racheter [ raʃ(ə)te ] v. tr. <conjug. : 5>
1 ♦ Acheter de nouveau. Il faudra racheter du pain.
♢ Récupérer par achat (un bien vendu). « L'immeuble allait donc être vendu [...] L'intention des Jésuites était de faire racheter l'immeuble sous main » (Romains).
♢ Acheter à qqn qui a acheté. Vous l'avez payé cent francs, je vous le rachète cent cinquante. — Racheter une entreprise. ⇒ absorber, filialiser; raider, repreneur.
2 ♦ Se libérer de (une obligation) moyennant versement d'une indemnité. Racheter des points de retraite.
3 ♦ Obtenir, moyennant rançon, qu'on mette en liberté (qqn). Racheter un esclave.
4 ♦ Fig. Sauver par la rédemption. ⇒ rédimer. « Dieu a voulu racheter les hommes » (Pascal).
♢ Relever d'une déchéance morale, remettre dans le droit chemin. « Elles se dévouent à des êtres criminels qu'elles veulent relever, racheter » (Balzac). Loc. Il n'y en a pas un pour racheter l'autre, se dit lorsque l'on a affaire à deux personnes également méprisables. ⇒ rattraper. — SE RACHETER v. pron. Se réhabiliter après une faute ou une défaillance. Il essayait de se racheter auprès d'elle par de petites attentions.
♢ Par métaph. Racheter un candidat, le déclarer reçu ou admissible malgré ses notes insuffisantes. ⇒ repêcher.
5 ♦ (Compl. chose) Expier. « Pourvu qu'il rachetât, par une pénitence proportionnée, le péché qu'il avait commis » (Michelet).
♢ Réparer, effacer par sa conduite ultérieure. « Par un aveu, combien de fautes tu pourrais racheter » (Proust).
6 ♦ Faire oublier ou pardonner. ⇒ compenser. « il parvint à racheter la grossièreté de la matière par la magnificence des contours » (France).
7 ♦ Archit. Corriger, compenser (une irrégularité, une différence de plan, de forme) en ménageant une transition.
● racheter verbe transitif (ancien français rachater) Acheter une nouvelle fois quelque chose qu'on avait vendu. Acheter un autre exemplaire, une autre quantité de quelque chose : Mes verres sont cassés, il faut que j'en rachète. Acheter à quelqu'un quelque chose que lui-même avait acheté et qu'il revend : Racheter sa voiture à un ami. Littéraire. Faire libérer un prisonnier par le versement d'une rançon. En parlant du Christ, sauver l'humanité par la rédemption. Faire pardonner, réparer une conduite coupable par des actes méritoires : Il a racheté ses erreurs par une conduite exemplaire. Compenser un défaut, le faire excuser par quelque qualité ; être une contrepartie suffisante à un inconvénient : Sa loyauté rachète son mauvais caractère. Déclarer reçu (ou admissible) un candidat à un examen alors que ses notes étaient insuffisantes. En construction, compenser une différence de niveau par une pente ou par des degrés ; ménager la transition entre deux plans différents. ● racheter (expressions) verbe transitif (ancien français rachater) Il n'y en a pas un pour racheter l'autre, ces deux personnes, ces deux choses sont également détestables. ● racheter (synonymes) verbe transitif (ancien français rachater) Acheter une nouvelle fois quelque chose qu'on avait vendu.
Contraires :
- revendre
En parlant du Christ, sauver l'humanité par la rédemption.
Synonymes :
- délivrer
- sauver
Faire pardonner, réparer une conduite coupable par des actes méritoires
Synonymes :
- expier
- payer
racheter
v. tr.
d1./d Acheter de nouveau. Il n'y a plus de pain, il faudra en racheter.
d2./d Rentrer, par achat, en possession de (ce qu'on avait vendu).
d3./d Acheter d'occasion à un particulier. Racheter sa voiture à qqn.
d4./d Se libérer de (une obligation) moyennant le versement d'une somme. Racheter une rente.
d5./d Faire libérer (qqn) en payant une rançon. Racheter un esclave, un prisonnier.
d6./d RELIG Sauver par la rédemption. Le Christ racheta les hommes.
d7./d Obtenir le pardon de (ses fautes, ses péchés). Racheter ses fautes par la pénitence.
|| v. Pron. Se réhabiliter; faire oublier ses fautes. Se racheter aux yeux de qqn.
d8./d Compenser, faire oublier. Son courage d'aujourd'hui rachète ses lâchetés passées.
⇒RACHETER, verbe trans.
A. — Empl. trans.
1. [Ce qu'on rachète est une chose]
a) Acheter de nouveau quelque chose. Faudra-t-il racheter de la viande pour ce soir? (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p. 106).
b) Acheter quelque chose qui a déjà été acheté par un autre ou plus rarement par soi-même. Il rachetait les éditions de ses œuvres, à des prix cinq fois supérieurs à ce que ses œuvres lui avaient rapporté (ROLLAND, J.-Chr., Amies, 1910, p. 1194). Le vétérinaire lui consentit des avances d'argent à plusieurs reprises et, « pour éclaircir les affaires », lui racheta à bas prix la maison paternelle et les champs (AYMÉ, Jument, 1933, p. 35).
— BOURSE:
• 1. En France, il faudrait acquérir plus de 38 000 entreprises. Or, les conditions de ce rachat seraient fort différentes de celles qui ont permis de reprendre à des intérêts privés les grandes sociétés nationales actuelles. On peut racheter progressivement les actions d'une société, on peut les transformer en obligations amortissables sur une longue période.
PINEAU, S.N.C.F. et transp., 1950, p. 48.
c) Se libérer d'une obligation moyennant le versement d'une indemnité. Racheter des cotisations, sa retraite, une rente. On réserva le sort du droit d'aînesse et des prérogatives honorifiques, tandis que l'obligation de racheter les redevances promettait longue durée à celles-ci (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 149).
2. [Ce qu'on rachète est une pers.] Délivrer à prix d'argent un captif, un prisonnier. À peine m'aviez-vous quitté à Saint-Augustin que des méchants m'accusèrent: des colons puissants à qui j'avois enlevé quelques Indiens esclaves en les rachetant à un prix élevé, se joignirent à mes ennemis (CHATEAUBR., Natchez, 1826, p. 190). J'ai lu que Saint Ambroise n'hésita point à vendre les vases sacrés de l'Église pour racheter les captifs (DUHAMEL, Journal Salav., 1927, p. 63).
— En partic., vieilli. Délivrer à prix d'argent du service militaire. Racheter son fils. Jupillon venait de tomber au sort. L'argent que la mère avait mis de côté pour le racheter avait été mangé par six mois de mauvaises affaires (GONCOURT, G. Lacerteux, 1864, p. 138).
3. Au fig.
a) ) Assurer le salut, relever d'une déchéance morale au prix d'un sacrifice. Eh bien, répondit le jeune homme radouci (...) n'était-ce pas me montrer peu d'estime que de me proposer de racheter ma vie par l'abandon de mon Éthel (HUGO, Han d'Isl., 1823, p. 497). Crois-tu que le Christ (...) d'une Vierge soit né?... Crois-tu que, versé par sa mort volontaire, Son sang ait racheté les crimes de la terre? (DUMAS père, Caligula, 1837, IV, 2, p. 101). La guerre, jugulée peut-être... La révolte, la fraternisation, l'armistice!... « Et même si ça ne réussit pas, quel exemple! Quoi qu'il arrive, ma mort est un acte... relever l'honneur... être fidèle... fidèle, et utile... utile, enfin! racheter ma vie, l'inutilité de ma vie... et trouver la grande paix... » (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 715).
— RELIG. Sauver par la Rédemption. La mort du Rédempteur, qui a racheté le genre humain, est l'image de ce que nous devons faire pour nous-mêmes (BALZAC, Curé vill., 1837, p. 143):
• 2. Patrick se débattait contre elle depuis ces cinq mois sans vouloir se l'avouer, et toujours il retombait, comme jadis son père, sur cette évidence de la dette contractée par le coupable, qu'il ne saurait ni désavouer, ni acquitter. Que de fois la parole de Mgr Rougier lui était revenue, et son geste pour lui montrer le crucifix: « Quand nous ne pouvons pas racheter nous-mêmes nos fautes et qu'il faut un supplément d'expiation, Il est là ».
BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 167.
) Obtenir le pardon (d'une faute), expier. Racheter ses péchés par l'aumône. Rachetons nos fautes! rachetons nos erreurs! rachetons nos crimes! Tout est rachetable, le catholicisme est dans cette parole (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 167).
b) Compenser, faire oublier. Les statues placées dans les niches, quoique courtes et trapues, ont un caractère de force et de puissance qui rachète bien leur défaut de sveltesse (GAUTIER, Tra los montes, 1843, p. 51). Il en est ici de même que dans la poésie: la platitude des grands rhétoriqueurs, de Deschamps ou de Crétin, est rachetée par quelques réussites comme Les Djinns de Victor Hugo (Jeux et sports, 1967, p. 754):
• 3. [] était mou, comme en guimauve; sa main fondait dans celle qu'on lui tendait. Une sorte de génie respirait sur son front et dans ses regards, rachetant ce qu'il avait d'un peu bellâtre.
GIDE, Journal, 1942, p. 136.
c) ARCHIT. Corriger un défaut, le rendre moins sensible, compenser. Le monte-bois [sert] pour racheter une différence de niveau considérable qui sépare, du plâtre du puits, le plan d'arrivée des charrettes (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 243).
d) Synon. de rattraper. Racheter un candidat; racheter une mauvaise note. Voilà qui rachète quelques articles stupides et coups d'ongles au détour de mauvaises feuilles (VALÉRY, Corresp., [avec Gide], 1891, p. 94).
B. — Empl. pronom. réfl. Mériter par une bonne conduite le pardon d'une mauvaise action antérieure; compenser ses fautes ou ses torts. Synon. se réhabiliter. Tout être se rachète et tout être se vend. Bien et mal (HUGO, Dieu, 1885, p. 203). Le péché originel ayant jeté hors de l'Éden l'homme tremblant et nu, il lui avait fallu se racheter par toutes les épreuves des histoires (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 193).
Prononc. et Orth.:[], (il) rachète [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1135 rachater « acheter de nouveau, ou en plus » (Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. A/B, v. 321, p. 51); 1690 « acheter d'occasion, à un particulier » (FUR.); 2. ca 1165 « obtenir la libération de quelqu'un en payant une rançon » (BENOÎT DE STE-MAURE, Troie, éd. L. Constans, 26540); 1694 racheter une rente (Ac.); 3. a) 1re moit. XIIe s. « sauver les hommes (en parlant de Dieu) » (Psautier Cambridge, 24, 20 ds T.-L.); b) 1694 racheter ses pechez « en obtenir la rémission » (Ac.); c) 1734 « compenser, faire oublier un défaut » (VOLTAIRE, Adél. du Guesclin, I, 1 ds LITTRÉ); 4. 1510 archit. « joindre par raccordement deux voûtes de coupes différentes » (Lille, ap. LA FONS, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds GDF. Compl.); 1855 « compenser une différence de niveau » (E. GRANGEZ, Voies navigables de France, p. 180 ds LITTRÉ). B. 1. Ca 1165 verbe pronom. « se libérer par le paiement d'une rançon » (BENOÎT DE STE-MAURE, op. cit., 25208); 2. 1823 fig. « réparer par sa conduite une faute, une mauvaise action passée » (BOISTE). Dér. de acheter; préf. re-. Fréq. abs. littér.:998. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1 792, b) 1 444; XXe s.: a) 1 162, b) 1 232.
DÉR. 1. Rachetable, adj. a) [En parlant d'une chose négociable] Qui est susceptible d'être racheté. Dîme, fond, redevance rachetable. En l'an III, l'avilissement de l'assignat provoqua une ruée des débiteurs empressés à se libérer à peu de frais, non seulement des contributions publiques ou du prix des biens nationaux, mais aussi des rentes foncières rachetables par restitution du capital (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 562). b) Au fig. [En parlant d'une pers. ou d'un de ses actes] Qui peut faire l'objet d'un rachat. Supra ex. 2. — []. Ds Ac. dep. 1694. — 1res attest. 1347 raccataule (Recette de G. de Panthegnies, CC 2, f ° 38 v °, A. Valenciennes ds GDF. Compl.), 1428 rachetable (doc. ds Rec. gén. des anc. lois fr., éd. Decrusy, Jourdan, Isembert, t. 8, p. 744); de racheter, suff. -able. 2. Racheteur, -euse, subst. Personne qui rachète. Après avoir racheté pour quelque cent mille francs d'anges déchus, je me suis aperçu que les vierges folles sont encore moins folles que vierges (...) et que le racheteur n'est pour elles qu'un acheteur plus naïf (AUGIER, Post-scriptum, 1869, p. 121). — [], fém. [-ø:z]. — 1res attest. a) 1re moit. XIIe s. rachatere « rédempteur » (Psautier Oxford, 77, 39 ds T.-L.), b) 1533 rachapteurs de rentes (RABELAIS, Pantagrueline Prognostication, éd. M. A. Screech, p. 15); de racheter, suff. -eur2.
racheter [ʀaʃte] v. tr.
ÉTYM. V. 1175; rachater, v. 1120; de acheter, sous la forme anc. achater (→ Achat), puis sous la forme moderne.
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1 Acheter de nouveau. a Récupérer par rachat (un bien vendu par soi) à la personne à qui on le rachète. || Racheter des livres, des actions, une maison… (→ Herbier, cit. 1; hypothéquer, cit. 4; 2. importer, cit. 35; intendance, cit. 2).
1 Au bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta des bêtes à laine (…)
La Fontaine, Fables, IV, 2.
2 L'immeuble allait donc être vendu, au tribunal de Versailles, à la fin de février (…) L'intention plus que probable des Jésuites était de faire racheter l'immeuble sous main.
Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, p. 51.
b Acheter encore, de nouveau (un produit dont on manque, et dont on a déjà acheté une quantité). || Il faudra racheter du pain.
2 (Fin XIIIe). Se libérer de (une obligation, une servitude) moyennant versement d'une indemnité. ⇒ Rédimer (se). || Racheter une pension, une redevance, une rente. ⇒ Rachat.
3 (V. 1207). Obtenir, moyennant rançon, qu'on mette en liberté. ⇒ Délivrer. || Racheter un esclave, un prisonnier. — Par ext. || Racheter sa liberté (cit. 3).
3 Je fus enchaîné précisément dans la même galère et au même banc que monsieur le baron (…) nous recevions vingt coups de nerf de bœuf par jour, lorsque l'enchaînement des événements de cet univers vous a conduit dans notre galère, et que vous nous avez rachetés.
Voltaire, Candide, XXVIII.
4 (XIIe). Sauver (qqn) par la rédemption (→ Endurcissement, cit. 3; grandeur, cit. 21; 2. importer, cit. 7). — Relever d'une déchéance morale (par ses sacrifices, ses vertus). || Des êtres dégradés (cit. 14) que les femmes veulent relever, racheter.
5 (1694). Compl. n. de chose. Expier. || Racheter les fautes, les péchés de qqn (→ Expiation, cit. 4; expiatoire, cit. 6). || Racheter ses péchés par l'aumône, la pénitence, l'acceptation de la douleur (cit. 21).
4 Louis ayant envahi le royaume de Charles en 859, le Concile de Metz lui envoya trois députés pour lui offrir l'indulgence de l'Église, pourvu qu'il rachetât, par une pénitence proportionnée, le péché qu'il avait commis en envahissant le royaume de son frère, et en l'exposant aux ravages de son armée.
Michelet, Hist. de France, II, III.
♦ Réparer, par sa conduite ultérieure (une faute passée, une mauvaise action…). || Racheter ses erreurs, les erreurs (cit. 35) du passé (→ Aveu, cit. 17). ⇒ Effacer.
5 Voilà le mot fameux, le mot inexcusable et fatal qui échappe à Barnave (…) Il fallut toute sa vie et surtout sa mort pour le racheter.
Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 8 avr. 1850.
♦ Littér. Consentir un sacrifice pour retrouver, pour sauver… ⇒ Payer. || Des jours que nous rachèterions au prix de notre sang (→ Empoisonner, cit. 7).
6 Mais ces mêmes héros, prodigues de leur vie,
Ne la rachetaient point par une perfidie.
Racine, Bajazet, II, 3.
6 (V. 1240). Compenser, faire oublier ou pardonner. || Cette absence de tout préjugé qui rachète les défauts des Français (→ 1. Goûter, cit. 12). || Racheter la grossièreté (cit. 1) de la matière par la magnificence des contours (→ aussi 2. Idéal, cit. 2). || « Un si grand bonheur rachète bien des peines » (Académie).
7 Vous avez des articles de théologie et de métaphysique qui me font bien de la peine; mais vous rachetez ces petites orthodoxies par tant de beautés et de choses utiles, qu'en général le livre (l'Encyclopédie) sera un service rendu au genre humain.
Voltaire, Lettre à d'Alembert, 24 mai 1757.
8 Petit et fluet, il rachetait sa piètre figure par cet air têtu qui sied aux Bourguignons.
Balzac, les Paysans, Pl., t. VIII, p. 89.
7 (Déb. XVIe). Archit. Corriger, compenser (une irrégularité, une différence de plan, de forme) en ménageant une transition. ⇒ Raccorder. || Racheter le carré : « passer, à l'aide de trompes ou de pendentifs, du plan carré de la base à un plan octogonal ou circulaire sur lequel on pourra poser la calotte hémisphérique d'une coupole » (Réau).
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se racheter. v. pron.
ÉTYM. (V. 1160).
♦ (Passif). || Des actions qui se rachètent plus cher. — De telles erreurs ne se rachètent pas, se rachètent difficilement. || Tout peut se racheter par le repentir (→ Dieu, cit. 44).
♦ (Réfl.) Au sens 4. Retrouver sa dignité, l'estime, en se relevant d'une déchéance, en compensant une faute. ⇒ Réhabiliter (se). → Mécontent, cit. 4; pot, cit. 8.
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racheté, ée p. p. adj.
♦ || Fautes, erreurs rachetées.
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CONTR. Revendre.
DÉR. Rachat, rachetable, racheteur.
Encyclopédie Universelle. 2012.