mollusque [ mɔlysk ] n. m.
1 ♦ Animal invertébré au corps mou. — Les mollusques : embranchement du règne animal composé d'animaux terrestres ou aquatiques, au corps mou, non segmenté, formé d'une tête, d'un pied musculaire et d'une masse viscérale. Classes de mollusques. ⇒ amphineures, céphalopodes, gastéropodes, lamellibranches. Mollusques à coquille. Mollusques comestibles (⇒ coquillage) .
2 ♦ Fig. et fam. Personne molle. ⇒ mollasson.
● mollusque nom masculin (latin scientifique molluscum, du latin classique mollusca, noix à écorce molle) Animal invertébré, à corps mou, comme un escargot, une huître, un poulpe. (Les mollusques forment un vaste embranchement.) Familier. Personne sans force, sans énergie ; mollasson. ● mollusque (citations) nom masculin (latin scientifique molluscum, du latin classique mollusca, noix à écorce molle) Gaston Bachelard Bar-sur-Aube 1884-Paris 1962 Dès l'époque secondaire, les mollusques construisaient leur coquille en suivant les leçons de la géométrie transcendante. La Poétique de l'espace P.U.F. ● mollusque (expressions) nom masculin (latin scientifique molluscum, du latin classique mollusca, noix à écorce molle) Maladies transmises par les mollusques, altérations de la santé causées directement ou indirectement par les mollusques.
mollusque
n. m.
d1./d (Plur.) ZOOL Embranchement de métazoaires au corps mou non segmenté souvent pourvu d'une coquille calcaire.
— Sing. L'escargot est un mollusque.
d2./d Fig., Fam. Individu mou, sans énergie.
⇒MOLLUSQUE, subst. masc.
A. — Au plur., ZOOL. Embranchement d'animaux invertébrés, vivant en eau douce ou salée ou sur terre, dont le corps mou est souvent recouvert d'une coquille calcaire et comprend fondamentalement une région céphalique que prolonge la masse viscérale supportée par le pied, organe ventral musculeux. Les mollusques ont leurs systêmes de circulation et de respiration plus complets encore et plus absolus dans leurs effets que les crustacés (CUVIER, Anat. comp., t.3, 1805, p.9).
B. — Au sing. ou au plur.
1. Animal qui appartient à cet embranchement. Ces mollusques étaient de qualité excellente, et les colons en firent une consommation presque quotidienne (VERNE, Île myst., 1874, p.183). On veut nous expliquer comment le mollusque naît et vit là, et se charge de chair succulente sous l'écaille (PESQUIDOUX, Livre raison, 1932, p.148).
2. P. anal., fam., subst. et adj. (Personne) sans volonté, sans énergie. [Le Belge] est singe, mais il est mollusque. Une prodigieuse étourderie, une étonnante lourdeur (BAUDEL., Pauvre Belg., 1867, p.712). Tenez! Ce sont ces gens-là qui me font horreur: ces bourgeois, ces mollusques, ces êtres inertes qui, par leur apathie, empêchent le développement, la réussite de l'Idée (BARRÈS, Leurs fig., 1901, p.197).
— [En parlant d'un attribut de la pers.] En posant sur la rampe de l'escalier une main mollusque (DUHAMEL, Combat ombres, 1939, p.19).
— P. anal. [En parlant d'une chose] Dans ce pays un peu mollusque et qui manque de colonne vertébrale (les Saintes-Maries) (BARRÈS, Cahiers, t.2, 1899, p.134).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1763 zool. «animal invertébré à corps mou» (E. BERTRAND, Dict. univ. des fossiles propres et des fossiles accidentels ds Mél. Gardette, 1966, p.45); d'où 1836 «personne peu intelligente» (BALZAC, Vieille fille, p.265). Empr. au lat. sc. mod. molluscus, 1650 sous la forme du neutre plur. mollusca (J. JONSON, Historiae naturalis de exanguibus aquaticis libri IV ds Mél. Gardette, loc. cit.) créé d'apr. le lat. d'époque impériale mollusca (nux) «sorte de noix dont l'écale est tendre», lui-même dér. de mollis, v. mou. Fréq. abs. littér.:410. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1205, b) 420; XXe s.: a) 176, b) 382.
mollusque [mɔlysk] n. m.
ÉTYM. 1771; lat. sc. molluscus, créé par Cuvier d'après le lat. mollusca (nux) « noix à écorce molle ».
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1 Animal invertébré au corps mou. Spécialt (zool.). || Les mollusques : l'embranchement du règne animal, comprenant les métazoaires, au corps mou (invertébrés) non divisé en segments, le plus souvent enfermé dans une coquille calcaire (⇒ Coquillage). || Un mollusque : un animal de cet embranchement. || Classes de mollusques. ⇒ Amphineures, céphalopodes, gastéropodes, lamellibranches, scaphopodes. || Les mollusques possèdent un cœur, un tube digestif, un appareil respiratoire (branchies et parfois poumons) et un système nerveux; beaucoup sont hermaphrodites, et presque tous ovipares. || Coquille, conque de mollusque. ⇒ Coquille, (cour.) coquillage (→ Escalier, cit. 6). || Mollusque univalve, bivalve; producteur de nacre. || Manteau, pied; opercule, tentacule, cirres de mollusques. || Mollusques brouteurs. || Mollusques ptéropodes. || Œufs de certains mollusques céphalopodes. ⇒ Raisin (de mer). || Mollusques comestibles. || Étude des mollusques. ⇒ Malacologie. || Mollusques fossiles (ammonite, baculite, bélemnite, hippurite, nérinée…). → Gypse, cit. 2.
0 Le mollusque est un être — presque une — qualité. Il n'a pas besoin de charpente mais seulement d'un rempart, quelque chose comme la couleur dans le tube.
Francis Ponge, le Parti pris des choses, p. 50.
♦ Principaux mollusques :
♦ Céphalopodes : ammonite, argonaute, baculite, bélemnite, calmar (ou encornet), nautile, poulpe (ou pieuvre), seiche.
♦ Gastéropodes : buccin (ou trompette), casque, cérite, cône, doris, escargot (ou hélix, limaçon), fuseau, haliotide (ou ormeau), harpe, janthine, limace, limnée, littorine (ou bigorneau, vignot), mitre, murex (ou rocher), nérinée, nérite, olive, ombrelle, paludine, patelle, planorbe, pleurobranche, porcelaine, pourpre, pupa (ou maillot), strombe, terebellum, testacelle, triton (ou trompette), troque, turbinelle, turbo, turritelle, vermet.
♦ Lamellibranches : anodonte, avicule, huître (Ostracés), isocarde, lime, moule, mulette, palourde, pedum, peigne (ou pecten, coquille Saint-Jacques), pétoncle (ou amande de mer), pholade, pinne, praire, solen (ou manche de couteau), spondyle, taret, tridacne (ou bénitier), vénéricarde, vénus.
2 Fig., fam. Personne molle. ⇒ Mollasson.
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DÉR. Molluscide.
Encyclopédie Universelle. 2012.