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belle-fille

belle-fille [ bɛlfij ] n. f.
• 1468; de belle, fém. de beau, t. d'affection, et fille
1Épouse du fils. bru. Mon fils et ma belle-fille. Des belles-filles.
2Pour un conjoint, Fille que l'autre conjoint a eue précédemment.

belle-fille, belles-filles nom féminin Femme du fils. Fille que le conjoint a eue d'un mariage antérieur. ● belle-fille, belles-filles (synonymes) nom féminin Femme du fils.
Synonymes :
- bru

belle-fille
n. f.
d1./d Fille née d'un premier mariage de la personne que l'on a épousée.
d2./d Bru, femme d'un fils. Des belles-filles.

⇒BELLE-FILLE, subst. fém.
Fille par alliance.
A.— [Relativement au père et à la mère] L'épouse d'un fils :
1. 205. Les enfans doivent des alimens à leurs père et mère, et autres ascendans qui sont dans le besoin.
206. Les gendres et belles-filles doivent également, et dans les mêmes circonstances, des alimens à leurs beau-père et belle-mère...
Code civil, 1804, p. 39.
2. ... M. de Cambremer devait avoir des qualités, car, s'il était d'une mère que la vieille marquise préférât son fils à sa belle-fille, en revanche, elle (...) déclarait souvent que le marquis était à son avis le meilleur de la famille.
PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 914.
B.— [Relativement à un des époux] La fille du conjoint :
3. Sans sortir de Tartufe, (...) Elmire fait semblant d'expliquer l'opposition qu'elle a mise à ce qu'il épousât sa belle-fille...
SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 3, 1848, p. 233.
PRONONC. ET ORTH. :[]. Au plur. des belles-filles.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1470 « épouse d'un fils, bru » (CHASTELLAIN, Chron., III, 283, Kervyn cité par Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 140 : Aussitost monseigneur et belle-fille me venront pendre au col pour faire la paix de Charles); 2. 1570 « pour un conjoint, fille que l'autre a eu d'une autre union » (La Cité de Dieu, trad. G. Hervet, I, 188b, A, éd. 1578, cité par Vaganay dans Rom. Forsch., t. 32, p. 18 : La déesse Mene ... est aussi fille de Jupiter et de Latone et pourtant il [S. Augustin] l'appelle belle fille de Junon).
Composé de belle, terme de courtoisie, v. beau (sur le modèle de belle-sœur, beau-père) et de fille.
STAT. — Fréq. abs. littér. :202. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : 294, b) 206; XXe s. : a) 417, b) 246.
BBG. — DUCH. Beauté 1960, p. 41. — GOUG. Mots t. 1 1962, p. 152.

belle-fille [bɛlfij] n. f.
ÉTYM. V. 1470; de belle, fém. de beau, et fille.
1 Fille par alliance; femme du fils. Bru. || Des belles-filles. || Mon fils et ma belle-fille ( Beaux-enfants) sont venus nous voir. || Le beau-père et sa belle-fille.
1 Mme de Bouillons appelait cette belle-fille son lingot d'or (…)
Saint-Simon, Mémoires, 172, 44.
2 (1570). Pour un conjoint, fille que l'autre conjoint a eue d'un précédent mariage. || Fils, fille de la belle-fille. Beau-petit-fils, belle-petite-fille.
2 La belle-fille (de la princesse d'Harcourt) écrivit à une de ses amies les plaintes d'être soumise à une mégère enragée.
Saint-Simon, Mémoires, 146, 135.

Encyclopédie Universelle. 2012.