Akademik

brasero

brasero [ brazero ] n. m.
• 1784; bracero 1722; mot esp., de brasa « braise »
Bassin de métal, rempli de charbons ardents, posé sur un trépied, destiné aujourd'hui au chauffage en plein air, à protéger des plantations du gel. On écrirait mieux braséro.

brasero nom masculin (espagnol brasero, de brasa, braise) Récipient métallique percé de trous, supporté par des pieds, et rempli de charbons ardents, destiné au chauffage en plein air. ● brasero (difficultés) nom masculin (espagnol brasero, de brasa, braise) Prononciation [&ph86;ʀ&ph85;&ph110;&ph89;ʀ&ph99;] avec le son é. Orthographe Sans accent aigu (mot espagnol non francisé). - Plur. : desbraseros.

brasero
n. m. Récipient de métal, sur pieds, destiné à recevoir des braises, utilisé notam. pour le chauffage en plein air.

⇒BRASERO, subst. masc.
Appareil de chauffage constitué d'un bassin métallique monté sur pieds, rempli de braises. Synon. vx brasier, brasière. Des braseros, meuble très-primitif avec lequel on a le choix de geler ou de s'asphyxier? (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, p. 252).
Rem. Attesté dans les dict. à partir de Lar. 19e.
P. compar. :
1. Toute la quarante-deuxième rue, d'un bout à l'autre, fond dans la lumière, avec ses maisons trouées de rouge, comme des braseros.
MORAND, New York, 1930, p. 127.
P. métaph., p. iron. :
2. Dans le kiosque à côté près du métro, la marchande elle, s'en fout de l'avenir (...) Les promeneurs en tas, groupés par la crève froide, se pressurent à se fondre autour de la loterie. Sans y parvenir. Brasero de derrières.
CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 596.
PRONONC. :[]. Pt ROB. transcrit la 1re syll. avec [a] post. et donne aussi la possibilité de la prononcer avec [a] ant. Pour la prononc. de la 2e syll. par [e] fermé, cf. BUBEN 1935, § 20 : ,,Dans plusieurs mots latins ou étrangers non francisés l'e inaccentué, bien que sans accent aigu, se prononce comme é fermé : credo, deleatur, deliquium, delirium tremens, de profundis, desideratum, nota bene, requiem, secundo, semen contra, Te Deum, veni mecum, veto, brasero, decrescendo, impresario, petun, revolver, romancero, torero, tremolo.``
ÉTYMOL. ET HIST. — 1722 bracero « grand bassin de cuivre à pieds, rempli de charbon ardent, destiné au chauffage » (Aff. Etrangères, Corresp. d'Espagne, vol. 312, f° 3, Lettre du P. de Laubrusel, d'Oyarson, 11 janv., d'apr. F. Baldensperger dans Fr. mod., t. 6, p. 253); 1784 brasero (DE LANGLE, Voyage en Espagne, II, 45 dans GOHIN, p. 326).
Empr. à l'esp. brasero « id. » (prononcé [bra'sero], attesté dep. 1529-39 (Guevara, d'apr. AL.), dér. de brasa « braise » (braise), suff. -ero (-ier).
STAT. — Fréq. abs. littér. :36.
BBG. — BALDENSPERGER (F.). Notes lexicol. Fr. mod. 1938, t. 6, p. 253. — GOHIN 1903, p. 326.

brasero [bʀazeʀo] n. m.
ÉTYM. 1784; bracero, 1722; mot esp., de brasa « braise ».
Appareil de chauffage constitué d'un bassin de métal, rempli de charbons ardents, posé sur un trépied. (vx) Braisier, brasier, brasière.
1 (…) tout cela faisait de la cendre, qui s'amassait et se confondait dans un brasero de cuivre (…)
Loti, les Désenchantées, I, 3, p. 28.
2 La lumière des braseros vacillait, répandait l'odeur de l'huile chaude et de la fumée.
J.-M. G. Le Clézio, Désert, p. 18.
tableau Noms de récipients.

Encyclopédie Universelle. 2012.