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baffe

baffe [ baf ] n. f.
• 1750; « coup de poing » 1283; d'un rad. onomat. baf- exprimant la notion de « gonflé, boursouflé », d'où la notion de « coup » bâfrer
Fam. Gifle. Une paire de baffes.

baffe nom féminin (onomatopée baf, à rapprocher de l'ancien français buffe, coup de poing) Populaire. Coup à la figure ; gifle : Prendre une baffe.baffe (difficultés) nom féminin (onomatopée baf, à rapprocher de l'ancien français buffe, coup de poing) Genre 1. Baffe (= gifle) : féminin. Elle lui a retourné une baffe. Registre familier. 2. Baffle (= enceinte acoustique) : masculin. Quatre gros baffles sont posés sur le devant de la scène. Sens Baffle. 1. Élément d'un haut-parleur (sens technique). 2. Haut-parleur, enceinte acoustique (emploi courant, mais abusif en technique). ● baffe (synonymes) nom féminin (onomatopée baf, à rapprocher de l'ancien français buffe, coup de poing) Populaire. Coup à la figure ; gifle
Synonymes :
- calotte (familier)
- claque
- gifle
- mornifle (vieux)
- soufflet (littéraire)

baffe
n. f. Fam. Gifle.

⇒BAFFE, subst. fém.
Pop. Gifle. Flanquer, envoyer une baffe :
1. Merde! Le temps y faisait rien du tout! ... Ils me revenaient de plus en plus vifs, et même bien plus âcres toujours... Ah! ... Ils me restaient sur la coloquinte avec tout les mille corrections, les baffes, les coups de pompe sonnés.
CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 301.
2. Tu as une âme de poire. On te flanquerait une baffe que tu tendrais l'autre joue pour en recevoir une autre.
QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, p. 33.
3. Chevalme s'approcha de son copain et lui asséna une énorme baffe. Sans dire ouf, le copain s'effondra.
E. TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, p. 392.
PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[baf]. 2. Forme graph.Lar. 20e donne uniquement baffre; ROB. enregistre baffe mais signale : ,,On l'écrit parfois baffre ou bâfre.`` Lar. encyclop. (cf. aussi Nouv. Lar. ill.) admet baffe ou baffre. Cf. aussi la forme bafre chez Montherlant (Les Jeunes filles, 1936, p. 993).
ÉTYMOL. ET HIST. — [L'éd. Am. Salmon de PH. DE BEAUMANOIR, Coutumes Beauvaisis indique bufe sans var. (§ 916) au passage cité d'après l'éd. Beugnot ds GDF. et T.-L., s.v. bafe]; 1435, 28 janv. Reg. aux sentences, Arch. Douai ds GDF. : lui donna une baffe; repris en 1750 arg. baffe (VADÉ, Lettres de La Grenouillère, p. 35 : Elle m'a encore apliqué une baffe d'sus l'visage), attesté aussi sous la forme baffre (A. DELVAU, Dict. de la lang. verte, 1867).
Formé de l'onomat. baf, exprimant la notion de « gonflé, boursouflé », d'où la notion de « coup »; cf. m. fr. bauffree « soufflet » 1466 ds GDF. À rapprocher de l'a. fr. buffe « coup de poing, tape » (XIIIe s. ds T.-L.) et du lat. médiév. buffa « id. » 1273 (Charta Philippi Reg. pro Ecclesia S. Mederici Parisiens. ds DU CANGE, t. 1, p. 769c), issus de l'onomat. buff- exprimant le souffle, le gonflement.
STAT. — Fréq. abs. littér. :10.
BBG. — LE ROUX 1752. — Sain. Lang. par. 1920, p. 425.

baffe [baf] n. f.
ÉTYM. 1750; cf. baffe « coup de poing », 1283; d'un rad. onomat. baf, exprimant la notion de « gonflé, boursouflé », d'où la notion de « coup ». → Bâfrer.
Fam. Gifle. || Donner, recevoir une paire de baffes. Beigne, torgnole. || Tais-toi, ou je te fous une baffe !
1 Il me faisait des petits sermons sur le sérieux dans l'existence, en revenant des livraisons. Les baffes, ça suffit pas tout de même.
Céline, Mort à crédit, p. 69.
2 Mouscaillot fit trotter son cheval au même niveau que celui de son seigneur, mais en essayant de maintenir entre eux la distance nécessaire pour éviter une baffe subite.
R. Queneau, les Fleurs bleues, p. 71.
REM. On trouve aussi les formes baffre ou bâfre [bɑfʀ], par confusion avec bâfrer.

Encyclopédie Universelle. 2012.