myrrhe [ mir ] n. f.
• v. 1080; lat. myrrha, gr. murra
♦ Gomme résine aromatique fournie par le balsamier. L'or, l'encens et la myrrhe offerts à l'Enfant Jésus par les Rois mages. « Un parfum âcre qui brûlait l'odorat [...] le parfum de la myrrhe flottait dans l'air » (Huysmans).
⊗ HOM. Mir, mire.
● myrrhe nom féminin (latin myrrha, du grec murra) Gomme-résine au parfum agréable fournie par divers commiphoras (burséracées) et en usage depuis l'Antiquité. ● myrrhe (difficultés) nom féminin (latin myrrha, du grec murra) Orthographe et sens Bien distinguer ces deux mots de sonorité proche. 1. Myrrhe n.f., avec un y, deux r et un h (latin myrrha, du grec) = résine odorante. La myrrhe et l'encens. 2. Myrte n.m., avec un y seulement (grec murtos) = arbuste. Les feuilles du myrte symbolisaient pour les Anciens l'amour et la gloire. ● myrrhe (homonymes) nom féminin (latin myrrha, du grec murra) mir nom masculin mire nom féminin mire forme conjuguée du verbe mirer mirent form. conj. mirent forme conjuguée du verbe mettre mirent forme conjuguée du verbe mirer mires forme conjuguée du verbe mirer
myrrhe
n. f. Gomme résine aromatique produite par différents arbres des régions chaudes. Myrrhe d'Arabie. Myrrhe africaine.
⇒MYRRHE, subst. fém.
Gomme résine aromatique exsudant du tronc de certains arbres d'Asie et d'Afrique, utilisée pour son parfum et ses propriétés antispasmodiques et stimulantes. Odeur, parfum de myrrhe; se parfumer de myrrhe. On emploie la myrrhe (...) dans les catarrhes bronchiques (DESCHAMPS D'AVALLON, Compendium pharm. prat., 1868, p.759). La myrrhe nuptiale! La funèbre myrrhe! Cela qui chez les anciens ne servait pas à la célébration d'un seul mystère seulement (CLAUDEL, Père humil., 1920, IV, 2, p.560). V. aloës ex.3, benjoin ex.2, cinname ex. 1:
• ♦ C'est ainsi qu'autrefois, sous Augustus Caesar,
Sont venus, présentant l'or, l'encens et la myrrhe,
Les Rois Mages Gaspar, Melchior et Balthasar.
HEREDIA, Trophées, 1893, p.92.
— P. méton. Arbre qui produit cette gomme. Pays (...) où croît la myrrhe (QUINET, Ahasvérus, 1833, 3e journée, p.198). Demeure comme un signe sur mon bras et comme un bouquet de myrrhe entre mes mamelles (CLAUDEL, Corona Benignitatis, 1915, p.391).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. mir, mire, formes de mirer et de mettre. Étymol. et Hist. Fin Xe s. mirra (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 347); ca 1100 mirre (Roland, éd. J. Bédier, 2958). Empr. au lat. murra, myrr(h)a «arbrisseau d'où provient la myrrhe; la gomme odorante qui en est tirée», gr. ; ANDRÉ Bot., s.v. myrrha. Fréq. abs. littér.:110.
myrrhe [miʀ] n. f.
ÉTYM. 1579; mirre, v. 1080; mira, v. 980; lat. myrrha, mot grec.
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♦ Gomme résine aromatique (⇒ Aromate) fournie par le balsamier (→ Cassolette, cit. 2). || L'or, l'encens et la myrrhe offerts à l'enfant Jésus par les rois mages. || La myrrhe, utilisée en parfumerie, en pharmacie (comme stimulant, tonique, antispasmodique…).
1 (…) l'encens honore sa divinité (de Jésus), et la myrrhe son humanité et sa sépulture, parce que c'était le parfum dont on embaumait les morts.
Bossuet, Élévation… sur tous les mystères…, XVII, IX.
2 Un parfum âcre qui brûlait l'odorat ainsi qu'un piment brûle la bouche, le parfum de la myrrhe flottait dans l'air (…)
Huysmans, En route, VIII.
➪ tableau Noms de remèdes.
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Encyclopédie Universelle. 2012.