épanouir [ epanwir ] v. tr. <conjug. : 2>
• 1539; finale d'apr. évanouir; de espanir intr. 1150; frq. °spannjan « étendre »
I ♦
1 ♦ Ouvrir, faire ouvrir (une fleur) en développant les pétales. La plante « épanouit ses fleurs odoriférantes avec mille couleurs nouvelles » (Fénelon).
♢ Par anal. ⇒ déployer, 1. étaler, étendre. Paon qui épanouit sa queue. « d'autres [barques] épanouissaient à l'horizon leurs voiles latines » (Nerval).
2 ♦ (1671) Fig. Détendre, en rendant joyeux. La joie, un bon mot épanouit leurs visages. ⇒ dérider, réjouir. Espérance qui épanouit le cœur. ⇒ dilater .
3 ♦ Permettre (à qqn) de s'épanouir (cf. ci-dessous, 4o). Ce nouveau genre de vie l'a épanoui (⇒ épanouissant) .
II ♦ S'ÉPANOUIR v. pron.
1 ♦ S'ouvrir pleinement (fleurs). ⇒ éclore. « Un grand grenadier dont les belles fleurs rouges s'épanouissaient au soleil » (A. Daudet).
2 ♦ Par anal. Prendre ou affecter la forme d'une fleur épanouie. Verre qui s'épanouit en forme de tulipe. ⇒ s'évaser. Jet d'eau qui s'épanouit à son sommet. « Les ombrelles de soie rouge, verte, bleue ou jaune des barreuses s'épanouissaient à l'arrière des canots » (Maupassant).
3 ♦ (1675) Fig. Se détendre sous l'effet de la joie. Visage qui s'épanouit de joie. — Littér. (Personnes) Devenir joyeux, radieux. À cette nouvelle, il s'est épanoui.
4 ♦ Métaph. ou fig. Se développer librement dans toutes ses possibilités. Sa beauté commence à s'épanouir. Les enfants s'épanouissent dans la confiance. « Certaines femmes timides et tristes s'épanouissent à la chaleur de l'admiration, comme des fleurs au soleil » (Maurois). Permettre à un don, un talent de s'épanouir.
⊗ CONTR. Fermer. Assombrir. Étouffer , oppresser. Dépérir, étioler (s').
● épanouir verbe transitif (francique spannjan, tendre) Littéraire. Faire ouvrir une fleur en déployant ses pétales : Le soleil a épanoui les roses du jardin. Donner à quelqu'un la plénitude de ses facultés, le rendre heureux, comblé : Son mariage l'a épanoui. Donner à quelqu'un, à son corps une certaine plénitude : La maternité l'a épanouie.
épanouir
v.
rI./r v. tr.
d1./d Faire ouvrir (une fleur). Le soleil a épanoui les hibiscus.
d2./d Fig. Rendre heureux, joyeux. Le bonheur épanouit son visage.
rII./r v. Pron.
d1./d S'ouvrir, déployer ses pétales (en parlant de fleurs).
d2./d Fig. Atteindre à sa plénitude. Les arts s'épanouirent sous le règne de Louis XIV.
⇒ÉPANOUIR, verbe trans. et pronom.
A.— Emploi trans.
1. [Ce qui s'épanouit est une fleur ou une partie de la fleur] Ouvrir largement ses pétales. Certaines fleurs que n'épanouit aucun soleil (Gide ds Lar. Lang. fr.). Des cortèges de pavots s'en allaient à la file (...) épanouissant leurs lourdes fleurs d'un éclat fiévreux (ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1351).
— P. anal. [Ce qui s'épanouit est une toile, une étoffe, les plumes d'un oiseau, etc.] Déployer sur toute sa surface. Il [le paon] épanouissait alors sur le ciel la gerbe constellée de sa queue énorme (FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 84) :
• 1. Le port de San-Nicolo n'offrait à nos yeux que quelques masures... l'on avait tiré à sec quelques barques de pêcheurs; d'autres épanouissaient à l'horizon leurs voiles latines...
NERVAL, Voyage en Orient, t. 1, 1851, p. 93.
— P. métaph. [Avec une notion de jaillissement et de plénitude] Exhaler, répandre. Sa hampe phallique [d'un arum] épanouit autour d'elle une senteur de viande corrompue (COLETTE, Gigi, 1944, p. 195).
2. Au fig.
a) Détendre, illuminer (un visage). Quand Anne-Marie, Pauline, venaient le rejoindre au bois où il travaillait avec le Nanne, un sourire d'aise lui épanouissait la face (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 29).
♦ Fam. Épanouir la rate (de qqn). (Le) réjouir (Ac.).
b) Faire atteindre à un être ou à une chose son plein et harmonieux développement. Certaines femmes, la maternité les épanouit (MAURIAC, Fleuve de feu, 1923, p. 100) :
• 2. Elle [la jeune abeille] ne sort de la ruche que huit jours après sa naissance, pour... remplir d'air ses sacs trachéens qui se gonflent, épanouissent tout son corps, et la font à partir de cette heure, l'épouse de l'espace.
MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, p. 168.
Rem. Le pron. pers. (compl. d'intérêt) est parfois préféré à l'adj. poss. (alors remplacé par l'art.) p. anal. avec les cas où le compl. désigne une partie du corps. Si mes soirées sont remplies par les fêtes... je retrouve au retour les joies de l'amour et ses folies qui m'épanouissent le cœur, qui en effacent les morsures du monde (BALZAC, Mém. jeunes mar., 1842, p. 299).
B.— Emploi pronom. à valeur subjective
1. [Le suj. désigne une fleur] :
• 3. Au centre s'épanouissait une rose énorme, largement ouverte, versant de son cœur pourpré où dormaient des scarabées, une odeur suave, troublante, une odeur d'amour.
MOSELLY, Terres lorraines, 1907, p. 159.
• 4. Une aube candide riait derrière sa faille de roc; les bourgeons s'épanouissaient; des gammes de verdure propageaient la joie de vivre sous le soleil...
PERGAUD, De Goupil à Margot, 1910, p. 16.
— P. anal. S'ouvrir, se déployer comme la corolle d'une fleur. Des ruissellements d'orfèvrerie coulaient, des chandeliers s'épanouissant en gerbes de clartés (ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875 p. 1484).
♦ Spéc., ANAT. S'étendre en se ramifiant. Le nerf optique s'épanouit au fond du globe de l'œil (ROB.). Les points où s'épanouissent les extrémités nerveuses (STENDHAL, Hist. peint. Ital., t. 2, 1817, p. 44). Il [le faisceau libéro-ligneux] s'épanouit à la base de l'ovule sous le nuvelle (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 458).
2. Au fig.
a) [Le suj. désigne un être vivant ou une chose abstr.] Atteindre un plein et harmonieux développement. La femme s'épanouissait rapidement en elle grâce au climat et à la vie rude qu'elle menait (ZOLA, Fortune Rougon, 1871, p. 15) :
• 5. Ce n'est pas précisément la fleur qu'il [le savant] admire, c'est la vie, c'est la force universelle qui s'épanouit en elle sous une de ses formes.
RENAN, L'Avenir de la sc., 1890, p. 200.
♦ Littér. Atteindre son paroxysme. Le vacarme s'enfla peu à peu, s'épanouit avec une violence qui effarait les bougies et pâlissait les dames (ZOLA, Pot-Bouille, 1882, p. 382).
b) [Le suj. désigne le visage, les traits du visage d'une pers. ou la personne elle-même] Se détendre sous l'effet de la joie ou de la gaieté. Son visage, son front s'épanouit; ses traits s'épanouissent (Ac.); à cette nouvelle, il s'est épanoui (ROB.) :
• 6. Mon père demanda à Mademoiselle de Lessay si elle était heureuse de venir dans la capitale. Elle l'était, car son sourire s'épanouit.
FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, p. 392.
Rem. Notons l'ell. habituelle du pron. après le semi-auxil. faire. Il y a partout [en Belgique] des hôtels de ville, charmantes fleurs de pierre, que le quinzième siècle surtout a fait épanouir avec splendeur au milieu des villes (HUGO, Fr. et Belg., 1885, p. 102). Et après des verbes eux-mêmes pronom. Il [Valentin] se sentit épanouir dans cette atmosphère plus favorable à sa nature (SAND, Valentine, 1832, p. 249).
Prononc. et Orth. :[], (j')épanouis [epanwi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 espannir intrans. « s'ouvrir (d'une fleur) » (Renart, éd. M. Roques, I, 14); XIIIe s. espanoïr (Poire, 1604 ds T.-L.), forme rare av. le XVIe s. : 1564 espanouir (THIERRY); 2. 1176-84 adj. larron espani « accompli, avéré » (G. D'ARRAS, Eracle, éd. G. Raynaud de Lage, 3376); 3. 1372-73 espani « développé, formé » (J. FROISSART, Prison amoureuse, éd. A. Fourrier, XII, 73 : Desirs amoureus (...) tous espanis). De l'a. b. frq. spannjan « tendre », cf. l'a. h. all. spannan (GRAFF t. 6, col. 346), m. h. all. spennen, spannen (LEXER), de même sens; espanir est devenu espanouir prob. sous l'infl. phon. de évanouir. Fréq. abs. littér. :1 171. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 325, b) 1 809, XXe s. : a) 1 809, b) 1 791.
épanouir [epanwiʀ] v. tr.
ÉTYM. 1539; finale d'après évanouir; de espanir, intrans., 1150; du francique spannjan « étendre ». → Empan.
❖
1 Ouvrir, faire ouvrir (une fleur) en déployant les pétales. || Rosier qui épanouit ses fleurs. || Le printemps épanouit les fleurs dans les champs. || Champignon (cit. 1) qui épanouit sa corolle.
1 (La plante) épanouit ses fleurs odoriférantes avec mille couleurs nouvelles (…)
Fénelon, Télémaque, VIII.
2 Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche, épanouissait sa candide auréole (…)
Hugo, les Contemplations, I, XXV.
♦ Par anal. ⇒ Déployer, étaler, étendre. || Paon qui épanouit sa queue. → Faire la roue.
3 (…) cette queue, que l'oiseau (le troglodyte) a coutume, non seulement de relever, mais d'épanouir en volant, et qui la fait paraître à deux pointes.
Buffon, Hist. nat. des oiseaux, Troglodyte, note.
4 (…) d'autres (barques) épanouissaient à l'horizon leurs voiles latines sur la ligne sombre que traçait la mer au delà du cap Spati.
♦ ☑ Fam., vieilli. Épanouir la rate : faire rire. ⇒ Dilater.
2 (1671). Fig. Détendre en rendant heureux. || La joie, un bon mot épanouit leurs visages. ⇒ Dérider, réjouir. || Espérance qui épanouit le cœur. || Un large sourire lui épanouissait le visage.
5 Après nous être égayés tous deux et bien épanoui la rate, je dis au brave : Que ferons-nous de ce riche habillement ?
A. R. Lesage, Gil Blas, X, X.
3 Sujet n. de chose. Permettre ou provoquer l'épanouissement de (qqn). || Ce nouveau genre de vie l'a épanoui.
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s'épanouir v. pron.
1 (Fleurs). S'ouvrir pleinement. || Les fleurs éclosent, s'épanouissent, puis se fanent. || Les roses commencent à fleurir, elles vont bientôt s'épanouir. || Boutons qui s'épanouissent au soleil (→ Crosse, cit. 6).
6 Croissez ainsi qu'un lis dans un pré fleurissant,
Alors qu'au point du jour tout blanc s'espanissant (s'épanouissant),
Hors de son beau bouton ses beaux plis développe.
Ronsard, À Henry de France, « Sonnet ».
7 Rien n'est plus ravissant à suivre que ce chemin, qui a l'air d'être tracé à travers une forêt vierge d'Amérique, tant il est obstrué de feuillages et de fleurs (…) Tout fleurit, tout s'épanouit dans un désordre touffu et plein de charmants hasards.
Th. Gautier, Voyage en Espagne, p. 175.
8 Un grand grenadier dont les belles fleurs rouges s'épanouissaient au soleil.
Alphonse Daudet, le Petit Chose, I, I.
♦ Par anal. Prendre ou affecter la forme d'une fleur épanouie; s'élargir dans sa partie supérieure. || Ce verre s'épanouit en forme de tulipe. ⇒ Évaser (s'). || Jet d'eau qui s'épanouit à son sommet. Passif et p. p. (du pron.). || Épanoui, ie : qui s'est épanoui. → ci-dessous, cit. 10 et 11.
9 (…) le grand bouquet de plantes d'hiver qui s'épanouissait sur la table d'hôte (…)
J. Green, Léviathan, p. 17.
10 Parmi tant d'huîtres toutes closes,
Une s'était ouverte, et, bâillant au soleil (…)
Humait l'air, respirait, était épanouie.
La Fontaine, Fables, VIII, 9.
11 La gerbe épanouie
En mille fleurs (…)
Tombe comme une pluie
De larges pleurs.
Baudelaire, les Épaves, « Le jet d'eau ».
12 (…) pareilles à des fleurs étranges, à des fleurs qui nageraient, les ombrelles de soie rouge, verte, bleue ou jaune des barreuses s'épanouissaient à l'arrière des canots.
Maupassant, la Femme de Paul, p. 9.
2 Sc. nat. S'étendre en se ramifiant. || Le nerf optique s'épanouit au fond du globe de l'œil.
3 Par métaphore ou fig. Se développer librement dans toutes ses possibilités. — (Qualités concrètes). || Sa beauté, ses charmes, commencent à s'épanouir.
13 Dans cet âge où les charmes commencent à s'épanouir.
♦ Avec ellipse du pronom :
14 (…) Caroline offrait tous les développements d'une beauté qu'un bonheur sans nuages et des plaisirs constants avaient fait épanouir.
Balzac, Une double famille, Pl., t. I, p. 947.
♦ (Personnes; créations; qualités abstraites). || Les enfants s'épanouissent dans la confiance. || Élever un enfant et l'aider à s'épanouir. || Œuvre d'art qui s'épanouit dans un milieu favorable (→ Connivence, cit. 2; développer, cit. 23). || Qualités qui s'épanouissent. || Son talent s'est épanoui récemment.
15 On connaît ses origines (…) on le suit (Chateaubriand) dans les divers groupes littéraires qu'il a traversés (…) et plus tard dans son cercle intime de 1802, où il s'est épanoui avec toute sa fleur.
Sainte-Beuve, les Nouveaux Lundis, 21 juil. 1862, t. III, p. 33.
16 (…) les portions de son caractère qui ne peuvent se développer s'étiolent, et les autres s'épanouissent d'autant plus.
Taine, Philosophie de l'art, t. II, p. 43.
16.1 Jamais Mme Bovary ne fut aussi belle qu'à cette époque; elle avait cette indéfinissable beauté qui résulte de la joie, de l'enthousiasme, du succès, et qui n'est que l'harmonie du tempérament avec les circonstances. Ses convoitises, ses chagrins, l'expérience du plaisir et ses illusions toujours jeunes, comme font aux fleurs le fumier, la pluie, les vents et le soleil, l'avaient par gradation développée, et elle s'épanouissait enfin dans la plénitude de sa nature.
Flaubert, Mme Bovary, Folio, p. 258.
17 (…) quand ces qualités-là se trouvent chez un pur Français, qu'il soit de l'aristocratie ou du peuple, elles fleurissent — s'épanouissent serait trop dire car la mesure y persiste et la restriction — avec une grâce que l'étranger, si estimable soit-il, ne nous offre pas.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. VIII, p. 38.
18 Certaines femmes timides et tristes s'épanouissent à la chaleur de l'admiration, comme des fleurs au soleil.
A. Maurois, Un art de vivre, p. 70.
19 (…) l'habitant de la brumeuse Angleterre ou de la froide Allemagne, de passage dans les contrées riantes, s'épanouit; il raffole des heures brûlantes, s'étale au soleil et brave, d'un crâne radieux, les rayons meurtriers.
J. Chardonne, l'Amour du prochain, p. 191.
20 Chez Dostoïevski il y a, concentré et grognon, beaucoup de ce qui s'épanouira chez Tolstoï. Il y a, chez Dostoïevski, cette maussaderie anticipée des primitifs que les disciples éclairciront.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. XII, p. 223.
4 (1675). a (Visage humain). Se détendre sous l'effet d'un sentiment positif. || Ses traits s'épanouissent. ⇒ Éclairer (s'). || Son visage s'épanouissait dans un large sourire. || Visage qui s'épanouit de joie, de désir, de tendresse.
b Se développer et se manifester (sentiments positifs). || La joie s'épanouit sur son front. → Amer, cit. 10.
c (Personnes). Devenir joyeux, radieux. || À cette nouvelle, il s'est épanoui. — Vx. || S'épanouir de qqch., se réjouir. — Littér. || S'épanouir de faire quelque chose.
21 On s'épanouissait déjà des succès de Vendôme comme d'une communication sûre et établie.
22 Il ne lui en voulait plus, mais plus du tout, en vérité, tant il s'épanouissait de la tenir après avoir désespéré d'elle.
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 4e tableau, II.
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épanoui, ie p. p. adj.
ÉTYM. (XIIe).
1 Éclos, ouvert. || Fleur épanouie (opposé à fermé, en bouton).
23 La rose épanouie et toute grande ouverte,
Sortant du frais bouton comme d'une urne verte.
Hugo, la Légende des siècles, XXVI, « La rose de l'infante ».
24 (…) cette femme de vingt-neuf ans avait tout pour séduire, même cette première maturité qui revêt l'éclat des fleurs largement épanouies (…)
Louis Madelin, Hist. du Consulat et de l'Empire, L'ascension de Bonaparte, II, p. 25.
2 Détendu par la joie. || Il a toujours un visage épanoui. ⇒ Gai, joyeux, radieux, réjoui. || Sourire épanoui (opposé à contraint, contrarié). — Personnes. || Il n'est pas très épanoui.
3 Développé dans toutes ses possibilités, ses qualités. || Un corps épanoui. || Formes épanouies (→ Ample, cit. 3; chair, cit. 23). || Les beautés de Rubens, aux chairs épanouies.
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CONTR. Fermer, recroqueviller, refermer, resserrer; faner, flétrir. — Étouffer, oppresser; assombrir, rembrunir. — Dépérir, étioler (s').
DÉR. Épanouissant, épanouissement.
Encyclopédie Universelle. 2012.