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épatant

épatant, ante [ epatɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1885; « étonnant » 1860; de épater
Fam. Qui provoque l'admiration, donne un grand plaisir. excellent, formidable, génial, merveilleux, sensationnel; fam. bath, 2. chouette, fabuleux, 2. super, terrible. Il fait un temps épatant. Il n'est pas épatant, votre fromage, il est quelconque. « Je vous assure, dit-il, que ce sont des types épatants » (Duhamel).

épatant, épatante adjectif Familier Qui suscite l'admiration, la satisfaction ; admirable, formidable : Des vacances épatantes. Un élève épatant. Qui se distingue par ses qualités de cœur, de générosité : Un type épatant toujours prêt à rendre service.épatant, épatante (synonymes) adjectif Familier Qui suscite l'admiration, la satisfaction ; admirable, formidable
Synonymes :
- admirable
- exceptionnel
- extraordinaire
- formidable
- merveilleux
- remarquable
- sensationnel
Contraires :
- lamentable
- médiocre
- ordinaire
- quelconque
Qui se distingue par ses qualités de cœur, de générosité
Synonymes :
- adorable
- charmant
- chic (familier)
- remarquable
Contraires :
- minable (familier)

épatant, ante
adj. Fam. Remarquable, excellent.

⇒ÉPATANT, ANTE, adj.
Familier
A.— [En parlant de qqn ou de qqc.] Qui provoque l'étonnement; qui suscite l'admiration. Avoir un chic épatant. Bartienne, un manteau comme ça, en astrakan, hein, quand on sera riche? Tu serais épatante là-dedans (COLETTE, Music-Hall, 1913, p. 140). Laurent. — Mon vieux, c'est une riposte épatante. Justin. — Je te crois qu'elle est épatante. Il avait l'air assommé (DUHAMEL, Terre promise, 1934, p. 149) :
1. Je ne veux plus que te dire un mot sur Verhaeren, dont j'ai acheté la troisième série des Poèmes. C'est épatant! Quel type!
RIVIÈRE, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1905, p. 73.
Péj. Lu des vers de Dubus (...) Ce n'est pas mal, mais pour être si vieux jeu, si épatant, si fastidieusement peu naturel! (RENARD, Journal, 1889, p. 47).
B.— [En parlant de qqc.] Qui procure une grande satisfaction. Un voyage, un temps épatant(s); une fête épatante. N'est-ce pas que c'est épatant d'avoir une nombreuse famille (APOLL., Tirésias, 1918, II, 3, p. 904) :
2. Si vous avez besoin de tapis, de phonographes, de fauteuils de cuir, de tableaux anciens, d'appareils de chauffage ou de voitures d'occasion, j'ai des adresses épatantes.
ACHARD, Jean de la Lune, 1929, I, 2, p. 6.
Prononc. :[], fém. [-]. Fréq. abs. littér. : 308. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 4, b) 119; XXe s. : a) 890, b) 706.
DÉR. Épatamment, adv., fam. De façon épatante. Ça a marché épatamment (QUENEAU, Pierrot, 1942, p. 196). Les tranchées étaient soigneusement défilées, les postes de mitrailleuses épatamment camouflés, les champs de tir bien dégagés (CENDRARS, Homme foudr., 1945, p. 20). []. 1re attest. 1866 (R. Delorme ds Tintamarre, 28 janv. ds DELVAU, p. 162); de épatant, suff. -ment2. Fréq. abs. littér. : 4.
BBG. — DUB. Dér. 1962, p. 55 (s.v. épatamment). — DUCH. Beauté 1960, pp. 140-141. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 49, 115, 454, 477.

épatant, ante [epatɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1860; p. prés. de épater.
Familier.
1 Vieilli. Qui provoque un étonnement admiratif. || Une histoire épatante. Épastrouillant (vx), époilant (argot), étonnant, mirifique, mirobolant, stupéfiant, surprenant.
1 C'est épatant comme ça a du chien, les notaires, les vitriers, les percepteurs, les menuisiers et tous les ventres, qui, chassepot au cœur, font du patrouillotisme aux portes de Mézières (…)
Rimbaud, Correspondance, 25 août 1870.
1.1 À Paris c'est épatant, disait un autre; on ne dirait pas qu'il y a la guerre.
Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 811.
2 (1885). Qui provoque l'admiration, donne un grand plaisir. Bath (fam.), chouette (fam.), excellent, formidable, merveilleux, sensationnel, super, terrible. || Il fait un temps épatant. || Il n'est pas épatant, votre fromage, il n'est pas très bon, il est quelconque. || Une soirée épatante. || Un type épatant. || Une occasion épatante.
2 Il va se faire quelque chose d'épatant, au point de vue architecture moderne, dans la grande banlieue Sud.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, XXVII, p. 283.
3 Je vous assure, dit-il, que ce sont des types épatants.
G. Duhamel, Récits des temps de guerre, IV, XXIII, p. 85.
4 Elle est épatante, et je dirai plus, charmante.
Camus, l'Étranger, VI, p. 76.
5 La sauce aux câpres est épatante mais le canapé de la perdrix était un peu dur.
F. Carco, Ombres vivantes, p. 246.
REM. Même dans cet emploi, le mot, après 1950-60, n'appartient pas au langage des jeunes générations; il est marqué comme désuet, et peut être utilisé stylistiquement.
DÉR. Épatamment.

Encyclopédie Universelle. 2012.