catholique [ katɔlik ] adj. I ♦
1 ♦ Relatif au catholicisme. La religion, la foi catholique. L'Église catholique, apostolique et romaine. Liturgie catholique. ⇒ romain.
♢ Qui professe le catholicisme. « La France devenait la première des puissances catholiques, la “fille aînée de l'Église” » (Bainville). Les Rois Catholiques : Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille (Isabelle la Catholique). — Institut, faculté catholique (fam. la Catho).
2 ♦ Subst. Un catholique. Les catholiques. Un bon catholique. ⇒ croyant, pratiquant. « La plupart des catholiques intelligents sont plus ou moins pragmatistes sans le savoir » (Martin du Gard ). — Abrév. fam. (1968) CATHO [ kato ]. Les cathos.
3 ♦ Fig. et fam. Une affaire, un individu pas très catholique, louche, dont on se méfie. ⇒ douteux.
II ♦ (1635; repris au sens gr.) Vx ou relig. Universel. « une langue commune universelle, catholique » (Gautier) .
⊗ CONTR. Incroyant, païen. Hérétique.
catho [kato] n. et adj.
ÉTYM. 1920, n. f., in D. D. L.; abrév. de catholique.
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♦ Familier.
1 N. f. (La Catho). Établissement catholique d'enseignement supérieur (faculté, université, institut).
2 Adj. Catholique. || « Une nana vient au micro : “quand je t'entends, t'es à braire, mon vieux. Avec ton ton d'espérance, ton sens du tragique. Si tu es catho, dis-le” » (Charlie-Hebdo, 1977; no 371, p. 3).
♦ N. (1968, in D. D. L.). || Un, une catho; les cathos. || « Bel et bien dissociée du mariage et de la procréation, la sexualité des jeunes cathos ! Double transgression, consciente et tranquille, de la loi de l'Église… » (le Nouvel Obs., 1977; no 682, p. 68). ⇒ aussi (argot scol.) 1. Tala.
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HOM. Catau.
Encyclopédie Universelle. 2012.