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humilité

humilité [ ymilite ] n. f.
XIIe; humilitiet Xe; lat. humilitas
1Sentiment de sa faiblesse, de son insuffisance qui pousse une personne à s'abaisser volontairement en réprimant tout mouvement d'orgueil. modestie. Courber la tête en signe d'humilité. « L'humilité a sa source dans la conscience d'une indignité, parfois aussi dans la conscience éblouie d'une sainteté » (Colette). La fausse humilité. Ton d'humilité. componction. Relig. L'humilité évangélique, vertu chrétienne. Humilité édifiante.
2Grande déférence. soumission. « Le premier devoir des petits est l'humilité devant les grands » (France). Loc. En toute humilité : très humblement.
3Littér. État d'infériorité (de la nature humaine, ou d'une condition sociale).
⊗ CONTR. Amour-propre, arrogance, fierté, hauteur, orgueil, 1. superbe, vanité.

humilité nom féminin (latin humilitas, -atis, de humilis, humble) Sentiment, état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites : Avouer ses fautes avec humilité. Littéraire. Caractère de ce qui est modeste, peu important, sans prestige : L'humilité d'une tâche.humilité (citations) nom féminin (latin humilitas, -atis, de humilis, humble) Marcel Aymé Joigny 1902-Paris 1967 L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections. Clérambard, II, 3, Clérambard Grasset Georges Bataille Billom 1897-Paris 1962 L'orgueil est la même chose que l'humilité : c'est toujours le mensonge. Le Coupable Gallimard Georges Bernanos Paris 1888-Neuilly-sur-Seine 1948 Il est beau de s'élever au-dessus de la fierté. Encore faut-il l'atteindre. Journal d'un curé de campagne Plon Alphonse de Brédenbec de Châteaubriant Rennes 1877-Kitzbühel, Autriche, 1951 Sois semblable à Dieu est le commandement de l'humilité. La Réponse du Seigneur La Mappemonde Paul Claudel Villeneuve-sur-Fère, Aisne, 1868-Paris 1955 L'homme humble ne s'agenouille pas, il s'asseoit. Journal Gallimard Julien Green Paris 1900-Paris 1998 Académie française, 1971 Dieu n'ayant pu faire de nous des humbles fait de nous des humiliés ! Journal Plon Valery Larbaud Vichy 1881-Vichy 1957 Toute grande œuvre d'art est le fruit d'une humilité profonde. Le Cœur de l'Angleterre Gallimard Robert Mallet 1915 On s'humilie par orgueil. On accepte d'être humilié par humilité. Apostilles Gallimard Clément Marot Cahors 1496-Turin 1544 Des sages Dieu la sagesse réprouve, Et des petits l'humilité approuve, Auxquels il a ses secrets révélés, Qu'il a cachés aux sages, et célés. Sermon du bon pasteur et du mauvais Pierre Nicole Chartres 1625-Paris 1695 On peut désirer par amour-propre d'être délivré de l'amour-propre, comme l'on peut souhaiter l'humilité par orgueil. Essais de morale, Des diverses manières dont on tente Dieu Laozi ou Lao-tseu VIe-Ve s. avant J.-C. L'humilité sert à agir avec puissance. Tao-tö-king, LXI Miguel de Unamuno y Jugo Bilbao 1864-Salamanque 1936 L'humilité consiste à transiger avec le mensonge. La humildad consiste en transigir con la mentira. In Vae victoribus !, article publié dans Los Lunes de El Imparcial, 15 décembre 1913 ● humilité (synonymes) nom féminin (latin humilitas, -atis, de humilis, humble) Sentiment, état d'esprit de quelqu'un qui a conscience de ses...
Synonymes :
- effacement
- modestie
Contraires :
- arrogance
- effronterie
- fierté
- hauteur
- impertinence
- insolence
- morgue
- orgueil
- suffisance
- vanité

humilité
n. f.
d1./d Sentiment de notre petitesse, de notre faiblesse, qui nous pousse à ravaler toute espèce de hauteur ou d'orgueil. Manquer d'humilité. Syn. modestie.
|| Abaissement volontaire. L'humilité chrÉtienne.
d2./d Soumission, déférence. Parler avec humilité. Ant. hauteur, arrogance.
d3./d Litt. Caractère de ce qui est humble, modeste.

⇒HUMILITÉ, subst. fém.
A. — 1. Disposition à s'abaisser volontairement (à faire telle ou telle chose) en réprimant tout mouvement d'orgueil par sentiment de sa propre faiblesse. Anton. orgueil, suffisance, superbe (littér.). Faire montre d'humilité; esprit, sentiment d'humilité; leçon, vœu d'humilité. Grande humilité, profonde humilité. L'humilité est le fondement de toutes les vertus chrétiennes. Pratiquer l'humilité (Ac.). Frère, l'humilité n'est pas votre vertu. Vous étiez colérique, indocile, têtu, Téméraire, offensant par vos actes et gestes (LECONTE DE LISLE, Poèmes trag., 1886, p. 89). Le doute de soi n'est pas l'humilité, je crois même qu'il est parfois la forme la plus exaltée, presque délirante de l'orgueil (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1222). V. auprès ex. 6 :
1. ... ce qui l'intéressait, c'est de constater comme il avait changé depuis leur dernière entrevue : il n'y avait plus de trace d'humilité dans sa voix ni dans ses sourires. Toute sa vieille arrogance lui était revenue.
BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 268.
D'humilité. Humble.
[En parlant d'un comportement] Les autres lui reprocheront ses grimaces d'humilité (BREMOND, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 244).
Rare. [En parlant d'une pers.] Synon. humble. Vincent de Paul (...), cet homme d'humilité (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 509).
Humilité de + subst. Pour l'entretenir [son second mari] dans cette humilité d'attitude, elle relisait quelquefois avec lui les lettres que le maître lui écrivait quand il lui faisait la cour (A. DAUDET, Femmes d'artistes, 1874, p. 185).
Humilité à + verbe inf. S'humilier... hum... la plupart des gens se montrent assez fiers de leurs péchés, qu'ils croient originaux, les pauvres, et de leur humilité à les détailler complaisamment (ARNOUX, Crimes innoc., 1952, p. 273).
2. P. méton., le plus souvent au plur. Il a des humilités soudaines par lesquelles il se dérobe et s'interdit presque le droit de juger en des cas où il serait sans doute très-compétent (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 14, 1851-62, p. 188). Elle demeura là deux heures, dans l'église déserte, épuisant les prières, attendant l'extase, se torturant à chercher le soulagement. Des humilités l'aplatissaient sur les dalles (ZOLA, Conquête Plassans, 1874, p. 1171).
B. — Grande déférence (à l'égard de quelqu'un). Anton. hauteur, arrogance, morgue. Humilité servile. — Faites une pétition, et écrivez-la du mieux que vous pourrez. J'obéis avec une humilité ponctuelle (DUMAS père, Comment je devins aut. dram., 1833, introd., p. 12). Elle essaya d'abord de le distraire (...) par l'humilité superbe d'une maîtresse qui s'offre (A. FRANCE, Lys rouge, 1894, p. 258).
En toute humilité. Très humblement. Il m'a demandé grâce en toute humilité (Ac.). Je t'avouerais en toute humilité que je n'y comprends pas grand'chose non plus (VERLAINE, Corresp., t. 3, 1863, p. 270).
Gén. au plur. Marque de grande déférence (envers quelqu'un). Des humilités de valet; s'abaisser à des humilités. Les jurés de la commune lui apportèrent des présens et se confondirent en humilités (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 1, 1821-24, p. 165). Après chaque vengeance, elle arrivait, en reconnaissant ses torts en elle-même, à des humilités, à des tendresses infinies (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 68) :
2. Il n'a aucune des vantardises, ni aucune des humilités professionnelles, par où se reconnaissent les vrais domestiques...
MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 172.
C. — Caractère de ce qui a peu d'importance, peu d'envergure, peu d'éclat. Synon. modestie. L'humilité d'une fonction, d'une profession, d'un emploi. Malgré l'humilité de son origine, ce fils de paysans et de pauvres marins, (...) on l'a tout d'abord accueilli, écouté, choyé même (RENAN, Souv. enf., 1883, p. 369). Pendant six mois, il me fut interdit de parler au mess. Usage excellent : nous apprenions ainsi à connaître l'humilité de notre condition et le respect dû à nos anciens (MAUROIS, Silences Bramble, 1918, p. 142) :
3. On n'apercevait que des arbres hauts et superbes, ceux du parc de la Muette, (...) perpective que l'on peut avoir d'un château. Je passais en silence, ne pouvant rien dire tant le sentiment de mon humilité était profond (...). Heureusement, Silbermann (...) ne prolongea pas ma gêne et me conduisit à sa chambre.
LACRETELLE, Silbermann, 1922, p. 50.
Prononc. et Orth. : [ymilite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 2e moitié Xe s. humilitiet « qualité de celui qui est humble » (St Léger, éd. J. Linskill, 36); 2. 1606 « abaissement, affaissement, bassesse » (NICOT). Empr. au lat. humilitas : à l'époque class. « faible élévation, petite taille; état modeste, obscur; abaissement, abattement », d'où 2; à l'époque chrét. « humilité, modestie », d'où 1. Fréq. abs. littér. : 1 303. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 649, b) 1 579; XXe s. : a) 1 809, b) 2 199.

humilité [ymilite] n. f.
ÉTYM. Xe, humilitiet; lat. humilitas « peu d'élévation, bassesse », de humilis. → Humble.
1 Sentiment qu'une personne éprouve de sa faiblesse, de son insuffisance, et qui la pousse à s'abaisser volontairement en réprimant son orgueil. Modestie. || Grande, profonde, sincère humilité. || L'humilité vertueuse des hommes généreux (cit. 5, Descartes). || L'humilité des forts (→ Circonvenir, cit. 3). || Souffrir les mépris, les affronts avec humilité (Académie). || La fausse humilité (→ Arracher, cit. 18), artifice (cit. 6) de l'orgueil. || L'humilité et l'orgueil peuvent coexister chez le même individu (→ Cynisme, cit. 4). || Humilité et humiliation (cit. 10 et 11).Accès d'humilité (→ Grand, cit. 78). || Manifestations d'humilité. || S'agenouiller, courber le dos, fléchir le genou, se prosterner en signe d'humilité et de soumission. || Air, attitude, ton d'humilité. Componction. || Ses fautes le remplissent d'humilité. Honte.
1 Toujours l'humilité gagne le cœur de tous;
Au contraire l'orgueil attise le courroux.
Ronsard, le Bocage royal, I.
2 Pour la bassesse ou humilité vicieuse, elle consiste principalement en ce qu'on se sent faible ou peu résolu, et que, comme si on n'avait pas l'usage entier de son libre arbitre, on ne se peut empêcher de faire des choses dont on sait qu'on se repentira par après; puis aussi en ce qu'on croit ne pouvoir subsister par soi-même, ni se passer de plusieurs choses dont l'acquisition dépend d'autrui. Ainsi elle est directement opposée à la générosité (…)
Descartes, les Passions de l'âme, art. 159 (→ Artifice, cit. 6).
3 (…) et bien qu'il (l'orgueil) se transforme en mille manières, il n'est jamais mieux déguisé et plus capable de tromper que lorsqu'il se cache sous la figure de l'humilité.
La Rochefoucauld, Maximes, 254.
4 Il se connoît lui-même, et cette connoissance qu'il a de lui-même est le fondement de son humilité. Il sait de quelle manière il s'est comporté pendant de longues années (…) il le sait, et c'est ce qui lui fait sentir toute son indignité. Or ce sentiment de son indignité, c'est en même temps ce qui le porte à se ravaler autant qu'il peut et à se mettre au plus bas rang.
Bourdaloue, Pensées, I, De l'humilité…, Caract. de l'humilité.
5 (…) l'humilité est la modestie de l'âme. C'est le contre-poison de l'orgueil. L'humilité ne pouvait pas empêcher Rameau de croire qu'il savait plus de musique que ceux auxquels il l'enseignait; mais elle pouvait l'engager à convenir qu'il n'était pas supérieur à Lulli dans le récitatif.
Voltaire, Dict. philosophique, Humilité.
6 Je comprends le sens de l'humilité. Elle n'est pas dénigrement de soi. Elle est le principe même de l'action. Si, dans l'intention de m'absoudre, j'excuse mes malheurs par la fatalité, je me soumets à la fatalité. Si je les excuse par la trahison, je me soumets à la trahison. Mais si je prends la faute en charge, je revendique mon pouvoir d'homme. Je puis agir sur ce dont je suis. Je suis part constituante de la communauté des hommes.
Saint-Exupéry, Pilote de guerre, XXV, p. 213.
7 L'humilité a sa source dans la conscience d'une indignité, parfois aussi dans la conscience éblouie d'une sainteté.
Colette, Belles saisons, Discours de réception, p. 212.
8 L'humilité est un abaissement intérieur, un consentement de pieuse reconnaissance envers l'ordre du monde, inégal en apparence, une position morale où la dignité vraie de l'homme n'est jamais en jeu.
Paul Morand, in Tableau de la littérature franç., Beaumarchais.
Relig. || L'humilité évangélique, vertu chrétienne (→ Autel, cit. 18; courbatu, cit. 3). || Pratiquer l'humilité. Pénitence; → Abaissement, cit. 7. || Donner des marques d'une humilité édifiante. || Confesser ses péchés avec humilité. Humblement. || L'améthyste (cit. 1), la calcédoine, gemmes (cit. 1) qui symbolisent l'humilité. || L'âne, image de l'humilité dans l'iconographie chrétienne médiévale.
9 En sorte que vous ne fassiez rien par un esprit de contention ou de vaine gloire, mais que chacun, par humilité, croie les autres au-dessus de soi (…)
Bible (Sacy), Épître aux Philippiens, II, 3.
10 Comme il a eu l'humilité, il a eu toutes les autres vertus dont elle est le fondement (…) pratiquez l'humilité comme lui, aimez l'obscurité comme il l'a aimée.
Bossuet, Oraison funèbre de Nicolas Cornet.
11 L'humilité est la véritable preuve des vertus chrétiennes; sans elle nous conservons tous nos défauts, et ils sont seulement couverts par l'orgueil, qui les cache aux autres, et souvent à nous-mêmes.
La Rochefoucauld, Maximes, 358.
12 La vraie religion enseigne nos devoirs, nos impuissances : orgueil et concupiscence; et les remèdes : humilité, mortification.
Pascal, Pensées, VII, 493.
13 (…) saint Chrysostôme ne craint point de dire, que l'état même du péché avec l'humilité, vaut mieux que l'état de justice avec l'orgueil; parce que l'orgueil détruit dans peu toute la piété du juste, au lieu que l'humilité efface le péché et sanctifie le pécheur par une parfaite conversion.
Bourdaloue, Pensées, I, De l'humilité…, Caract. de l'humilité.
14 (…) un sentiment intérieur qui avilit l'homme à ses propres yeux, et qui est une vertu surnaturelle qu'on appelle humilité.
La Bruyère, les Caractères, XI, 69.
15 (…) la véritable humilité du chrétien, c'est de trouver toujours sa tâche au-dessus de ses forces, bien loin d'avoir l'orgueil de la doubler.
Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, VI, Lettre VI.
16 L'humilité est aussi convenable à l'homme devant Dieu que la modestie à l'enfant devant les hommes.
Joseph Joubert, Pensées, I, 98.
17 Et devant Dieu, caché dans sa fatalité,
Notre seule science est notre humilité !
Lamartine, Jocelyn, Sixième époque.
18 (…) leur humilité (de ces saints) tient plus de la faiblesse que celle de Pascal, qu'il tire de sa force.
André Suarès, Trois hommes, I, « Pascal », III, p. 53.
2 Grande déférence. Soumission. || Témoigner d'humilité envers qqn. || S'effacer, s'incliner devant qqn par humilité. || Esprit d'humilité. || Acte, geste d'humilité.Par ext. || L'humilité de son maintien, de sa requête. Timidité.
19 Le premier devoir des petits est l'humilité devant les grands.
France, Les dieux ont soif, VII.
20 Il lui semblait quelquefois qu'il eût préféré l'acrimonie d'une femme jalouse à l'éternelle douceur de Marie, et il détestait l'humilité avec laquelle elle acceptait qu'il la rudoyât, ses manières obéissantes, sa bonté, jusqu'à sa bonté qu'il voyait, croyait-il, dans tous ses gestes.
J. Green, Léviathan, IV, p. 35.
Fam. En toute humilité : le plus humblement possible. || Je crains de ne pouvoir vous satisfaire, je vous l'avoue en toute humilité. Humblement.
21 (…) et ma joie est extrême
De pouvoir saluer en toute humilité
Un homme dont le nom est partout si vanté (…)
Molière, l'Étourdi, I, 4.
22 (…) voici le nouveau thème que Raton pourrait essayer, et que Bertrand lui propose en toute humilité.
d'Alembert, Correspondance, Lettre à Voltaire, 9 févr. 1773.
Péj. Bassesse (II.), obséquiosité, servilité. || Une dégradante, lâche, vile humilité. || Courtisans qui font assaut d'humilité.
23 Je vis des colporteurs juifs avec des yeux de faucons étincelants dans des physionomies dont le reste n'était qu'abjecte humilité (…)
Baudelaire, Trad. E. Poe, Nouv. histoires extraordinaires, « L'homme des foules ».
24 (…) elle, attentive à me plaire, empressée jusqu'à l'humilité (…)
F. Mauriac, la Pharisienne, XIV, p. 225.
Vx. (Une, des humilités). || S'abaisser à des humilités. Platitude.
25 Non, ne descendez point dans ces humilités,
Et laissez-nous juger ce que vous méritez.
Molière, Mélicerte, I, 5.
3 (1606). Littér. État d'infériorité de la nature humaine ( Bassesse) ou d'une condition sociale ( Obscurité). || Connaître l'humilité de sa condition (→ Gentilhomme, cit. 2).
4 Littér. Caractère humble, obscur d'une chose. || L'humilité d'un emploi, d'une tâche.
5 Littér. Rare. Caractère de ce qui est modeste, peu élevé. || « L'humilité des enchères » (A. France, in G. L. L. F.).
CONTR. Agressivité, amour-propre. — Ambition, approbativité, arrogance, forfanterie, gloriole, hauteur, morgue, orgueil, superbe, vanité.

Encyclopédie Universelle. 2012.