ordure [ ɔrdyr ] n. f.
1 ♦ Toute matière qui souille et répugne. De l'ordure, des ordures. ⇒ 2. crasse, fange, immondice, saleté. — Spécialt Excrément. Chien qui fait ses ordures sur le trottoir.
2 ♦ Plur. Choses de rebut dont on se débarrasse. ⇒ balayures, débris, déchet, détritus. Ordures ménagères. Balai, pelle à ordures. Tas d'ordures. Boîte à ordures. ⇒ poubelle, vide-ordures. Le ramassage, la collecte des ordures (⇒ 2. boueux, éboueur; voirie) . Benne à ordures. Lieu où sont déposées les ordures. ⇒ décharge, dépotoir. Recyclage des ordures. ⇒ déchetterie. Jeter, mettre aux ordures : se débarrasser de... Bon à mettre aux ordures, à jeter.
3 ♦ Littér. Souillure morale. ⇒ boue, fange , souillure. Se vautrer dans l'ordure. ⇒ débauche. « Que le cœur de l'homme est creux et plein d'ordure ! » (Pascal).
4 ♦ Propos, écrit, acte vil, sale ou obscène. ⇒ cochonnerie, grossièreté, obscénité, saleté, saloperie. Dire, écrire des ordures. Ce livre est une ordure. « il répondit par un flot d'ordures » (Zola).
5 ♦ Vulg. Servant d'injure très violente à l'adresse d'une personne. ⇒ fumier, salaud, salope. Espèce d'ordure ! « Allez, fous-moi le camp, ordure ! Sans ça je fais un malheur ! » (Sartre).
● ordure nom féminin (ancien français ord, sale) Excrément d'animal ; immondice (surtout pluriel) : Chat qui a fait ses ordures sur le tapis. Action, parole grossière, vile, sale : Dire des ordures. Personne vile, abjecte : Il s'est conduit comme une ordure. Littéraire. État d'abjection ; fange : Se vautrer dans l'ordure. ● ordure (citations) nom féminin (ancien français ord, sale) Georges Duhamel Paris 1884-Valmondois, Val-d'Oise, 1966 Académie française, 1935 Chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite. Querelles de famille Mercure de France Victor Hugo Besançon 1802-Paris 1885 L'égout c'est la conscience de la ville. Tout y converge et s'y confronte. Dans ce lieu livide, il y a les ténèbres, mais il n'y a plus de secrets. Chaque chose a sa forme vraie, ou du moins sa forme définitive. Le tas d'ordures a cela pour lui qu'il n'est pas menteur. Les Misérables Blaise Pascal Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662 Que le cœur de l'homme est creux et plein d'ordure ! Pensées, 143 Commentaire Chaque citation des Pensées porte en référence un numéro. Celui-ci est le numéro que porte dans l'édition Brunschvicg — laquelle demeure aujourd'hui la plus généralement répandue — le fragment d'où la citation est tirée. Jules Romains, pseudonyme littéraire devenu ensuite le nom légal de Louis Farigoule Saint-Julien-Chapteuil, Haute-Loire, 1885-Paris 1972 Académie française, 1946 Monde à la triste figure, Tout barbote dans l'ordure. L'excuse est que rien ne dure. Pierres levées Flammarion ● ordure (synonymes) nom féminin (ancien français ord, sale) Action, parole grossière, vile, sale
Synonymes :
- cochonnerie (populaire)
- grossièreté
- incongruité
- obscénité
- saleté (familier)
- trivialité
Personne vile, abjecte
Synonymes :
- fumier (populaire)
- salaud (populaire)
ordure
n. f.
d1./d Matière vile, malpropre.
— Spécial. Excrément. L'ordure d'un chien.
d2./d (Plur.) Déchets, matières de rebut. Boîte à ordures. Collecte des ordures ménagères.
d3./d Fig., litt. Abjection.
d4./d Parole, écrit infâme ou obscène. Ce texte est un tissu d'ordures.
⇒ORDURE, subst. fém.
A. —Le plus souvent au plur. Chose inutilisable, sale, dont on se débarrasse. Synon. déchet, détritus, immondice. Rues poudreuses, mais nettes de toute ordure (FROMENTIN, Voy., Égypte, 1869, p.76). Dans la désolation de la berge que couvrent des ordures, traînent des vieux pneus, s'amasse la ferraille (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p.343):
• 1. Les ordures déboulèrent de la boîte métallique et churent en trombe dans la poubelle, coquilles d'oeufs, trognons, papiers graisseux, épluchures.
QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p.9.
SYNT. Monceau, tas d'ordures; décharge, fosse aux ordures; collecte, incinération des ordures; balayer, enlever, vider les ordures; défense de déposer des ordures.
♦Ordures ménagères (v. ménager2). Vide-ordures.
♦Boîte, caisse, panier, sac, seau à/aux ordures (vieilli). Poubelle. Leur bonne (...) jette à la boîte aux ordures tous les restes (...) de leur table (BLOY, Journal, 1907, p.359). Disposer çà et là des boîtes à ordures, afin que le public puisse y jeter ses papiers gras et détritus de toute sorte (PONCHON, Muse cabaret, 1920, p.175). V. avertissement ex. 2.
♦Jeter, mettre qqc. aux ordures. Se débarrasser d'une chose inutilisable, sale. Être bon à mettre aux ordures. Et ces fleurs, au bas de sa porte, comme contre une pierre tombale! (...) il les avait jetées aux ordures, immédiatement, après les avoir froissées avec rage (MONTHERL., J. filles, 1936, p.987).
— Au sing. avec valeur de coll. Ensemble, masse de choses inutilisables, sales; saleté. Et tel thésauriseur qui possède un milliard Dans l'ordure en plein jour ramasserait un liard (POMMIER, Colères, 1844, p.39). Promenade dans un quartier épouvantable de tristesse et de saleté (...). L'idée que des hommes et des femmes sont contraints de vivre et de respirer dans l'ordure m'est pénible (GREEN, Journal, 1935, p.20):
• 2. Sous la fenêtre (...) prospérait un monceau de boîtes de conserve vides, de papiers (...), d'épluchures et d'immondices indéfinissables parmi lesquels flamboyaient ces écorces d'orange qui trouvent toujours moyen de rehausser, la palette de l'ordure.
H. BAZIN, Barbe, 1957, p.29.
— En partic.
♦Vx. Impureté sécrétée par le corps. Cette plaie, cet abcès a bien suppuré, a bien jeté de l'ordure (Ac. 1835, 1878).
♦Excréments. Le dragon (...) allait aux latrines dont il rapportait l'ordure gâchée par ses pieds nus (HUYSMANS, Soir. Médan, Sac au dos, 1880, p.131). J'allais porter au fumier les ordures des chats (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p.108).
Loc. verb. Faire ses ordures. Déféquer. Ce chien est allé faire ses ordures au fond du jardin (Ac. 1935).
♦Vx. ,,Poussière, (...) duvet, (...) paille, (...) toutes les petites choses malpropres qui s'attachent aux habits, aux meubles, etc. Nettoyez votre chapeau, votre manteau, il est tout plein d'ordures. Il lui est entré une ordure dans l'oeil`` (Ac. 1835, 1878).
B. —Toujours au sing., au fig., littér. Grossièreté, obscénité, corruption des moeurs. Vivre dans l'ordure. Magistrats débauchés qui traînent dans l'ordure une vieillesse flétrie (CHÉNIER, Élégies, 1794, p.33). Le seul romancier de la sainteté que nous possédions [Bernanos] est aussi engagé qu'aucun de nous dans l'ordure du monde (MAURIAC, Journal 3, 1940, p.264):
• 3. Toute l'ordure des idées utilitaires contemporaines, toute l'ignominie mercantile du siècle, étaient glorifiées en des pièces [dans Villiers de l'Isle-Adam] dont la poignante ironie transportait Des Essaintes.
HUYSMANS, À rebours, 1884, p.258.
— P. méton., au sing. ou au plur.
1. Acte, propos ou écrit empreint de grossièreté, d'obscénité, reflétant la corruption des moeurs. Chanter, crier, dire, écrire, hurler, vomir des ordures; flot d'ordures; livre plein, rempli d'ordures. Cet écrit, cette publication est une ordure (Ac. 1935). Une jeune Allemande (...) exhale des ordures: l'admiration pour Bismarck et la haine de la Sainte Vierge (BLOY, Journal, 1898, p.282). L'adultère, consenti par le mari, est une ordure (ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1379):
• 4. Louis XIV, un être vicieux, après avoir (...) donné l'exemple de tous les scandales, crut (...) qu'en appelant des prêtres pour lui donner l'absolution de ses ordures, il serait encore assis à la droite du Seigneur, dans les siècles des siècles.
ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t.2, 1870, p.56.
♦[En antéposition expr. et péj.] Cette ordure de + nom de chose. C'est la ceinture à Clubin. Pardieu! Je lis dedans son ordure de nom (HUGO, Travaill. mer, 1866, p.419).
♦P. exagér. Acte, propos, écrit ou objet de peu de valeur. On est arrivé jusqu'à 6000 fr. offerts pour la réimpression de mes 1ères ordures littéraires (BALZAC, Corresp., 1835, p.746):
• 5. L'intérieur des Dandillot dénotait une absence de goût rare malgré tout dans leur milieu social, et à Paris. Quelques objets assez beaux voisinaient avec des ordures de bazar, et prétentieuses, encore...
MONTHERL., Pitié femmes, 1936, p.1170.
2. Pop. Personne vile, digne de mépris. Courtial n'était qu'un salopiaud, la pire des charognes! Un faussaire! Y avait pas deux ordures comme lui (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p.450). Mon vieux commissaire, y a six ordures dans les nouveaux qui veulent descendre le colonel (MALRAUX, Espoir, 1937, p.732):
• 6. Jean (...) marche sur l'avocat qui le regarde avec terreur et il dit, d'une voix forte: Débarrassez-moi de cette ordure: Je me défendrai moi-même.
SARTRE, Engrenage, 1948, p.153.
♦[En antéposition expr. et péj.] Cette ordure de + nom de pers. Regardez cette ordure de Sigismond. La gêne, l'humiliation et la rage se disputent son visage crispé (MONTHERL., Malatesta, 1946, III, 2, p.483).
♦[Employé comme injure très violente] Ordure! Tas d'ordures! Va-t-en, vieille ordure, et tâche de crever dans le repentir (SARTRE, Mouches, 1943, I, 1, p.18).
REM. 1. Ordurer, verbe intrans. Faire ses ordures, déféquer. Ces gens-là, (...) il ne faut pas croire qu'ils sont propres. Oh non! Ils ordurent partout, sauf le respect que je vous dois (MAUPASS., Contes et nouv., t.2, Boule de suif, 1880, p.133). 2. Ordureux, -euse, adj. et subst., pop., région. (Normandie). (Personne) qui ramasse des ordures. Le père Boitelle (...) avait (...) la spécialité des besognes malpropres (...). Quand on lui demandait (...) pourquoi il faisait cet ouvrage répugnant, il répondait (...): Si je suis ordureux, mé, c'est que mes parents m'ont opposé dans mes goûts (MAUPASS., Contes et nouv., t.1, Boitelle, 1889, p.271).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1121-34 «matière qui souille» (PHILIPPE DE THAON, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1523: De l'odur kin istrat Les serpenz chacerat E venin et ordure, Itel est sa nature); b) 1316 «excrément» (JEHAN MAILLARD, Le Roman du Comte d'Anjou, éd. M. Roques, 4603); c) 1327 «immondices» (C'est li connisance la femme Pieron Grumial, chirogr. A. Tournai ds GDF. Compl.); 1680, 30 oct. sac aux ordures (Mme DE SÉVIGNÉ, Lettres, éd. La Pléiade, t.3, p.50); 2. 1121-34 «souillure morale» (PHILIPPE DE THAON, op. cit., 2796); 3. 1209 «poussière, petit débris» (RECLUS DE MOLLIENS, Miserere, 6, 12 ds T.-L.); 4. [ms. commencement XVe s.] «action deshonnête» (ETIENNE BOILEAU, Livre des Métiers, 1re part., LXXIII, 4, var., éd. Lespinasse et Bonnardot); 5. 1408 «femme de mauvaise vie» (Arch. JJ 163, pièce 79 ds GDF.); 1865, août terme d'injure (GONCOURT, Journal, p.184: voulez-vous vous en aller, vilaine ordure!). Dér. avec suff. -ure, de l'a. fr. ord «sale, immonde» (début XIIe s., BENOIT, Voyage de Saint-Brendan, 1421 ds T.-L.) du lat. horridus «qui fait frissonner, terrible». Fréq abs. littér.:862. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 234, b) 1540; XXe s.: a) 2579; b) 1089. Bbg. QUEM. DDL t.14 (s.v. ordureux); 19.
ordure [ɔʀdyʀ] n. f.
ÉTYM. 1118; de l'anc. franç. ord « sale ».
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1 Matière (« de l'ordure ») répugnante; chose (« une, des ordures ») qui souille, qui constitue une impureté. ⇒ Crasse, détritus, fange, immondice, merde, saleté, saloperie; gâchis, margouillis. || Les mouches vont sur l'ordure (→ Acoquiner, cit. 2). || Soldats entassés (cit. 6) dans l'ordure (→ Guerre, cit. 23). || Débarrasser des ordures. ⇒ Curer, nettoyer. || Grille pour arrêter les ordures dans un conduit, un bassin. ⇒ Crapaudine, crépine.
1 Par la fenêtre ouverte, de l'ordure venait d'être jetée à pleine main, une volée de merde ramassée au pied de la haie; et les robes de ces dames se trouvaient perdues, éclaboussées du haut en bas. Quel était le cochon qui avait fait ça ?
Zola, la Terre, II, VII.
2 (Au pluriel). Nettoyures et choses de rebut dont on se débarrasse. ⇒ Balayure, débris, déchet, nettoyure, poussière, salissure, vidure. — (XXe). || Ordures ménagères ou (1660) ordures : déchets, détritus. || Balayer les ordures. || Balai, pelle à ordures. || Tas d'ordures. (Déb. XXe). || Boîte à ordures. ⇒ Poubelle, vide-ordures. || Le Service de la voirie procède à l'enlèvement des ordures. ⇒ Ébouer; boueur (ou boueux). || Bateau d'ordures qui déverse son contenu au large (→ Gueule, cit. 4). ⇒ aussi Marie-salope. || Lieu où sont déposées les ordures. ⇒ Décharge, dépotoir, voirie. || Ordures utilisées comme engrais. ⇒ Gadoue, vidange(s). || Champ d'épandage des ordures. || Incinération des ordures.
2 (…) une porte étroite par où la cuisinière chasse les ordures de la maison en nettoyant cette sentine à grand renfort d'eau, sous peine de pestilence.
Balzac, le Père Goriot, Pl., t. II, p. 850.
3 (…) un bout de pavé moussu, un bas de muraille mangé par les eaux d'un évier, tout un coin d'ordures embarrassé de vieux seaux et de terrines fendues, où verdissait dans une marmite un maigre fusain.
Zola, Nana, VII.
4 Il y a, aux confins des grandes villes, des usines destinées à la récupération des ordures : les vieux chiffons brûlent bien pourvu que la température soit assez élevée.
Sartre, Situations II, p. 61.
♦ Mettre (qqch.) aux ordures : mettre parmi les ordures, se débarrasser de… || Jeter des épluchures, des boîtes vides, de vieux chiffons… aux ordures. || Bon à mettre aux ordures, à jeter (I., 5.).
3 (V. 1119). Littér. Souillure morale. ⇒ Boue, fange, souillure. || Âmes (cit. 72) pétries de boue et d'ordure. || Se vautrer dans l'ordure. ⇒ Abjection, débauche, turpitude. || Solidarité dans l'ordure (→ Fripouille, cit. 2).
5 Sans lui (sans le don de la grâce) tu n'es qu'ordure, impuissance, bassesse;
Fais-en un bon usage, et la gloire est au bout.
Corneille, Poésies diverses, 29.
6 Que le cœur de l'homme est creux et plein d'ordure !
Pascal, Pensées, II, 143.
7 Les hommes ne peuvent rien les uns pour les autres. Il faut que chacun se dépêtre, tout seul, dans son trou, dans son ordure.
G. Duhamel, Salavin, Journal, 22 déc.
4 (XIIIe). Propos, écrit, action vile, sale ou obscène. ⇒ Cochonnerie, grossièreté (cit. 10), obscénité, saleté, saloperie. || Dire des ordures. || Marot et Rabelais ont « semé l'ordure dans leurs écrits » (→ Inexcusable, cit. 1, La Bruyère). || Œuvre pleine d'ordures (→ Enveloppe, cit. 10). || Mélange de moralités et d'ordures (→ Bon, cit. 132). || Écrivain qui aime l'ordure, les ordures (→ Excrément, cit. 4 et 5).
8 Chaque instant de ma vie est chargé de souillures;
Elle n'est qu'un amas de crimes et d'ordures (…)
Molière, Tartuffe, III, 6.
9 Ézéchiel a l'ordure aux lèvres et le soleil dans les yeux.
Hugo, Shakespeare, I, II, V.
10 Cette fois, la vendeuse commit la faute de s'emporter; et c'était ce qu'il voulait, elle le traita salement, il répondit par un flot d'ordures. On s'attroupait, on riait.
Zola, la Terre, II, VI.
REM. Le mot est plus fortement péjoratif aujourd'hui que dans la langue classique : son contenu est en revanche moins précis (→ Cochonnerie, saleté). Ce livre, cet article est une ordure. Ce journal est une petite ordure.
5 (1408). Personne méprisable. || Ce type est une ordure (injure violente). ⇒ Fumier; cochon, salaud, salope.
11 — Je ne suis pas fasciste, dit Philippe.
— Non, c'est moi, dit Maurice. Allez, fous-moi le camp, ordure ! Sans ça je fais un malheur.
Sartre, le Sursis, p. 154.
12 Géo regarde fixement l'auxiliaire.
Géo. À la cuisine, vous êtes tous des ordures.
L'auxiliaire, gêné. Moi, tu sais…
Le gardien, conciliant. Il n'y est pour rien…
Géo. J'ai dit que c'étaient des ordures (…)
J. Becker et J. Giovanni, le Trou (scénario).
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DÉR. Ordurier.
COMP. Vide-ordures.
Encyclopédie Universelle. 2012.