échouage [ eʃwaʒ ] n. m.
• 1674; de échouer
♦ Situation d'un navire qui touche intentionnellement le fond et cesse de flotter. Échouage au bassin. Échouage d'une barque sur la plage. Port d'échouage.
● échouage nom masculin Contact avec le fond d'un navire en stationnement, par suite d'un abaissement du niveau de l'eau. Endroit où un bateau, une embarcation peuvent s'échouer sans danger. ● échouage (difficultés) nom masculin Orthographe Échouement s'écrit avec un e muet intérieur. Échouement correspond à s'échouer, verbe du 1er groupe (comme aboiement correspond à aboyer → aboiement). Emploi Ne pas confondre ces deux termes de marine, tous deux issus du verbe échouer. 1. Échouage = action d'échouer volontairement un navire (pour en réparer la coque, par exemple) ; endroit où un navire peut s'échouer sans danger. 2. Échouement = échouage involontaire.
échouage
n. m. MAR Situation d'un navire que l'on échoue volontairement. Bassin d'échouage.
⇒ÉCHOUAGE, subst. masc.
MAR. Fait pour un navire d'échouer par accident ou volontairement. La quantité d'écueils qu'on voit, ceux qu'on devine, ajoutent à l'air terrible de ces côtes où tout échouage est la perte certaine (FROMENTIN, Voy. Égypte, 1869, p. 42).
— Bassin, lieu d'échouage. Chaque marée semblait devoir les écraser contre la rampe, sur leur lit étroit de galets. À gauche, il y avait un petit port d'échouage, une bande de sable, où des hommes hissaient à cris réguliers une dizaine de barques (ZOLA, Joie de vivre, 1884, p. 809).
Rem. On rencontre au sens de « lieu d'échouage » le subst. fém. échouerie. Ces échoueries sont de roc vif, en pente douce et très glissantes (...). Les sauvages y mettent leurs bateaux en sûreté (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 233).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « action de faire échouer un bateau échoué » (Colbert d'apr. FEW t. 23, fasc. 127, p. 109 b); 2. 1679 « lieu propre à échouer les bateaux » crique des Eschouages (Seignelay à de Seuil ds Ordres du Roy, vol. n° XLV, p. 289 v°, Arch. de la Mar. ds JAL). Dér. de échouer; suff. -age. Fréq. abs. littér. :17.
]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « action de faire échouer un bateau échoué » (Colbert d'apr. FEW t. 23, fasc. 127, p. 109 b); 2. 1679 « lieu propre à échouer les bateaux » crique des Eschouages (Seignelay à de Seuil ds Ordres du Roy, vol. n° XLV, p. 289 v°, Arch. de la Mar. ds JAL). Dér. de échouer; suff. -age. Fréq. abs. littér. :17.
échouage [eʃwaʒ] n. m.
ÉTYM. 1674; de échouer.
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♦ Le fait d'échouer (I., 1.; ⇒ Échouement); situation d'un navire que l'on échoue volontairement. || Échouage au bassin. || Échouage à l'ancrage. || Échouage d'une barque, sur la plage. || Lieu d'échouage. || Cale d'échouage. || Port d'échouage, dans lequel les navires doivent échouer à marée basse. — Lieu propice à l'échouage. || Chercher un échouage pour faire hiverner un bateau.
1 Plage unie sur la côte, où s'arrêtent, en touchant sans danger, les navires de petite dimension. Dans la Méditerranée, les pêcheurs de sardines viennent à l'échouage en rentrant de leur expédition (…)
2 Échouages hideux au fond des golfes bruns (…)
Rimbaud, Poésies, « Le bateau ivre ».
Encyclopédie Universelle. 2012.