1. réservation [ rezɛrvasjɔ̃ ] n. f.
• 1330; lat. jurid. médiév. reservatio
♦ Dr. Le fait de réserver un droit dans un contrat; ce droit. ⇒ réserve (I, 1o).
réservation 2. réservation [ rezɛrvasjɔ̃ ] n. f.
• v. 1930-1935 ; angl. reservation (1907 aux États-Unis)
1 ♦ Le fait de réserver une place (dans un moyen de transport, un hôtel, un restaurant, un lieu de spectacle). La réservation des places peut précéder l'achat des billets. Confirmer, annuler une réservation. Effectuer une réservation par minitel. Réservations en surnombre. ⇒ surbooking(anglic.).
2 ♦ Ticket attestant qu'on a réservé une place mais qui ne constitue pas un titre de transport. Présenter son billet de train et sa réservation au contrôleur.
● réservation nom féminin Action de retenir une place (dans un train, un avion, au théâtre, etc.), une table (au restaurant), une chambre (dans un hôtel). ● réservation (difficultés) nom féminin Emploi L'emploi de réservation dans le sens de « action de louer à l'avance ou de retenir une chambre ou une place », est aujourd'hui admis.
réservation
n. f. Action de réserver (une place dans le train, l'avion, une chambre à l'hôtel, etc.).
I.
⇒RÉSERVATION1, subst. fém.
A. — DR. Fait de (se) réserver un droit dans un acte; droit réservé. Sans préjudice de ses autres demandes et réservations (Ac. 1835-1935).
B. — HIST. DU DR. CANON. ,,Acte par lequel le pape se réserve la nomination et la collation de certains bénéfices devenus vacants`` (BARR. Suppl. 1967).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694, 1718: reservation; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1350 « prérogative, droit réservé à quelqu'un » (ici, un pape) (GILLES LI MUISIS, Li estas des papes, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 304); 2. 1393 « clause qui modifie et limite un document contractuel » (Archives du Nord, B 1597, fol. 69 r ° ds IGLF); fin XIVe s. « restriction (dans un pardon) » (FROISSART, Chron., éd. S. Luce et G. Raynaud, t. 9, p. 203). Empr. au lat. chrét. et médiév. reservatio « restriction, droit réservé à quelqu'un, conservation (notamment, du corps du Christ dans les hosties consacrées) » (BLAISE; BLAISE Lat. Med. Aev.; NIERM.; DU CANGE; LATHAM).
II.
⇒RÉSERVATION2, subst. fém.
A. — Fait de réserver une place dans un moyen de transport ou dans une salle de spectacle, de retenir une chambre dans un hôtel ou tout autre lieu de séjour, une table au restaurant. Bureau de réservation; réservation automatique, électronique; réservation d'hôtel. Un système de location par correspondance permet, à Paris, la réservation des places pour les établissements de banlieue et de province (Théâtres nat. Fr., 1954, p. 29). Les services de passagers imposent (...) d'importantes dépenses qui ne grèvent pas les transports de marchandises: services de réservation, services des passagers à bord des avions, personnel spécialisé aux escales (Évol. transp. aérien marchand., 1957, p. 10).
B. — Fait dans une transaction immobilière de prendre une option sur un terrain, un immeuble. Verser une somme à la réservation. Un groupe interministériel foncier assure la coordination (...) en matière de réservations et d'achats de terrains (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 131).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1951 supra A (Lar. mens., mars, p. 624). Empr. à l'angl. reservation (1480 ds NED, empr. à l'a. fr. ou au lat. médiév.) att. plus spéc. dans ce sens en anglo-amér. (1906 ds NED Suppl.2). Cet usage du terme a été admis lors de la journée d'étude organisée par l'Office du Vocabulaire fr. et l'Académie internationale du Tourisme de Monte-Carlo le 9 mai 1963 (Vie Lang. 1963, p. 581 et 593).
1. réservation [ʀezɛʀvɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1330; lat. jurid. médiéval reservatio, de reservare. → Réserver.
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1 Dr. Le fait de réserver (1.) un droit dans un contrat; le droit qu'on a ainsi réservé. ⇒ Réserve (I., 1.). || Sans préjudice de ses autres demandes et réservations.
2 (1690). Dr. canon. Droit en vertu duquel le pape se réservait la collation de certains bénéfices devenus vacants (on disait aussi : réservat, réserve).
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2. réservation [ʀezɛʀvɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. V. 1930-1935; angl. reservation, 1907, aux États-Unis; de to reserve « réserver », de même orig. que le franç. réserver.
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♦ Anglic. Le fait de réserver (4.) une place (à bord d'un paquebot ou d'un avion, dans un train, au théâtre, etc.), de retenir une chambre (dans un hôtel), une table (dans un restaurant). || Bureau de réservation. || Réservation des places.
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COMP. Surréservation.
Encyclopédie Universelle. 2012.