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DAN

DA

Nom d’une des douze tribus israélites, qui occupa d’abord la région située à l’ouest de Jérusalem, autour de Beth-Shemesh (Jug., XIII à XVI), puis s’installa au nord de la Palestine, près des sources du Jourdain, autour de l’ancienne ville cananéenne de Laïs (Jug., XVIII), qui s’appela dès lors Dan. Les traditions bibliques y rapportent la fondation d’un sanctuaire lévitique avec l’installation de l’éphod, des téraphim et d’une «image taillée» (Jug., XVII et XVIII).

À l’époque de David et de Salomon, Dan constitue la limite septentrionale du territoire proprement israélite qui s’étend alors «de Dan à Bersabée» (I Sam., III, 20). Après le schisme (\DAN 931), le roi Jéroboam I^er élève son sanctuaire au rang de sanctuaire royal et y installe, ainsi qu’à Béthel, un veau d’or en vue d’y attirer les foules de pèlerins. Au \DAN VIII^e siècle, le prophète Amos critique le pèlerinage et le culte de ce sanctuaire (Am., VIII, 14), comme ceux de Béthel et de Bersabée. Après avoir longtemps souffert des guerres opposant le royaume de Samarie au royaume araméen de Damas, Dan fut finalement détruite lors de l’invasion assyrienne de \DAN 734.

L’ancienne ville israélite était située à l’emplacement de la butte de Tell el-Kadi, au pied de l’Hermon, près d’une des sources du Jourdain. Les fouilles effectuées récemment sous la direction de l’archéologue A. Biran ont dégagé une enceinte sacrée représentant probablement les restes du sanctuaire israélite, ainsi que la porte de la ville et une rue monumentale, construites en pierres de basalte noir.

• 1944; mot jap.

Dans ou Dan

(monts des) massif de l'O. de la Côte d'Ivoire; le mont Momi culmine à 1 302 m.

Dan ou Yacouba

population vivant en Côte d'Ivoire (env. 700 000 personnes) et dans l'E. du Liberia. Ils parlent des langues nigéro-congolaises appartenant au groupe mandé du Sud. L'art des Dan est princ. représenté par des masques réalistes.

personnage biblique; fils de Jacob, père de l'une des douze tribus d'Israël.

n. m. Dans les arts martiaux japonais (judo, karaté, aïkido, etc.), chacun des degrés dans la hiérarchie des titulaires de la ceinture noire. Ceinture noire sixième dan.

n. m. LING Langue du groupe mandé parlée en Côte d'Ivoire.

(monts des). V. Dans (monts des).

⇒DAN, subst. masc.

SP. Degré de qualification supérieur aux ceintures, délivré à ceux qui atteignent un haut niveau dans la pratique d'un art martial, tel que le judo ou l'aïkido. Le judoka Guy Verrier (ceinture noire 3^e dan) va en effet débuter (Le Figaro, 13 janv. 1953, p. 8, col. 5). Le plus haut grade atteint jusqu'à présent en aïkido est la ceinture noire 9^e dan (T. THIELEMANS, Le Guide Marabout de l'aïkido et du kendo, Verviers, Gérard, 1967, p. 9) :

• Il y a dix dan; le grade le plus élevé est le dixième. Les judokas classés entre le premier et le cinquième portent une ceinture noire. Du sixième au huitième, ils portent une ceinture blanche et rouge. Enfin pour les neuvième et dixième dan, la ceinture est rouge.

Jeux et sp., 1968, p. 1447.

Rem. Attesté ds Lar. encyclop., ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.

Prononc. et Orth. :[dan]. Au plur. sans s supra ex. Mais Lar. encyclop. écrit, ,,Les dans sont signalés par des barrettes.`` L'usage n'est pas fixé à ce sujet. Étymol. et Hist. 1953 (Le Figaro, loc. cit.). Mot japonais. Fréq. abs. littér. :9.

dan [dan] n. m.

ÉTYM. 1944, en sport (in Petiot); mot japonais.

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1 Chacun des grades qui marquent les étapes dans l'acquisition de la maîtrise d'un art traditionnel, au Japon (en particulier dans le domaine des arts martiaux). — Sports et cour. (en France et dans les pays francophones). Chacun des grades de la ceinture noire, dans les arts martiaux japonais et les sports de combat qui en dérivent. || Ceinture noire premier, deuxième dan. || Champion de karaté troisième dan.