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confiserie

confiserie [ kɔ̃fizri ] n. f.
• 1753; de confiseur
1Technique, commerce du confiseur. Travailler dans la confiserie.
2Laboratoire, magasin, usine du confiseur. Acheter des chocolats dans une confiserie. Pâtisserie-confiserie.
3(av. 1866) Surtout au plur. Friandise à base de sucre cuit, aromatisé et mis en forme au moment du refroidissement, ou à base de chocolat. douceur, friandise, sucrerie. Confiseries variées (berlingot, bonbon, bouchée, calisson, caramel, chocolat, crotte, dragée, fondant, gomme, guimauve, halva, loukoum, nougat, nougatine, pastille, praline, roudoudou, sucette, touron, truffe)(cf. aussi Fruit confit, marron glacé, pâte d'amandes, de fruits, sucre d'orge).

confiserie nom féminin (de confis, participe présent de confire) Fabrication de friandises à partir de sucre cuit, travaillé et aromatisé. Produit vendu par le confiseur ; sucrerie. Usine, magasin du confiseur. Préparation et conservation des aliments par diminution de l'activité de l'eau ou par augmentation de la concentration en extrait au moyen d'addition de sucre, de sel ou de matière grasse ; usine mettant en œuvre ces techniques. Ensemble des techniques nécessaires à la préparation des olives en saumure ; usine où l'on prépare les olives en saumure. Conserverie de sardines.

confiserie
n. f.
d1./d Lieu où l'on fabrique, où l'on vend des fruits confits, des sucreries, des friandises.
d2./d Fabrication, commerce de ces produits.
d3./d Ces produits eux-mêmes.

⇒CONFISERIE, subst. fém.
A.— Art de fabriquer des produits comestibles dont le sucre est un composant essentiel; commerce de ces produits. Confiserie industrielle; travailler dans la confiserie; substance employée en confiserie.
P. méton.
1. Atelier où l'on fabrique des confiseries ou endroit où elles sont vendues. Confiserie bien achalandée. — Mais il paraît que le malheur a été si brusque, et qu'on travaillait si fort, à la confiserie... — Oui, pour des baptêmes (ZOLA, La Terre, 1887, p. 344). Il y avait une petite foire, dont la musique venait jusqu'à la salle : des loteries, des confiseries, des tirs (MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 786).
2. Souvent au plur. Produit ou ensemble des produits de la confiserie. Quelques conversations particulières traînèrent (...) pendant tout le temps dont deux ou trois dames avaient besoin pour achever leur confiserie (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 87) :
Cette tige, quand on y mordait, se rompait en fibres sucrées d'un goût vraiment agréable et plus fin que tout ce que j'avais goûté alors de confiseries et de sucreries.
A. FRANCE, Le Petit Pierre, 1918, p. 32.
B.— Usine où l'on prépare différents produits destinés à être conservés. Confiserie d'olives, de cornichons. Joseph Colin (...) fonde, en 1823, la première « confiserie de sardines ». Son exemple est imité et les usines de conserves de sardines vont se multiplier (L'Industr. des conserves en France, 1950, p. 3).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1753 « art du confiseur » (Encyclop. t. 3); 2. av. 1866 « produit de l'art du confiseur » (Th. Gautier ds Lar. 19e). Dér. du rad. du part. prés. de confire; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :42. Bbg. PAULI 1921, p. 95.

confiserie [kɔ̃fizʀi] n. f.
ÉTYM. 1753; de confire, d'après confiseur; ces deux mots se sont détachés par le sens de leur origine, sauf dans : fruit confit.
1 (La confiserie). Technique, commerce du confiseur. || La bonbonnerie, le pastillage, le pralinage, branches de la confiserie. || Confiserie artisanale, industrielle. || Travailler dans la confiserie.
2 (Une, des confiseries). a Atelier de fabrication ou usine du confiseur. || Les fourneaux, bassines, branloires, videlles, tamis, tambours, poches, moules, sorbetières d'une confiserie. || Elle travaillait dans une confiserie. || Une grande confiserie industrielle.
b Magasin où l'on vend des sucreries. || Aller acheter des chocolats, des fruits confits dans une confiserie. || Confiserie-pâtisserie (où l'on vend aussi des gâteaux).
tableau Principaux noms désignant des magasins.
c (XIXe; du sens 1. de confire, qu'a en partie conservé confit, n. m.). Vx. Atelier, usine de conserves. || La première « confiserie de sardines » fondée en France par J. Colin en 1823. (mod.) Conserverie.
3 a (Av. 1866). || Une confiserie, des confiseries : produit à base de sucre fabriqué et vendu par le confiseur.La confiserie : ensemble de ces produits. Chocolaterie, douceur, friandise, lichouserie (région.), sucrerie; (vx) confiture, 1. || Confiseries variées. Berlingot, bombe, bonbon (acidulé, fourré, à la liqueur), bouchée, caramel, chewing-gum, chocolat, confit (fruit), confiture (sèche), croquette, crotte, dragée, four (petit), gelée, glace, gomme, granité, guimauve, marron (glacé), marshmallow, nougat, nougatine, pastille, pâte (de fruit), praline, roudoudou, sucette, sucre, tailladin. || Confiseries régionales françaises (ex. : bêtises de Cambrai, calissons d'Aix, bergamotes de Nancy). || Confiseries orientales. Halva, loukoum (et rahat-loukoum). || Petite confiserie figurant un objet ( Pastillage). || Ingrédients destinés à relever le goût d'une confiserie (ex. : angélique, pistache, vanille…). || Déguster des confiseries, de la confiserie. || Garnir de confiseries une boîte, une bonbonnière, un compotier, une assiette. || Confiseries entortillées de papillotes, de papier métallique.
1 Il s'en fut, par le chemin le plus long, jusqu'à l'avenue de l'Opéra pour acheter de fines essences de cédrat et de cet alkermès dont le goût évoque l'idée d'une confiserie pharmaceutique de l'Orient.
Huysmans, Là-bas, X, p. 149.
b Décor mièvre, de couleurs tendres, rappelant des sucreries.
2 (…) les sarcophages de carton rose, toute la confiserie dans laquelle se décomposa l'Égypte hellénistique, s'accumulent en vrac avec les portraits du Fayoum et les têtes d'Antinoé (…)
Malraux, Antimémoires, Folio p. 66.

Encyclopédie Universelle. 2012.