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extra-

1. extra- Élément, du lat. extra « en dehors » : extra-atmosphérique, extracellulaire. ⊗ CONTR. Intra- extra- 2. extra- Élément, de extra, servant de préfixe augmentatif : extrafrais, extraplat. hyper-, super-, ultra-.

extra- Préfixe, du latin extra, en dehors, exprimant l'extériorité (extraterrestre), ou du français extraordinaire, donnant à un adjectif une valeur superlative ou intensive (extrafin, extralucide).

⇒EXTRA-, préf.
I.— [La base est un adj.; le mot construit est un adj.]
A.— Extra- marque l'extériorité.
1. Extra- marque un rapp. concr. d'extériorité. V. extra-terrestre.
a) GÉOGRAPHIE :
extra-européen (1re attest. 1842, Ac. Compl.). Flores extra-européennes (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 9)
extra-tropical. La zone extra-tropicale (VERNE, Île myst., 1874, p. 234). Les régions extra-tropicales (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921p. 133)
b) ASTROPHYS., ASTRONAUT. :
extra-atmosphérique. Dans l'espace extra-atmosphérique et sous l'eau (L'Aurore, 29 juill. 1963 ds BLOCHW.-RUNK. 1971). Altitude extra-atmosphérique (Le Monde, 17 nov. 1966 ds GILB. 1971).
extra-galactique. Les nébuleuses extra-galactiques ou galaxies (SCHATZMAN, Astrophys., 1963, p. 129). La faible brillance des nébuleuses extra-galactiques (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 566)
c) SC. BIO-MÉD. :
extra-cellulaire. La genèse extra ou intra-cellulaire (CH. ROBIN, Anatomie et Physiologie cellulaires, 1873, p. 182). Phénomènes de précipitation intra ou extra-cellulaire (CALMETTE, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 190)
extra-corporel. [Kolff, en 1944] a mis au point un appareillage surnommé « rein artificiel » qui permet de réaliser une épuration extra-corporelle transitoire et efficace (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 699)
extra-génital. Une sexualité périphérique extra-génitale, qui s'est détachée des parties génitales (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 140)
extra-nucléaire. [Herman et Meves montrent] que le filament axile de la queue [du spermatozoïde] est d'origine extra-nucléaire (Delage, Henneguy, Poirault ds L'année biol., 59, 1899 ds QUEM. DDL t. 6)
extra-organique. Il y a au moins deux milieux à considérer : le milieu extérieur ou extra-organique, et le milieu intérieur ou intra-organique (C. BERNARD, Introd. ét. méd. exp., 1865, p. 100). Grouper ses aspects [de l'adaptation] en deux catégories, intra-organique et extra-organique (CARREL, L'Homme, 1935, p. 230)
extra(-)pyramidal. Système extrapyramidal. « Ensemble des noyaux gris moteurs et des fibres afférentes et efférentes situées dans les régions sous-corticales et sous-thalamiques, à l'exclusion de la voie pyramidale et du cervelet. Certains auteurs modernes préfèrent l'expression système sous-cortical » (GARNIER-DEL. 1958). Le système extra-pyramidal, branché en dérivation sur le système corticospinal (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 193)
extra-rénal. L'épuration extra-rénale (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963p. 698)
d) LINGUISTIQUE :
extra-linguistique. « Qui est extérieur à l'acte de communication ». La réalité extra-linguistique dans laquelle baigne le discours, l'entourage général ou particulier que supposent les paroles prononcées dans chaque cas, la situation, en y comprenant — cas limite — cette situation que crée le discours même au fur et à mesure qu'il se déroule : le contexte (BALLY, Lang. et vie, 1952, p. 76). Le contexte extra-linguistique, la situation dans laquelle (un) énoncé est prononcé ou écrit (Malmberg 1966 ds GILB. 1971)
Rem. Les composés formés à partir de subst. sont rares : extrados et extra-texte. « Ce qui est extérieur au texte ». [Les nouveaux littéraires] font en vingt volumes une analyse épuisante (...), épuisante de quoi? De tout ce qui n'est pas le texte (...). De tout ce qui est extérieur au texte (...). Nous connaissons parfaitement [disent-ils] tout ce qui n'est pas le texte, tout l'extrinsèque, tout l'extratexte (PÉGUY, V.-M., comte Hugo, 1910, p. 818).
2. Extra- signifie « qui est hors, qui sort du cadre, des limites de la notion exprimée par la base ».
a) L'adj. renvoie à un subst. désignant une institution, un système écon. ou pol. V. extra-conjugal, extra-judiciaire, extra-légal et :
extracapitaliste. Je n'ignore pas que la Coopération vise le profit du consommateur et non le profit du bailleur de fonds, et qu'en ceci elle peut se dire non capitaliste, ou extracapitaliste (H. Mazel ds Mercure de France, n° 588, 15 déc. 1922, 743 ds QUEM. DDL t. 15)
extra-économique. Le soutien idéal, extra-économique et extra-politique, de leur action [des élites] (F. Burzio ds R. des vivants, n° 10, oct. 1928, 634, ds QUEM. DDL t. 15)
extra-national. Faire en petit comité une constitution pour le peuple, sans consulter le peuple (...) il fallait bien tirer la conclusion de ce fait extra-national (L. DE CORMENIN, Libelles pol., III, 143, 1833, ds QUEM. DDL t. 15)
extra-parlementaire. L'opposition parlementaire et extra-parlementaire (L. DE CORMENIN, Libelles pol., III, 248, 1833, ds QUEM. DDL t. 15). La lutte a été parlementaire sous la restauration, extra-parlementaire depuis la révolution (Trad. British and Foreign Review ds R. des deux Mondes, 1er juin 1836, 742, ds QUEM. DDL t. 15). Un projet dû à l'initiative extra-parlementaire (BARRÈS, Cahiers, t. 6, 1906-07, p. 66).
b) L'adj. renvoie à un subst. exprimant une activité soc. ou intellectuelle :
extra-littéraire. Se disposant à passer la nuit sur un travail extra-littéraire (MURGER, Scènes vie boh., 1851, p. 187). Ces préoccupations somme toute extra-littéraires (BRETON, Nadja, 1928, p. 12)
extra-militaire. La formation extra-militaire (Serv. milit. et réf. armée, 1963, p. 48)
extra-professionnel. Une de nos premières conversations extra-professionnelles (MARTIN DU G., Thib., Épil., 1940, p. 983)
extra-scolaire. Établissements d'instruction extra-scolaire (A. MAZON, Lexique de la guerre et de la révolution en Russie (1914-1918), 1920, 26-27 ds QUEM. DDL t. 7)
extra-universitaire. Une revue extra-universitaire (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 357). L'enseignement universitaire et surtout les enseignements extra- ou post-universitaires aident le professeur à se maintenir dans l'univers de la communication (BERGER, Homme mod. et éduc., 1962, p. 109)
3. Extra- signifie « qui est d'une autre nature » et par ext. en vient à nier le signifié auquel renvoie l'adj. V. extra-humain, extra-naturel, extra(-)terrestre et :
extra-corporel. Les lignes rigides que la droiture du moyen âge avait attribuées aux représentations extra-corporelles des martyrs (BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 169)
extra-intellectuel. Leur imagination qui ne se plait qu'aux choses fantastiques et extra-intellectuelles (DELÉCLUZE, Journal, 1824, p. 67)
extra-logique. Cette connexion tout idéale ne sera en rien renforcée ou affermie parce que nous lui sous-tendons une sorte de base substantielle ou extra-logique (MARCEL, Journal, 1914, p. 117)
extra-moderne. Cet homme à l'esprit moderne [P. Mac Orlan] possède une âme médiévale. Oui, à la fois extra-moderne et fondamentalement sain, ses antennes suraiguës, si sensibles aux moindres vibrations de l'éther cérébral, prennent naissance au milieu de l'élémentaire Matière (J. Delteil ds Nouv. r. fr., n° 132, sept. 1924, 364 ds QUEM DDL t. 15)
extra-moral. Quand on lit l'extraordinaire essai sur la vérité et le mensonge [de Nietzsche] dans un sens extra-moral (DU BOS, Journal, 1924, p. 43)
extrascientifique. Considérer comme extrascientifique, extérieur [au savoir] tout essai de redécouvrir les éléments éliminés par la conceptualisation courante (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 589)
extrasensible, extra-sensible. Et c'est la mystique. Je suis invinciblement porté à dire :« il y a quelqu'un ou quelque chose, et quelque chose d'extrasensible » (BARRÈS, Cahiers, t. 14, 1922-23, p. 23). Dans cette région extrasensible et supraraisonnable où il [Chardonne] nous asphyxie, rien n'est plus, plus n'est rien, tout se remplace et s'équivaut (GIDE, Journal, 1941, p. 72)
extra-sensoriel. L'existence de la télépathie et de la clairvoyance, de la perception extra-sensorielle ou, si l'on préfère, d'une expérience extra-sensorielle est attestée depuis des millénaires (AMADOU, Parapsychol., 1954, p. 73)
extra-visuel. On ne peut pas douter de cette influence des choses sur les réactions de l'esprit quand on voit les impressions extra-visuelles elles-mêmes éveiller au-dedans de nous des échos sensoriels puissants (FAURE, Espr. formes, 1927, p. 75)
Rem. On notera, formé directement sur le subst., extra-monde. Des dessins d'une nature particulière annonçaient des scènes toutes différentes, se rattachant à la vie humaine, et non au voyage de l'ombre dans l'extra-monde (GAUTIER, Rom. momie, 1858, p. 189). Sa femme, une beauté remarquable, singulière, inoubliable; une beauté intelligente, profonde, magnétique; une beauté d'âme et de pensée, semblable à ces créations de l'extra-monde de Poe (GONCOURT, Journal, 1867, p. 386). Une maigreur sans sexe et presque séraphique, la ligne austère d'une créature psychique, ajoutaient encore à cet air au delà de la vie qui donnait à tout son être l'apparence d'une figure de l'extra-monde (ID., Mme Gervaisais, 1869, p. 41).
B.— Extra- exprime le superl. (parfois substantivé).
1. Dans la lang. de la production industr., du comm. et de la publicité. V. extra(-)fin, extra(-)fort et :
extra-brut. Un magnum de champagne, du Heidsieck extra-brut (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 197). Subst. Un autre extra-brut, qui ressemble à s'y méprendre au plus médiocre des whisky and soda (FARRÈRE, Homme qui assass., 1907, p. 222)
extra-doux. Le fer allié au carbone, dit acier extra-doux (BARNERIAS, Aciéries, 1934, p. 7)
extra(-)dry (1re attest. 1877 Bonnafé ds Lar. Lang. fr.). Trente marques de champagne y énonçaient en six pages leurs cuvées réservées : dry, brut, nature, extra superior, extra dry (HAMP, Champagne, 1909, p. 228). Subst. Un copieux extra-dry préalable (A. ALLAIS, Miousic ds Vive la vie!, 1892, 271 ds QUEM. DDL t. 9)
extra-dur (1re attest. 1878 A. Liébert ds QUEM. DDL t. 15). Roches récalcitrantes ou extra-dures : granits, gneiss, quartz pur (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 277)
extra(-)léger. Des soliveaux de ce bois extra léger d'« ambatch » (GIDE Voy. Congo, 1927, p. 836). Des métaux extra-légers (LE MASSON, Mar., 1951, p. 24)
extra-lent. Le tannage extra-lent n'utilise que des matières tannantes végétales naturelles (BÉRARD, GOBILLIARD, Cuirs et peaux, 1947, p. 77)
extra-plat. Jolie montre extra-plate (Catal. jouets (B. H. V.), 1936)
extra-pur. Des métaux extra-purs (GUILLET, Techn. métall., 1944, p. 99).
extra-rapide. GLACES EXTRA-RAPIDES SUR COLLODION SEC (Paris Illustré, Suppl. publicitaire, 8, 1878 ds QUEM. DDL t. 15)
extra rigide. J'ai eu un col extra rigide, en celluloïd (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 183)
extra sensible. Détecteur omnium no 1 extra sensible indéréglable (L'Astronomie, août 1914, IX (Annonce) ds QUEM. DDL t. 12)
extra-souple. En peau extra-souple (MALÈGUE, Augustin, t. 1, 1933, p. 269)
2. Lang. littér. [L'utilisation du procédé de constr. relève du style :]
extra-curieux. Des choses splendides et extra-curieuses (FLAUB., Corresp., 1867, p. 299). C'est une chose vraiment inexplicable et extra-curieuse (entre tant d'autres), que ma façon d'agir avec vous qui m'avez si héroïquement et si splendidement défendu contre ces messieurs (VILLIERS DE L'I.-A., Corresp., 1873, p. 176)
extra-douloureux. Cette semaine extra-douloureuse (BLOY, Journal, 1902, p. 103)
extra-mince. Ses lèvres extra-minces (MALÈGUE, Augustin, t. 1, 1933 p. 291)
extramordant. Un régime exaspérant (...) d'épices extramordantes et de condiments dont la saveur ardente et fine lui convulse le goût (VILLIERS DE L'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 134)
extra-pointu. Des pantoufles de velours violet extra-pointues (FLAUB., Champs et grèves, 1848, p. 384)
extra-prude. Une bourgeoise extra-prude et sévère (LÉAUTAUD, In memor., 1905, p. 188)
extrasublime. Les extrasublimes fresques de Nort (FLAUB., Champs et grèves, 1848p. 277)
Rem. On notera comme augment. de démesure : Un océan de démesure, de surmesure, d'extramesure (PÉGUY, V.-M., Comte Hugo, 1910, p. 795).
II.— La base est un élément formateur de verbes ou de subst. d'action ou un subst. désignant un procès.
A.— Extra- signifie « hors des limites » ou « vers l'extérieur ».
1. [Le composé est un verbe.] V. extrapoler, extravaguer, extravertir (s').
2. [Le composé est un subst. exprimant un procès.] V. extrapolation, extravasation (et var. extravasion, extravasement), extraversion.
3. [Le composé est un adj. participial (et qui, substantivé, désigne la pers.)] V. extravagant, extraverti.
Rem. L'enracinement dans la lang. de introspection, introverti explique la forme extro- du préf. dans extrospection et les var. extroversion, extroverti de extraversion, extraverti.
B.— La base est un subst. Le composé est un subst. désignant un processus parasitaire (qui se produit en dehors et en plus). V. extra-courant, extra-systole.
Rem. J. Peytard (Recherches sur la préfixation en fr. contemp., Lille, Champion, t. 2, 1975, p. 686) note que pour ces deux mots, extra- ne forme pas couple avec intra-.
Productivité. Le relevé des composés présenté supra — qui exclut plusieurs dizaines de créations propres à un seul aut. dans les fonds littér. et techn. TLF — montre la diff. très active du préf. dep. le XIXe s. Les mots construits à partir d'adj. et eux-mêmes adj. dominent très largement. Les formations à partir de subst. sont peu nombreuses et apparaissent avec des signifiés partic. Le sentiment que le procédé n'est licite qu'à l'intérieur de la classe des adj. est encore renforcé par la rareté des subst. dér. à partir des adj. composés ou formés à partir d'un subst. en -té. En dehors de extralucidité, s.v. extra(-)lucide et de extra-territorialité, on ne relève dans le corpus littér. du TLF que extra-sensibilité : l'extra-sensibilité d'un ami (MALLARMÉ, Corresp., 1868, p. 291). Enfin, on notera que les composés appartiennent essentiellement au vocab. de type didact., en osmose avec la lang. cour. « Le préfixal extra- est donc, malgré le nombre restreint des lexies relevées [dans les dict. de langue de 1924 à 1964], dans des conditions de « productivité ouverte », avec des possibilités d'extension dans le champ de la langue commune » (J. PEYTARD, op. cit., p. 691).
Prononc. et Orth. :[-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1932. La tendance est à souder les composés avec extra-; on se reportera aux ex. donnés dans les articles (type extraterrestre, extranaturel, extralucide). Un dict. contemporain comme Lar. Lang. fr. accepte souvent la soudure à côté de la graph. avec trait d'union. Une exception cependant pour extra muros qui s'écrit le plus souvent avec un blanc, et dans lequel on peut rencontrer le trait d'union, mais jamais la soudure. Étymol. et Hist. Préf. emprunté au lat. Le système préf. est fort limité avant le XIXe s. Il se compose a) de qq. empr. et leurs dér. : extraordinaire (ca 1265) et -ment (1313), extravagant (1380), -ance (1560), -er (1538); b) de formations fr. extrajudiciaire (1539) et -ment (1539), extrados (1676) et extradosser (1691), extravasation (1695) et dér. extravaser (1673), extraversion (1747), chim.). Bbg. DARM. 1877, p. 222. — GALL. 1955, pp. 50, 281, 287. — GOOSSE 1975, p. 34. — PEYTARD (J.). Rech. sur la préfixation en fr. contemp. Paris, 1975, t. 2, pp. 686-697. — QUEM. DDL t. 4, 9, 15. — (S. S.). The Meaning of prefixes of the intensive group and their influence on lexical growth in modern French. In : Koordinacionnoe Sravnitel'nomu i Romanskih Jazykov. Leningrad, 1964.

1. extra-
Élément tiré du latin extra « en dehors », qui signifie « en dehors (de), au-delà (de) », et servant à former de nombreux mots. Voir à l'ordre alphab.
REM. De nombreux composés en extra- s'écrivent avec ou sans trait d'union. On préférera le trait d'union devant voyelle ou h + voyelle (extra-hospitalier) et la soudure devant consonne (extraterrestre).
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2. extra-
Élément tiré de extra, servant de préfixe augmentatif qui signifie « plus que, tout à fait », et qui est utilisé pour former de nombreux mots, spécialement dans le langage commercial. Super-, ultra-; extra-court, extra-dry, extra-fin, extra-fort, extra-léger, extra-lucide, extra-plat, extra-rapide.
0 Si le français n'a plus de suffixe superlatif, en revanche il use, et depuis longtemps, de préfixes. Autrefois, c'était outre et sur. Ils ont été remplacés par d'autres préfixes latins ou grecs, qui ont fini par entrer dans la langue courante. Ce sont : extra, extra-fin, extra-fort, une somnambule extra-lucide.
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 688.

Encyclopédie Universelle. 2012.