brasero [ brazero ] n. m. ♦ Bassin de métal, rempli de charbons ardents, posé sur un trépied, destiné aujourd'hui au chauffage en plein air, à protéger des plantations du gel. — On écrirait mieux braséro.
● brasero nom masculin (espagnol brasero, de brasa, braise) Récipient métallique percé de trous, supporté par des pieds, et rempli de charbons ardents, destiné au chauffage en plein air. ● brasero (difficultés) nom masculin (espagnol brasero, de brasa, braise) Prononciation [&ph86;ʀ&ph85;&ph110;&ph89;ʀ&ph99;] avec le son é. Orthographe Sans accent aigu (mot espagnol non francisé). - Plur. : desbraseros.
brasero
n. m. Récipient de métal, sur pieds, destiné à recevoir des braises, utilisé notam. pour le chauffage en plein air.
⇒BRASERO, subst. masc.
Appareil de chauffage constitué d'un bassin métallique monté sur pieds, rempli de braises. Synon. vx brasier, brasière. Des braseros, meuble très-primitif avec lequel on a le choix de geler ou de s'asphyxier? (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, p. 252).
Rem. Attesté dans les dict. à partir de Lar. 19e.
— P. compar. :
• 1. Toute la quarante-deuxième rue, d'un bout à l'autre, fond dans la lumière, avec ses maisons trouées de rouge, comme des braseros.
MORAND, New York, 1930, p. 127.
— P. métaph., p. iron. :
• 2. Dans le kiosque à côté près du métro, la marchande elle, s'en fout de l'avenir (...) Les promeneurs en tas, groupés par la crève froide, se pressurent à se fondre autour de la loterie. Sans y parvenir. Brasero de derrières.
CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 596.
PRONONC. :[]. Pt ROB. transcrit la 1re syll. avec [a] post. et donne aussi la possibilité de la prononcer avec [a] ant. Pour la prononc. de la 2e syll. par [e] fermé, cf. BUBEN 1935, § 20 : ,,Dans plusieurs mots latins ou étrangers non francisés l'e inaccentué, bien que sans accent aigu, se prononce comme é fermé : credo, deleatur, deliquium, delirium tremens, de profundis, desideratum, nota bene, requiem, secundo, semen contra, Te Deum, veni mecum, veto, brasero, decrescendo, impresario, petun, revolver, romancero, torero, tremolo.``
ÉTYMOL. ET HIST. — 1722 bracero « grand bassin de cuivre à pieds, rempli de charbon ardent, destiné au chauffage » (Aff. Etrangères, Corresp. d'Espagne, vol. 312, f° 3, Lettre du P. de Laubrusel, d'Oyarson, 11 janv., d'apr. F. Baldensperger dans Fr. mod., t. 6, p. 253); 1784 brasero (DE LANGLE, Voyage en Espagne, II, 45 dans GOHIN, p. 326).
Empr. à l'esp. brasero « id. » (prononcé [bra'sero], attesté dep. 1529-39 (Guevara, d'apr. AL.), dér. de brasa « braise » (braise), suff. -ero (-ier).
STAT. — Fréq. abs. littér. :36.
BBG. — BALDENSPERGER (F.). Notes lexicol. Fr. mod. 1938, t. 6, p. 253. — GOHIN 1903, p. 326.
brasero [bʀazeʀo] n. m.
ÉTYM. 1784; bracero, 1722; mot esp., de brasa « braise ».
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♦ Appareil de chauffage constitué d'un bassin de métal, rempli de charbons ardents, posé sur un trépied. ⇒ (vx) Braisier, brasier, brasière.
1 (…) tout cela faisait de la cendre, qui s'amassait et se confondait dans un brasero de cuivre (…)
Loti, les Désenchantées, I, 3, p. 28.
2 La lumière des braseros vacillait, répandait l'odeur de l'huile chaude et de la fumée.
J.-M. G. Le Clézio, Désert, p. 18.
➪ tableau Noms de récipients.
Encyclopédie Universelle. 2012.