chaque mois, il faisait une apparition chez sa femme, au milieu de la nuit, puis repartait au petit jour, pour continuer sa vie ambulante.
P. LÉAUTAUD, Amours, 1906, p. 238.
16. L'homme des foules est poète, conteur, ou quelque ivrogne de l'esprit. Il se noie dans la quantité des âmes ambulantes; il s'enivre d'absorber un nombre inépuisable de visages et de regards, et de ressentir au fil de la rue fluide le vertige du passage de l'infinité des individus...
P. VALÉRY, Variété 2, 1929, p. 28.
3. P. ext. Activité qui s'exerce sous une forme ambulante : commerce ambulant, vente ambulante.
C.— Emplois fam. et arg.
1. Familier
a) Mis après le subst. pour renforcer une affirmation ou une injure :
17. [Jeannette à Tonton :] gouffre d'impuretés! cloaque ambulant!
[LECLAIR], Les Méditations d'un hussard, 1809, p. 29.
18. 3 heures et demie. Depuis longtemps, Hemmelrich regardait ses disques sans acheteurs. On frappa selon le signal convenu. Il ouvrit. C'était Katow.
— As-tu vu Tchen?
— Remords ambulant! grogna Hemmelrich.
— Quoi?
— Rien. Oui, je l'ai vu. Vers une heure, deux heures.
A. MALRAUX, La Condition humaine, 1933, p. 331.
b) Cadavre ambulant. Personne dont la maigreur est telle qu'elle lui donne toutes les apparences de la mort :
19. À chaque instant, les traîneurs arrivaient par groupes [sur le bord de la Bérésina]. Ces espèces de cadavres ambulants se divisaient aussitôt, et allaient mendier une place de foyer en foyer...
H. DE BALZAC, Adieu, 1830, p. 19.
Rem. Cf. en outre squelette ambulant (H. DE BALZAC, Gambara, 1837, p. 104); mort ambulant (Ch.-V. BONSTETTEN, L'Homme du Midi et l'homme du Nord, 1824, p. 63).
2. Arg. Matelas ambulant. ,,Fille publique`` (L. RIGAUD, Dict. du jargon parisien, L'Argot ancien et moderne, 1878, p. 219). Voirie ambulante. ,,Prostituée malsaine`` (L. RIGAUD, Dict. de l'argot moderne, 1881, p. 153).
III.— Emploi subst.
A.— Personne qui de par sa condition (ex. 20) ou ses aspirations va de côté et d'autre, n'a pas de domicile fixe. Synon. nomade, vagabond :
20. ... ils [les apprentis] déjeunent en cinq minutes de tout ce qui traîne à Paris pour les ambulants et les pauvres, des marrons, des noix, des pommes...
A. DAUDET, Fromont jeune et Risler aîné, 1874, p. 82.
21. Ma légende éloigne les sots. L'intelligence me suspecte. Que me reste-t-il entre les deux? Les ambulants qui me ressemblent, changent de place plus que de chemise et payent d'un spectacle le droit de séjourner où ils sont.
J. COCTEAU, La Difficulté d'être, 1947, p. 173.
B.— Celui ou celle que son travail oblige à effectuer de fréquents voyages ou déplacements :
22. J'ai pris des informations, moi. Parbleu! ces enfants ont pour parents des camelots, des marchands des quatre-saisons, des ambulants, continuellement pourchassés et saisis par la police!
L. FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, p. 164.
Rem. Cf. en outre ambulants des quatre-saisons (E. DE GONCOURT, Les Frères Zemganno, 1879, p. 119); ambulant de foire (A. ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, p. 68).
Spécialement
1. ADMIN. ANC. ,,Commis qui allait par la ville et la campagne pour découvrir si on ne fraudait pas les droits du roi.`` (Ac. Compl. 1842); ambulant de l'administration (A. DAUDET, L'Évangéliste, 1883); ambulant de la sous-préfecture (H. DE BALZAC, Le Message, 1832).
2. POSTES. Employé d'un bureau ambulant qui effectue le tri des lettres dans un wagon poste :
23. ... au second, il y a un postier qui fait l'ambulant, alors, il nous prête sa chambre.
J. GIONO, Le Grand troupeau, 1931, p. 43.
3. AGRICULTURE :
24. Le propriétaire de l'alambic, l'ambulant, traite alors à façon le cidre, les marcs ou les lies que le cultivateur lui fournit.
Ch.-A. WURTZ, Dict. de chimie pure et appliquée, 2e suppl., t. 1, 1892, p. 146.
C.— Arg., au fém. uniquement. Une ambulante.
1. ,,Voleuse qui va de maison en maison offrir de menus objets de vente.`` (H. FRANCE, Dict.-journal; les compléments, vocabulaire de la langue verte, 1907).
2. Raccrocheuse :
25. Certains soirs d'attente, au milieu du boulevard Saint-Germain, quand il marchait, l'œil au guet, et à petits pas, il était accosté par une ambulante, une blonde triste, qui errait, les mains dans un manchon et la tête nue. Elle lui disait : bonjour, beau blond! — Mais il continuait sa route sans l'écouter.
J.-K. HUYSMANS, Les Sœurs Vatard, 1879, p. 271.
Prononc. :[], fém. [].
Étymol. ET HIST. — 1. 1558 adj. « qui n'est pas fixe en un lieu, qui ne cesse jamais » ([Pseudo-] RABELAIS, Epistre du Limousin, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 276 : — ... qui l'ommidie Sommes sequents l'ambulante curie, Sans ster, n'avoir un seul jour de quiete); 1680 (RICH. : Ambulant. Qui n'est pas fixe en un lieu. Qui va d'un lieu à un autre); 2. 1838, subst. masc., anc. admin. (Ac. Compl. 1842); 1892 ch. de fer (GUÉRIN : Ambulant. Sur les chemins de fer, celui qui accompagne les trains pour desservir les bureaux de poste de la ligne).
Empr. au lat. ambulans, part. prés. de ambulare « aller et venir, circuler, se déplacer » attesté dep. Plaute avec un suj. désignant une pers. (TLL s.v., 1871, 15 et sq.), par CATON (Agr., 1, 3, ibid., 1874, 75 : mare aut amnis, qua naves ambulant) avec un suj. désignant un inanimé.
STAT. — Fréq. abs. litt. :221. Fréq. rel. litt. :XIXe s. : a) 224, b) 468; XXe s. : a) 332, b) 297.
BBG. — BAILLY (R.) 1969 [1946]. — BÉL. 1957. — BÉNAC 1956. — BOISS.8. — DUP. 1961. — FÉR. 1768. — FRANCE 1907. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — GOTTSCH. Redens 1930, p. 342. — Lar. méd. 1970. — LARCH. Suppl. 1880. — LAV. Diffic. 1846. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Mét. 1955. — NOTER-LÉC. 1912. — NYSTEN 1814-20. — PRÉV. 1755.

ambulant, ante [ɑ̃bylɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.
ÉTYM. 1558; de ambulans, p. prés. de ambulare « se déplacer ».
———
I Adj.
1 Vx. Qui n'est pas fixe, ne demeure ou ne reste pas dans un même lieu, se déplace fréquemment. Mobile. || Vie ambulante. Errant, itinérant, nomade. || « Troupeaux ambulants » (Lamartine).
1 Ces Scythes qui traînaient sur des chariots leurs familles toujours ambulantes.
Bossuet, Seconde instruction pastorale, Promesses de l'Église.
Loc. fig. et fam. Cadavre, squelette ambulant. Cadavre.(Dans une invective, l'adj. servant à évoquer le caractère « humain » du syntagme). || Va donc, eh, potiche ambulante !
2 Mod. (Spécialt). Qui se déplace pour exercer à divers endroits son activité professionnelle. Itinérant. || Comédiens, musiciens ambulants : troupe d'artistes qui vont jouer de ville en ville. || Marchand (cit. 4) ambulant. Colporteur.
3 Anciennt. (Admin.). || Commis, contrôleur, receveur ambulant : celui que son emploi amène à se déplacer dans le rayon de sa circonscription ( Ambulance, I.).
Mod. || Service ambulant, chargé du tri dans les wagons postaux. || Courrier ambulant. → ci-dessous, Ambulant, n. (II., 2.).
4 Hôpital ambulant. Ambulance, II.
5 Méd. Se dit d'affections qui s'étendent ou qui apparaissent successivement à différents endroits du corps. Ambulatoire, I., 2., erratique. || Erésipèle ambulant.
———
II N. (Vx ou littér.) || Un ambulant, une ambulante.
1 Personne qui n'a pas de domicile fixe. Nomade, vagabond.
2 Personne qui se déplace pour exercer à divers endroits son activité professionnelle. || Un ambulant de foire.Distillateur qui transportait son matériel.
(1838). Anciennt. (Admin.). Commis qui se déplaçait pour vérifier qu'on ne fraudait pas les droits du roi.
2 Grâce à cette toilette de Gascon, j'espérais ne pas être pris pour l'ambulant de la sous-préfecture (…)
Balzac, le Message, éd. 1834, p. 13.
(1892). Mod. (Postes). Employé des postes qui effectue le tri dans les wagons postaux.
3 N. f. (Argot anc.) Voleuse allant de maison en maison pour vendre des objets. Prostituée qui racole. Raccrocheuse, racoleuse.
2.1 De ces liaisons, de ce libertinage, beaucoup de filles descendaient au métier du vice. Elles tombaient à quelque taudis de la rue Maubuée ou de la rue Pierre-au-Lard. Elles hasardaient un : Chit ! Chit ! à la fenêtre d'une rue obscure. Elles devenaient, dans le crépuscule, ce que le siècle appelait « des ambulantes ».
Ed. et J. de Goncourt, la Femme au XVIIIe siècle, t. II, p. 15.
CONTR. Fixe, immobile, sédentaire, stable, stationnaire.
DÉR. V. Ambulance.

Encyclopédie Universelle. 2012.